« Dans un autre coloris la chemise, tu vois bien que ça ne va pas avec mon teint. »
Pendant qu'il signait un tas de paperasse, Sukuna jetait un œil au mannequin qui enfilait les vêtements pour lui. Ce dernier n'était autre que Yuji qui s'était retrouvé à signer un contrat avec lui et était maintenant à la disposition entière de Ryomen.
« Ton mannequin...personnel ? » avait demandé le jeune homme, confus.
« C'est pour ça que je t'ai appelé ce soir. J'ai vu que tu avais refusé toutes les offres pour te professionnaliser. »
« Je veux rester avec mon grand-père autant que je le peux. »
« Je comprends. Si tu deviens mon mannequin, tu gagneras bien plus que tout ce qui a été proposé jusqu'à maintenant et tu pourras travailler avec ton grand-père » ajouta confiant, Ryomen.
« Mais...pourquoi j'accepterai ? »
« Tu ne veux donc pas être indépendant ? »
« Si bien sûr mais - »
« Alors, qu'est-ce tu attends ? » le coupa-t-il en lui tendant un stylo.
Sous la pression et sans doute très confus, Yuji avait signé sans réellement regarder, faisant confiance à l'homme qu'il avait connu. Yuji avait un réel besoin d'argent et si on le laissait travailler au restaurant, il n'y voyait pas d'inconvénients.
Le Sukuna de ses souvenirs avait bien changé et le jeune homme aurait dû lire ce fichu contrat qui le reliait directement à son nouveau patron. Pendant qu'une jeune femme prenait ses mesures, la voix de Ryomen tonna sans qu'il lève les yeux :
« Ne vous basez pas trop sur son corps, je suis bien plus imposant que lui. »
« T'as qu'à venir le faire, si t'es pas content », attaqua Yuji.
L'homme tatoué s'arrêta de lire et posa doucement son stylo.
« Laissez-nous seuls, merci » ordonna-t-il en se levant.
La jeune femme se courba et courut presque vers la porte. Yuji se retrouvait seul face à cet homme imposant qui le dépassait de deux têtes et commença soudainement à regretter sa petite provocation. Ryomen se plaça devant son bureau et vînt s'y asseoir avec nonchalance.
« Approche. »
Yuji hésita, mais pas assez pour se faire passer pour un « rebelle » aux yeux de Sukuna.
La chemise en soie noire encore ouverte, il s'approcha en quelques enjambées. Le jeune homme n'arrivait pas à lire le regard qui se tenait en face de lui.
« Enlève-la. »
Non sans peine, il s'exécuta.
« Le pantalon aussi », rajouta l'homme tatoué.
« Pourquoi faire ? »
« C'est moi qui pose des questions, ici. Fais-le. »
De rage, Yuji enleva le pantalon en cuir moulant.
« Voilà qui est mieux. »
« C'est donc ça, être ton mannequin personnel ? Me mettre à poil dès que ça te chante ?! » s'exclama Yuji, irrité.
« Tu devrais savoir que dans tout contrat il y a des conditions, sourit Sukuna. Si tu ne les as pas lues, je n'y peux rien. »
« Tu te fous de moi ! »
« Pas du tout. Un contrat est un contrat. Et c'est bien ta signature n'est-ce pas ? » questionna-t-il en lui montrant un document relié.
Yuji essaya de le lui arracher des mains, mais l'homme leva le bras.
« La prochaine fois tu liras ce que tu signes. Et maintenant, enlève-moi ce bout de tissu », dit-il en montrant le boxer noir de Yuji.
« Crèves ! »
« Ne m'oblige pas à le faire. »
Le jeune homme s'éloigna de Sukuna et commença à courir vers la porte. Sukuna ne bougea pas et commença même à rire. Quand Yuji arriva devant la grande porte métallique, celle-ci était verrouillée.
« C'est ça que tu cherches ? questionna Ryomen en sortant une clé de sa poche. Viens la chercher. »
« Viens l'ouvrir. »
« Non, je n'ai pas besoin de sortir. »
« C'est quoi les conditions ? »
« Quelles conditions ? »
« Celles du contrat, Ryomen », gronda Yuji.
« Calme, gamin. Et si tu venais les lire par toi-même ? » demanda sournoisement le yakuza.
Au point où en était Yuji, il repartit dans le sens opposé de la porte et revînt vers le maître de la pièce.
« Arrête de me mater, sale pervers. »
« J'ai des yeux, c'est fait pour. »
Le jeune homme leva les yeux au ciel et récupéra enfin le contrat qu'il avait signé. Ryomen n'avait pas menti, Yuji aurait dû le lire avant d'apposer bêtement sa signature. De rage, il lui jeta le contrat dessus.
« Tu te fous vraiment de ma gueule ! s'écria-t-il. Je me casse ! » annonça-t-il en arrachant la clé des doigts de Ryomen.
« Tu ne peux pas partir. Tu ne sais pas lire ? »
Yuji s'arrêta et serra violemment ses poings. Tous les muscles de son dos se contractèrent alors qu'il essayait de ne pas plus s'énerver qu'il ne le fût déjà.
« A moins que tu veuilles à tout prix coucher avec moi ? » demanda Ryomen avec un petit sourire en coin.
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Hello !
Ahah ce Ryomen, je suis au bout moi x') Il est extra, je suis désolé mais qu'est-ce que j'ai aimé écrire cette scène !
Bon, j'ai bientôt fini d'écrire la fic, il me doit reste 4 à 5 chapitres à tout casser et je pense que du coup je prendrai un rythme de publication de 2/3 fois par semaine et si je n'ai pas le temps, on restera au dimanche.
J'espère que ça vous a plu ! A dimanche pro' !
TheFara.
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Flawless fire
Fanfiction« Dans un vrombissement caractéristique, Ryomen partit. Pour une raison qui lui était inconnue le petit Yuji eût le cœur qui se serra violemment. Son instinct de jeune enfant lui souffla que ce serait la dernière fois qu'il voyait Ryomen Sukuna de s...