Les roulées consumées au parking des lycées
Galilée fait tourner la planète en fumée
On est riche de nous, aux confins des nuages
Puisqu'on est jeune et fou, jusqu'aux fins de nos âgesDes clopes de hasard pour quelques bus en r'tard
Pour quelques bières au bar, et pour quelques pétards
Pour un peu de brouillard, pour quelques idées noires
Pour quelques tâches d'art sur un papier buvardUne boule dans le ventre qui remonte à mon cou
J'ai l'odeur de la cendre, sa blancheur et son goût
Et je racle ma gorge comme on racle un égout
Et je racle ma gorge, il ne reste qu'un trouEnfumé j'ai vécu aux trottoirs des trop tard
Aux trottoirs des vaincus qu'ont les gueules dépotoir
Qu'ont les gueules sans joie et de l'encre dans les veines
Il était une fois tes deux mains sans les miennesAu fond des cendriers quelques restes de nous
Des mégots écrasés, des brûlures aux genoux
Et des cendres à nos pieds, aux racines d'un bûcher
Quelques cendres tombées de nos bouches brûlées
VOUS LISEZ
Les Rivières aux Poignets
PoesiaRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux