PART LXV

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Yuji planta son regard dans les deux rubis cherchant la plaisanterie et il en eût la chair de poule quand il constata que le regard était plus que sérieux. Il n'était pas forcément surpris que l'homme soit sérieux à propos de ce sujet et il connaissait mieux que personne les besoins de Sukuna, mais quelque chose dans son ton lui fît frissonner.

- Tu dis ça...comme si on allait pas se revoir.

- Tu vas plus vouloir que je te touche après.

- Après...quoi ? l'interrogea-t-il en fonçant les sourcils.

Malgré son seul bras restant, Sukuna n'en restait pas moins un bel homme surtout quand il semblait perdu dans ses réflexions et débats les plus internes. Il baissa les yeux regardant fixement le sol et passa une main nerveuse dans ses cheveux noirs - leur couleur d'origine - rendant les traits de sa mâchoire carrés beaucoup plus dur et masculin.

- J'sais pas ce que tu vas te dire l'autre poulet, mais je suis certain que tu voudras plus jamais que je pose un seul doigt sur toi.

Yuji observa son visage acculé et son regard qui fixait toujours aussi intensément le sol. Des regrets. Voilà ce que percevait Yuji. Pour quelle raison ? Sukuna ne semblait pas disposer à lui en dire plus.

- Et tu veux pas me le dire, maintenant ? On gagnerait tous du temps dans cette histoire.

Le tatoué secoua la tête.

- J'ai pas envie de t'entendre me dire que je te mens encore une fois.

- C'ta faute si j'en reviens là à chaque fois.

- Alors il vaut mieux que tu l'entendes de la part de quelqu'un d'autre et tu sembles avoir confiance en lui.

Yuji détecta une pointe d'amertume liée à de la jalousie. Cela relevait d'un fait. A présent, il avait plus confiance en les qualités de Nanami le chef de police de Tokyo que de son propre petit-ami.

- Je ne doute pas de toi, concéda Yuji, tu me fais douter.

L'homme hocha la tête entendant la situation, mais ne répondant pas.

Yuji laissa quelques instants planer avant de remarquer une chose qui lui parût évidente s'il n'avait pas été aussi perturbé ; il n'y avait plus aucun bruit dans la maison et il ne pouvait y avoir qu'une seule explication plausible.

Avant qu'il ne puisse le faire remarquer, il vît Sukuna relever la tête et venir vers lui dans une démarche calme et féline.

- Personne n'est là, souffla-t-il à quelques centimètres de son visage confirmant ses pensées.

- Tu as renvoyé tous mes hommes ?

Sukuna eût un fin sourire, le regard sauvage et amusé. Yuji n'avait jamais donné un tel ordre à Mahito.

- Techniquement ce sont mes hommes et ils reviennent demain matin.

- Je n'ai pas été prévenu de ce changement, gronda Yuji.

- Je te préviens, chef.

- Me provoque pas.

A nouveau, Sukuna se pencha sur les lèvres de Yuji en les frôlant envoyant de l'électricité dans tout le corps de celui-ci à ce simple contact. Il sentit la main du tatoué attraper la sienne et être guidé vers un endroit familier.

A présent, sous la pulpe de ses doigts, quelque chose durcissait à son contact.

Yuji bascula de l'autre côté de son conflit interne vers le désir que la créature démoniaque en face de lui, lui insufflait à chaque toucher. La main entremêlait à la sienne vînt appuyer avec ferveur sur l'érection sous ses doigts provocant un grognement entre les lèvres de l'homme aux cheveux noirs.

Flawless fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant