Ils sont pauvres mais deux
Sur le port de Lisbonne
Et le rouge, et le bleu
De tous ces conteneurs...Ils naviguent à pied
Sur le port de Lisbonne
Naufragés mais à quai
Ils se disent sans mots
Ils se disent l'été
Quand l'automne résonne
Quand le ciel à pleurer
N'est jamais aussi beau...Ils fredonnent le vent
Sur le port de Lisbonne
Ils enferment le temps
Dans les ronds de ces eaux
Dans des ronds assez grands
Pour y noyer des tonnes
De passés trop présents
Et sauver l'e dans l'o...Ils se tiennent la main
Sur le port de Lisbonne
S'ils ne se disent rien
C'est qu'ils craignent le trop
Qu'ils craignent les matins
Où les rêves se gomment
Sous la nuit qui s'éteint
Emportant tous les mots...Ils sont riches d'être eux
Sur le port de Lisbonne
Et s'ils s'aiment un peu
C'est bien assez pour l'heure...
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Les Rivières aux Poignets
PoésieRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux