Un corps de princesse dans une robe brûlante
Encore une faiblesse qui m'enrobe, qui me hante
Elle fond mes larmes en cendres, atterrant mon esprit
Elle désarme les méandres de mon âme défleurieMa stressée à l'embauche, consumée en un souffle
Fiancée de débauches, consommée à l'excès
Mon intime déchéance, sur canap' en pantoufles
Mon infime attirance d'avec elle divorcerElle est droite comme un i, comme un crayon de bois
Bout de doigt colorie, comme un rayon sournois
Elle se cache, dissimule, comme un filtre à sa voix
Elle se patche, tarentule, comme un fil de soieMa patiente adorable qui m'échappe à l'ennui
Mon attente admirable comme une cape sous la pluie
Ma sanglante camarade qui me noie de goudron
Ma démente embuscade au minois doux et rondMa faucheuse en draps blanc au visage découvert
L'allumeuse ressemblant aux filles sages des couvents
L'esthétique bien roulée, d'un papier recouvert
Le chimique enroulé comme un sable mouvantElle est blonde en son coeur, ma gitane parfumée
Comme une ronde de douceurs, ma danseuse de fumée
La surprise addiction, et tomber dans ses pas
Lâcher prise et poumons, et sombrer dans ses bras
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Les Rivières aux Poignets
PoetryRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux