Le béton comme une âme en miroir d'un ciel
Pensées grises, blancs nuages qui n'en n'ont pas la forme
Comme un voile infini aux lumières irréelles
Qui soleil à la mer et qui pleut sur les hommesEt les pâles couleurs de tes plages gelées
Font rouler des galets de mes yeux éblouis
Et ton souffle murmure quelques sons du passé
Résonne entre les murs de nos mondes endormisTes falaises secrètes pour une sainte adresse
Le vent dans tes cheveux parfume les souvenirs
Où les cœurs amoureux sont coiffés de promesses
Les écumes d'un temps qui ne fait que mourirTes blessures nous racontent un peu des nôtres aussi
Quand il tombe d'en haut l'ignorance et la haine
C'est la guerre, c'est la guerre, celle de tous les pays !
C'est la guerre, c'est la guerre ! Non ce n'est pas la mienneLes deux torches éternelles qui éclairent l'horizon
Des milliers d'ouvriers qui font battre ton cœur
Où s'en vont les richesses de ces hommes sans nom
Qui remplissent le ventre de tes conteneurs ?Dans tes rues longues et droites qui n'en finissent pas
J'ai rêvé mille fois de ne plus te revoir
Aujourd'hui quand j'entends que l'on parle de toi
Un frisson me rappelle que tu es mon histoire
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Les Rivières aux Poignets
PoesiaRecueil de poèmes et chansons Recueil de mots et d'émotions Des textes sombres et lumineux Puisqu'on est tous un peu des deux