Flawless fire

PART LVIII

Doucement alors que Yuji dormait paisiblement à côté de lui, Sukuna s'échappe de ses bras pour se redresser. Une petite grimace vient se planter sur ses traits et il masse le bas de sa colonne vertébrale. Des galipettes de ce type n'était plus de son âge et même s'il paraissait encore jeune, son corps était en train de lui signifier que ses quarante-cinq ans étaient bien en place.

Cela faisait un moment qu'il ne s'était pas autant dépensé et il devait avouer qu'il était en train de payer ses années d'abstinence et son arrêt du sport. Même si son corps était resté musclé parce qu'il effectuait quelques exercices de temps en temps, Sukuna était un homme addict au sport, allant à la salle chaque jour et l'arrêt complet de son activité favorite commençait à lui coûter ses douleurs qui montaient dans le bas de son dos.

Difficilement, il se lève pour se diriger vers la salle de bain où il laisse l'eau couler le long de ses muscles endoloris. Le gamin ne l'avait pas loupé sur la fin avec ses coups de reins qui l'avaient – il devait bien le reconnaître – envoyé directement au septième ciel.

Il passe sa main le long de ses fesses, sentant une matière collante entre celles-ci et il les écartent pour se nettoyer.

« Tch, combien de fois il a joui, bordel » râle-t-il.

Sukuna ne se souvient pas de lui avoir permis de jouir en lui, mais il pouvait comprendre sa non-retenue et de la sensation qu'il avait dû éprouver sans protection.

Il sourit, mais ravale instantanément son sourire.

De toute sa vie d'homme, il ne s'était jamais fait autant baiser – c'est le terme qui convenait le mieux à ce qu'il s'était passé – et en continue pendant plus de cinq heures. Le gamin était devenu bien endurant et au vu de sa masse corporelle, Sukuna avait pu deviner que ce dernier devait se manger des heures et des heures à la salle de sport pour se défouler.

Pour le coup, il devait avouer que ses pulsions animales s'étaient bien calmées et que Yuji avait parfaitement rempli son rôle d'amant passionnel.

Mais il sentait une douleur diffuse au niveau de ses fesses et il serra son poing.

Le gamin allait lui payer ça un jour ou l'autre. Il se le promet.

Après s'être entièrement nettoyé avec assiduité, il s'enroule dans le peignoir de bain sur le porte-serviettes appartenant à Yuji qui avait eu le culot de faire broder son nom sur le côté droit en lettre dorées sur le fond noir.

Il regarde son reflet dans le miroir et rabat ses cheveux en arrière pour les mettre avec ceux qui sont déjà mi-long. Des tâches rouges, violettes et des traces de dents toutes de formes différentes ornent son cou. Il dégage le haut du peignoir pour constater la même chose sur ses épaules, ses omoplates, son dos et la chute de ses reins.

D'ici il n'arrive pas à voir ses fesses mais il devine sans peine qu'elles devaient être tatoués par le même artiste qui avait osé le marquer sur tout son corps.

Sukuna fronce les sourcils.

Qui lui avait permis ?

Bon, il est vrai qu'il ne lui avait rien dit non plus, lui donnant seulement quelques ordres pour qu'il aille plus vite ou plus fort. Mais il ne se rappelait pas avoir subi tous ses assauts et il jura dans sa barbe. Ce n'était pas une question d'égo mal placé, quoi que si un peu, mais il ne pouvait pas rejeter la faute sur le plus jeune, il l'avait accepté après tout.

Dans tous les cas, il avait toujours pensé qu'un jour ou l'autre, Yuji le ferait sien de la sorte parce qu'il avait compris bien avant le jeune homme ses pulsions et que si Yuji en avait envie alors Sukuna aurait accepté pour son plaisir et...pour le sien, également.