Chapitre 56 - Questionnement

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- Plusieurs semaines plus tard -

Bien que la plupart des ouvrages de la bibliothèque recelaient de livres sur les potions, les langues et écritures anciennes (quelques fois disparues), les peuples et terres lointaines, les contes et les légendes souvent inachevés... j'avais tout de même trouvée un vieux grimoire traitant des phénomènes étranges et un second sur les objets magiques. Je tournai mollement les pages, sans grande convictions. Je ne savais même pas ce que je cherchais.

Enfin si, je savais que mes recherches se portaient sur l'Unique. Mais c'était tout.

Je ne savais ni n'avais trouvé grand-chose à son sujet, à par que le Seigneur des Ténèbres lui même l'avait forgé dans les flammes de la Montagne du Destin, au Mordor. Et que, celui qui détenais cet anneau, pouvais contrôler les porteurs des autres anneaux. Il pouvais également jouir de certains avantages, comme une sorte de pouvoir que conférait ce bijoux. Cette partie précise du recit m'étaient encore inconnu d'ailleurs. Très peu de livres ici relataient l'histoire de ce bijoux et ses effets. Mais après tout, tant qu'il restait perdu, ce n'était pas un problème en soit. Non, le plus gros soucis c'était que Sauron semblait avoir rattacher une partie de son essence à cet objet.

Comment peut-on alors vaincre, quelque chose de pratiquement immortel ?

On ne peut pas.

Je refermais le grimoire et déposa ma main dessus en soupirant. Mon regard se porta sur la chevalière entourant mon index et soudain mon cœur se mis à battre bien plus vite. Je la fis glisser le long de mon doigt et la mis sur le cuir du livre. D'un air dubitative je déposais ma tête entre mes bras croisés et regarda attentivement la bague durant de longue minutes.

D'après les dires de Mithrandir, cette chevalière qui avait toujours appartenu à ma famille, se transmettant d'héritiers en héritiers, était l'une des Neufs. C'était étrange, son porteur aurait du sombrer comme tous les autres aux pouvoirs de l'Anneau Unique. Alors pourquoi celle-ci avait-elle été retrouvé ? Et par qui ? Et quand ? Pourquoi ?

Je déposai un doigt sur l'objet et le bouscula doucement. Il ne se passa rien. Absolument rien. Ce n'était rien d'autre qu'un vieux bijoux désormais.

Et puis il existait dans ce monde bon nombre d'objets ensorcelés. Et sans doutes énormément de bagues magiques. Même si nous mettions la main sur l'Unique, il nous serait impossible de la reconnaître ? A moins qu'un élément m'échappais encore pour l'instant ?

Je me redressais sur ma chaise et ouvris un second grimoire tout aussi gros que le précédent.

Raaah... J'étais ridicule, mais cette horrible impression m'encouragea à poursuivre mes recherches. Je sentais au plus profond de mon être que quelque chose ne tournait pas rond, et j'étais déterminée à mettre la main dessus.

Quelques pages me séparaient de la quatrième de couverture lorsqu'un léger bruissement retentit derrière moi. Je me retournai et croisai avec grande surprise le regard brun et accueillant de Lioriënne.

Que dire à part qu'elle était sans aucun doute la plus belle femme du Royaume ? Bien que ressemblant trait pour trait à notre père. Héritant de sa magnifique chevelure de cuivre et de sa grande taille svelte. Lioriënne était la troisième de la fratrie juste après Denethor et Ëmmelth, elle était donc mon aînée, mais de deux ans à peine. Il est vrai que je ne la croisais pas souvent depuis la naissance de son enfant, et aujourd'hui il semblerait qu'elle soit à nouveau enceinte.

Je déposais un regard attendris sur son ventre proéminent. Être maman lui réussissais bien, cela la rendait encore plus belle qu'elle ne l'était déjà. Par contre pour ce qui était de son caractère, elle semblait encore plus ronchonne qu'à l'habituel, sans doute très exténué par son ventre près à exploser, tellement il était imposant.

Le Hobbit : The Longest Road - FanFictionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant