Elle revient vous hanter dans des rêves profonds
Elle revient dans la nuit comme une ombre éclairée
Un fantôme du passé sous un drap d'abandon
Elle revient comme une larme dans un oeil fatiguéElle revient comme une lame qui vous ouvre le coeur
Et fait taire le volcan qui vous gardait en vie
Elle revient dans une flamme qui s'éteint de froideur
Et vous laisse bourgeon d'un arbre défleuriElle revient comme un cri de silence infini
Elle reviendra toujours comme une respiration
Comme un vent d'éternel qui vous laisse démuni
Au milieu des tempêtes d'une morte passionElle vous laisse l'oeil éteint comme un ciel recouvert
De nuages immobiles dans un voile grisâtre
Et se meurent les étoiles au fond d'un univers
Qui vous laisse inutile comme un vieil automateElle revient sur vos lèvres en murmures effacés
Ancrée au fond des mots qui dessinent vos poèmes
Elle revient sur vos peaux en frissons hérissée
Comme une vague qui s'élève et vous noie dans vos peinesElle revient en refrain comme une vieille chanson
Et le vide dans vos mains vous invite à danser
Pour un slow, comme avant, au temps des floraisons
Au temps mort des printemps et des amours fanées
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Les Rivières aux Poignets
PoetryRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux