Il y a la mélancolie
Dans les frissons, les mélodies
Le souvenir d'un jour de pluie
Où la passion noyait folieIl y a la vie du remord
Il y a la mort de l'envie
Les bouches des filles que l'on mord
Là jusqu'au sang de nos oublisIl y a l'ombre et la lumière
Et les soleils au bout des mers
De la pénombre à nos prières
Et nos mains jointes à la TerreIl y a la brume et l'orage
Quand le coeur dit plus que les mots
Il y a le temps du naufrage
Quand le cerveau coule les mauxIl y a la perte et l'odeur
Celle qui gagne à nos pupilles
Des gouttes d'eau et de douceur
Au souvenir d'une autre vieIl y a nos enfances aussi
Quand les aiguilles ne tournent pas
Sauf à recoudre nos soucis
Dans le jardin de nos émoisIl y a le doute toujours
De devenir ce qu'on était
Bercé des drames et des amours
Depuis le jour où l'on est néIl y a nos rides qui creusent
Quelques rivières aux océans
Quant au courant de ces nageuses
Cela ne dépend que du ventIl y a la fatigue aussi
De devoir vivre chaque instant
Sans s'échapper à la vraie vie
Qui nous oblige les momentsIl y a la fatalité
Des cigarettes que l'on fume
La mort est une banalité
La vie n'est qu'une je présumeIl y a le temps des toujours
Et des amours passées au doigt
Moi mon toujours n'est que ce jour
Je le passerai dans tes bras
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Les Rivières aux Poignets
PoetryRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux