« Dans un vrombissement caractéristique, Ryomen partit. Pour une raison qui lui était inconnue le petit Yuji eût le cœur qui se serra violemment. Son instinct de jeune enfant lui souffla que ce serait la dernière fois qu'il voyait Ryomen Sukuna de s...
HEI HEI. (SALUT, SALUT en Finnois.) Vous vous y attendez pas, hein ? BAH moi non plus.
Comme promis le tant attendu chapitre entre Sukuna et Gojo. Le chapitre fait 6015 mots autant dire de quoi vous régaler pendant un petit moment.
J'espère qu'il vous plaira et que vous vous amuserez en le lisant autant que moi quand je l'ai écris.
CONTEXTE : Cette scène se situe entre le chapitre VIII et IX.
Bonne lecture !
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Enfoncé dans le siège de sa Maserati, Sukuna slalome entre les voitures qui sont sur son chemin en cette fin de soirée.
Il n'est pas en retard et pourtant, il accélère, brûle les feux et arrive enfin à destination.
Il a sincèrement envie d'en finir au plus vite.
Il fait drifter – pour son plus grand plaisir – sa voiture de sport, met le frein à main et sors de celle-ci en balançant les clés à un voiturier qui s'empresse de les prendre en charge.
- Ne l'abîmez pas ou je vous tue.
L'homme en question devient blême se demandant si c'est une bonne idée ou non de garer la voiture de cet homme imposant, mais s'incline avant de se mettre au volant comme si vie en dépendait ; le plus prudemment possible.
Sukuna n'est pas de bonne humeur et même si le décor de ce luxueux hôtel cinq étoiles est de bon goût, il a déjà envie de déguerpir au plus vite.
Pour couronner le tout, il semblerait que l'hôtel soit réputé et beaucoup de clients sont encore dans le hall à cet heure tardive.
Les départs et les arrivés sont en train de se faire, et il se fraie un chemin jusqu'à l'ascenseur. Ce dernier met selon lui une plombe à arriver et il grogne quand les portes s'ouvrent enfin face à lui.
Une femme blonde vêtue d'un grand chapeau blanc couverte de lunettes de soleil en sort en le bousculant. Cette dernière ne s'excuse pas, mais il la rattrape par l'épaule et lui lance :
- Faîtes gaffe.
Elle hoche la tête avec empressement et continue de traverser le hall à un pas effréné comme si elle avait vu le diable.
Sukuna la suit des yeux – tout en ayant pris soin de bloquer les portes de l'ascenseur avec son bras – et s'interroge.
Il connait cette démarche perchée sur des talons aiguilles de quinze centimètres et surtout il reconnaît sans peine cette odeur de bonbon.
Son poing se serre. Il n'y aucun doute sur la personne en question et cela confirme ce que lui ont rapporté ses hommes ces dernières semaines.
Yuna semble être bel et bien de retour, et il se demande ce qu'elle faisait dans cet hôtel. Ce dernier n'appartient pas au puriste – ce qui élimine déjà une tête de la liste – mais à un clan rival dont Sukuna avait totalement oublié le nom. Il savait juste qu'un certain Geto en était à la tête et il ne comprenait pas pourquoi d'ailleurs son ami avait proposé qu'ils passent la nuit, ici, ensemble alors qu'il possédait au moins trois grands hôtels de de ce type.
