PART XXXV

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Le vent soufflait avec force et Yuji regardait les grands arbres à travers la baie vitrée qui étaient secoués dans tous les sens.

Imperceptiblement, il entendait Sukuna s'activait derrière lui dans la cuisine ouverte sur le salon dans lequel il était assis. Roulé sur lui-même il était dans son propre monde.

Il réfléchissait, revenait sur ses pensées, puis les laissaient divaguer pour mieux les comprendre.

Toutes les pièces du puzzle s'imbriquaient dans son esprit et il aurait aimé savoir tout ça plus tôt pour mieux appréhender la vérité.

Malgré tout, il avait comme l'impression de ne pas tout savoir et il avait l'impression que Sukuna avait été sur le point de lui dire d'autres choses encore plus importante, mais emporter dans sa colère il n'avait plus rien voulu savoir.

Yuji aurait aimé savoir, mais il savait que Sukuna ne lui dirait pas de sitôt. Il sentait les regrets remontaient dans son estomac, est-ce qu'il aura la « chance » de savoir toute la vérité un jour ?

Il avait comme l'impression d'avoir raté le coche et qu'un jour cela lui retomberait dessus.

En plus de ses pensées tourbillonnantes, la question de Yuna n'était toujours pas plus claire dans son esprit. L'histoire du collier ne collait pas avec les informations qu'avait Yuji et pour le moment, il n'avait pluss le courage d'en entendre plus.

A présent, il ressassait encore plus tous les événements de sa vie et se demandait si oui ou non, le yakuza avait été impliqué de loin dans tout ce qu'il avait fait.

Yuji ne savait pas comment réagir. D'un côté, cela le rassurait parce que Sukuna avait agi dans son intérêt et l'avait protégé comme un ange gardien de loin mais d'un autre côté...il aurait aimé savoir que l'homme était vivant.

Peut-être aurait-il moins souffert de la disparition du yakuza ou alors aurait-il cherché par tous les moyens à le voir ? C'était sûrement une des raisons pour lesquelles Sukuna était resté silencieux. Yuji était avide. Il en voulait plus, toujours plus et trouvait injuste le fait que le rosé sache tout sur lui alors que lui galérait à savoir de simples informations.

Il entendit la porte coulissante claqué et des bruits de pas s'éloignaient de la pièce dans laquelle il était assis. Il regarda par-dessus son épaule et vît une assiette sur le bar. Yuji s'approcha lentement sans un bruit et vît un mot juste à côté.

'J'espère que le repas sera à ton goût.'

Il regarda l'assiette et sourit malgré lui. Un okonomiyaki était présent, c'était son repas préféré et il entendit son ventre grouiller. Yuji mangea ou plutôt engloutit son repas. Sukuna était un excellent cuisinier et malgré le peu de fois où le jeune homme avait pu goûter à sa cuisine, il n'avait pu oublier à quel point chaque plat qu'il avait goûté était délicieux.

Malgré sa colère et ses pensées encore confuse, il eût envie de voir Sukuna pour le remercier. Ce dernier avait respecté sa volonté contre toute attente et l'avait laissé tranquille toute la journée puisque Yuji ne l'avait même pas vu.

Il monta à l'étage, ouvrit la porte de la bibliothèque et tomba sur un homme portant un yukata pour femme blanc aux bordures bleus qui était tranquillement en train de lire. Celui-ci releva la tête vers lui, mais reporta aussitôt son attention sur le bouquin entre ses mains.

« Merci... » souffla soudainement timide Yuji qui ne pouvait s'empêcher de dévorer du regard le torse-nu de l'homme sous l'habit.

« Pas de soucis. »

Le jeune homme ne savait dire si c'était Sukuna qui rendait le yukata indécent ou l'inverse, mais la vue lui faisait monter le rouge aux joues.

Sentant le regard de son protégé sur lui, le yakuza ne mit pas longtemps à comprendre.

Flawless fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant