Polygamie En Afrique (Terminée)

Chapitre 45

Salam alaykoum

Dans la peau de Maïmouna

Rayan : je dois te parler !

Que vas t-il me dire ?

_Oui je t'écoute !

Je venais de finir d'habiller le bébé je le laisse se reposer pendant ce temps j'écoute ce que son père a à me dire.

Il s'approche plus près de moi et me tiens la main.

_Mayi tu sais que tu es ma cousine n'est ce pas ?

_Pitié me dis pas que tu me vois comme t'a sœur on est mariés.

Lui : *lâche un petit rire* non c'est pas le cas, ça n'a jamais été le cas. Ta mère non plus ne nous as pas épargné comment voulais tu que je te vois comme ma sœur sous toutes les plaisanteries de ma tante.

_Tu t'en rappelles ?

Lui : je n'ai jamais oublié un seul moment que j'ai passé avec vous. C'était mon enfance et mon adolescence on oublie pas ces moments là.

D'accord c'est rassurant de savoir qu'il ne m'a jamais considéré comme une sœur. Car moi non.

Lui : je disais, tu es ma cousine et tu sais bien que jamais je te ferai du mal ne serait-ce que par affinité pour ma tante qui a su prendre soin de moi dès mon jeune âge. Je ne pourrai jamais faire du mal à sa fille tu le sais ça !

_Oui Rayan !

Il relâche mes mains et les pose se mes épaules pour que nos regards se confondent.

Lui : maintenant tu es ma femme. La façon dont s'est déroulé notre mariage et les circonstances dans lesquelles tu m'as trouvé, je pense bien que c'est pas totalement ce que tu espérais, donc je te dirais de pas trop sombrer dans la tristesse ou le désespoir d'accord ?

_D'accord.

Lui : *relâche mes épaules* l'état dans lequel tu m'as trouvé est loin d'être celui dans lequel j'entendais une épouse.
D'abord la mère de mon fils est partie, ensuite mon autre femme est dans un pitoyable état.
Je ne suis pas d'humeur pour l'instant à t'apporter ce dont tu espérais après ton mariage. Je ne sais pas si tu me comprends Mayi, mais notre relation ne sera pas comme celui du mari et de la femme pendant encore quelques jours. Mais je te promets que ça ne durera et que je serai très vite à toi dès que je récupérerai un peu mes esprits qui sont embrouillés en ce moment.

Il avait le regard ailleurs et essaie par tout les moyens de me convaincre alors que je sais déjà comment il se sent, mais je décide tout de même de faire la sourde oreille.

_*voulant être certifiée d'où il en vient* on ne sera pas comme mari et femme ?

Lui : je vais être plus direct, mon temps, mon attention, mon amour, ma tendresse, ou d'autre façon dont se comportent les couples, les rapports, baisser et autre, je promets de t'offrir tout ça un jour, qui n'est sûrement pas lointain mais pas maintenant, pas aujourd'hui.

Là je suis très bien certifiée et surtout je le comprends, mais je vais surement pas lui montrer ma sympathie au risque que cela ne dure trop longtemps.

_*d'une mine triste* d'accord !

Lui : ne réagi pas comme ça s'il te plaît ça va pas durer je te promets.

_Ok !

Il m'approche de lui et me colle ma tête contre son torse, je lui enlace les hanches de mes bras.
Pour quelqu'un qui ne voulait pas être trop près de sa femme c'est gagné. On pourrait pas être plus près qu'à cet instant précis.