Chapitre 16 - Rescapé

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Je rassemblais mon épée et mon arc qui heureusement ne c'était pas brisé lors de ma chute. Je reportais à nouveau ma main derrière mon crâne, pour constater que je saignais toujours.

Merde. Je n'avais pas le temps de m'en occuper. Tant pis. La douleur elle, pouvait attendre. Mais la Compagnie de Thorin, non.

Je me précipitais vers le petit sentier, une chance que les Nains bourrins comme ils étaient, laissaient d'énormes traces dans la terre.

Mes pas me portèrent jusqu'à la lisière de la forêt où je pu enfin apprécier l'air pur et frais des alentour. J'inspirais une grande bouffé d'air et levais les yeux vers le ciel qui pour une fois était d'un bleu pale, sans nuage à l'horizon.

Je suivi au pas de courses les traces des Nains, le chemin m'amena face à une magnifique Citadelle Elfique. J'étais époustouflée. Je savais les Elfes comme étant des êtres extrêmement raffinés, mais je n'avais pas de mots assez fort pour décrire la beauté de ses lieux.

Je me cachais derrière quelques arbres pour visualiser les lieux et passer inaperçu. Ma poitrine se soulevant rapidement au même rythme que mon souffle était saccadé. La tête haute, le regard déterminé, j'analysais la situation, j'attendais de prendre une décision.

Et si les Nains n'étaient pas ici ? Et s'ils étaient déjà tous mort ? Et Bilbo ? Bon sang ! Où pouvait bien être Bilbo ?! Je n'avais pas vue l'ombre d'une trace du Hobbit.

Je fronçais les sourcils tentent de calmer mon esprit, mais la douleur lancinante derrière ma tête ne m'aidait pas. Pourtant. C'était maintenant ou jamais. Les choses étaient devenues trop tacites, trop incertaines. J'avais besoin de concret.

C'était dangereux, oui. Peut-être que les Elfes me tuerais dès mon arrivée. Mais je ne baissais pas les bras. Je n'étais pas suicidaire. Mais quelque part, dans les méandres de mon inconscience, je savait que j'agissais astucieusement.

J'esquissai un pas en direction de la Citadelle, pourtant je m'arrêtai bien vite. La forêt autour de moi abritait soudain un étrange silence.

Puis.

Tout à coup, j'entendis des craquements provenir des profondeurs des bois, je me retournai fébrilement en direction de ce bruit étrange.

Je sentis mon corps se pétrifier de peur, mais l'adrénaline qui coulait à flot dans mes veines me poussa à reculer de quelques pas, puis dégainer mon épée et la tendre devant moi.

- Des Orques. Hoquetai-je de peur.

Les créatures surgissent soudain des ténèbres. Elle étaient nombreuses et plutôt bien armées. Je n'avais aucune chance de tous les abattre.

Les hommes ne sont peut-être pas aussi doués que les Elfes, pas aussi courageux que les Hobbit et pas aussi fort que les Nains.

Je resserrai davantage les doigts sur le pommeau de mon épée.

Mais... nous nous battons toujours avec fougue et honneur, et ce, jusqu'à la mort s'il le faut.

Un des Orques s'approcha en tête de ligne en direction de la Citadelle. Il se mit alors à hurler. Le son était assez strident, proche de celui produit par un lion.

Ils ne m'avaient pas encore remarqué. Je profitai de cet avantage, ce n'était pas mon acte le plus héroïque, mais le temps pressait. Je me jetais sur l'Orque et d'un coup de pied repoussa sa hache, suffisamment pour qu'elle vienne finir sa course dans un chêne. Avant qu'il ne puisse réagir et libérer son arme, je lui tordit le bras et lui arracha l'arme des mains que je jetais au sol, puis j'enfonçais ma lame dans sa gorge pour taire à jamais ces cris infernal. Je fis volte face et me rua sur un autre Orque, mon épée sifflant dans l'air pour finir sa route dans son thorax. Ne me limitant pas à ça, je continuais mon offensive et fis voler mon épée, tranchant les air, elle vient percuter l'épaule d'un autre de mes ennemis, le mordant profondément dans le bras. Il rugit de douleur et tomba à genoux, j'en profitais alors pour l'achever à son tour.

Le Hobbit : The Longest Road - FanFictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant