Naissance du poème

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Si je crois aux coups d'foudre,
c'est que je suis tempête !
Mes mots sont de la poudre
au canon de ma tête...
Je suis tombé d'amour
Aux chutes de mes lettres...
Ma machine à toujours,
ma machine à peut-être...
Si j'ai déjà trente ans
et des printemps perdus,
j'aime tous mes enfants
que je ne compte plus...
Ça commence souvent
par un mot effacé,
une photo d'avant,
une ébauche d'idée...
Si j'ai des sentiments,
je n'ai jamais aimé
que des papiers volants...
et voici le dernier ;
Ça vous parle d'un père
qui n'a donné son nom
qu'à des milliers de vers,
qu'à de tristes chansons...

Les Rivières aux PoignetsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant