PART LI

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Fébrilement, Yuji compose le numéro de la cadette du clan Zenin puisqu'il savait qu'il y a une chance sur trois pour qu'elle décroche il ne baissa pas les bras quand il tomba pour la première fois sur sa messagerie.

Il se souvînt qu'elle l'avait menacer de ne jamais l'appeler à moins que Yuji se retrouve en danger de mort. Par ailleurs, leurs deux clans avaient passé des accords commerciaux et le jeune Nunchaku se retrouvait souvent à faire appel à leur service pour la cybersécurité de ses données.

Au bout du cinquième appel – qui irrita Yuji au plus haut – cette dernière daigna enfin décrocher.

« Itadori, je te jure que si tu n'es pas en danger de - »

« Sukuna est vivant », la coupa-t-il.

Un silence l'accueillit alors qu'il l'entendait taper frénétiquement sur les touches de son clavier.

« Tu es sûr de ce que tu avances ? Parce qu'on sait tous que tu le cherches depuis qu'il est mort. Ne me dis pas que tu as trouvé son sosie. »

« Toujours aussi confiante, Maki. Nanami en personne m'a contacté et je suis allé le voir. »

Un nouveau silence résonna alors qu'elle semblait finir de taper sur les touches de son clavier.

« Merde...alors c'est vrai. »

« Quoi ? ! T'en avais entendu parler ?! »

« Tu sais qu'on arrive dès fois à intercepter les ondes cryptées de la police, non ? J'avais entendu deux, trois rumeurs mais je pensais que c'était fait exprès et qu'ils étaient sans doute au courant qu'ils étaient sur écoute », expliqua-t-elle.

« T'aurai pu m'en parler ! »

« Et puis encore ? C'est pas parce que tu paies mes services et que l'un de mes meilleurs hacker bosse pour toi que je te dois tout. »

« Oui, oui, se calma-t-il, en attendant j'ai une question pour toi. Est-ce qu'il est possible de mettre un mouchard en intraveineuse ? »

« Techniquement oui mais ça demande beaucoup d'adresse et ça coûte extrêmement cher. Pourquoi tu veux tracer qui ? »

« Personne mais je pense que Sukuna est surveillé et qu'il a certainement un micro sur lui. »

« Dans sa prothèse tu veux dire ? »

« C'est possible ? » questionna-t-il.

« Tout est possible dès qu'on y met de l'argent et je suppose que mettre un micro dans une prothèse doit être un jeu d'enfant. J'aimerai bien recruter le gars qui a fait ça. »

Yuji soupira bruyamment laissant paraitre son mécontentement.

« Quoi ? Je viens de le deviner avec toi et je trouve que c'est une excellente idée. Je suppose que tu veux savoir si on peut mettre la main sur ce micro et ce mouchard, n'est-ce pas ? »

« Exact et au plus tôt. »

« Est-ce que j'ai déjà été en retard ? Saleté de mafieux, va. Je vais prévenir Toji parce qu'au vu de l'heure il doit encore dormir. »

« Bien merci, envoie-le ici. »

« Je rêve ! Tu mériterais mes poings dans ta gueule, ça te ferait du bien ! C'est pour ça que je déteste vous avoir au téléphone, vous les mafieux ! Toujours en train d'ordonner et d'exiger alors que sans nous, vous serez dans la merde. »

« Je ne voulais pas te mettre en colère, Maki-senpai. »

« Itadori, finis d'écrire ton testament. »

Flawless fireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant