PART LVII

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Quel spectacle.

Sous lui, Ryomen se montre docile, grognant tout de même pour la forme.

Yuji sourit.

Il l'adore le voir ainsi et son sang ne fait qu'un tour quand le plus âgé prend la parole avec sa voix grave et profonde qui le fait vibrer entièrement.

« Jamais comme ça. »

« Hum ? »

Ryomen arque un sourcil, bien conscient que le jeune homme était en train de partir dans ses pensées débordantes de passion.

« J'ai jamais été pris dans cet état-là. »

Le jeune homme rapproche son visage du sien avec une lenteur calculée et s'arrête à quelques centimètres de ses lèvres en mêlant son souffle aride au sien.

« Laisse-moi te faire mien », souffle-t-il en le regardant.

Une esquisse d'un sourire malicieux traverse les lèvres pulpeuses et mordus du tatoué.

« Attache-moi mieux alors », dit-il en agitant son bras au-dessus de sa tête avec force commençant à faire céder l'attache de fortune.

Malgré son état, Ryomen n'a absolument rien perdu de sa force et Yuji déglutit avec peine, se rendant bien compte que la situation pourrait largement se retourner contre lui.

Il commence à se lever, mais un genoux le bloque dans ses mouvements le forçant à tourner le regard vers celui allongé.

« Monte sur moi. »

Un ordre désireux résonne aux tympans de Yuji et il s'exécute malgré lui en commençant à monter sur son étalon qui ne demande que ça. Pour refaire la menotte, il fait glisser ses genoux le long du corps musclé et approche avec conscience ou non, son pénis de nouveau gorgé de sang vers le visage de son aimé alors qu'il se lève un peu pour reprendre en main les deux cravates qui commencent effectivement à céder plus vite que prévu.

Sans demander son reste Sukuna fait sortir sa langue de sa cavité humide et la glisse sur le gland rougi à sa portée avec un petit sourire.

Des frissons parcourent le bas-ventre de Yuji qui respire avec difficulté.

Dans un effort surhumain, il s'attèle à sa tâche en se concentrant à demi, surtout quand son urètre est titillé de la sorte par la langue joueuse de son petit-ami.

D'un coup sec, il replaque le poignet déjà rouge par les contusions sur le bois de la tête de lit, commence par faire un nœud, puis deux, puis trois et rajoute un quatrième nœud de sécurité avec l'autre cravate. Il regarde son travail fait, on ne peut plus satisfait surtout quand la main essaie de bouger et que les attaches restent cette fois-ci bien à leur place.

Yuji bascule son regard entre ses jambes pour voir son amant qui s'amuse à jouer de sa langue autour de son gland et il redescend son corps, jusqu'à se retrouver face aux lèvres de ce dernier qu'il embrasse avec force.

Il plaque ses deux mains contre la mâchoire rugueuse d'une barbe de trois jours de Sukuna et y plante légèrement ses doigts pour mieux le sentir contre lui.

Le jeune homme connaît parfaitement le goût de ses lèvres contre les siennes, mais il revient boire à la source, se désaltérant encore et encore jamais rassasié. Ce goût unique de Sukuna qui l'a marqué dans sa chair, hanté, torturé et qu'il retrouve aujourd'hui avec euphorie. Il n'arrive pas à se défaire de l'attraction qu'il subit avec plaisir et dévore à son tour ses jumelles comme jamais.

Ses mains deviennent baladeuses et prennent d'elles-mêmes une direction plus sauvage et instinctive, venant découvrir avec volupté la peau délicatement sculpté des côtes, du ventre et des hanches de son amant.

Flawless fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant