Chapitre 86

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Salam alaykoum

[.....]

Dans la peau de Maïmouna

J'ouvre les yeux avec beaucoup de difficultés aveuglée par la lumière.

Petit à petit, je reprends mes esprits et me souviens des derniers événements et surtout je me rends compte que je suis dans une pièce qui m'est inconnu.

Ni l'hôpital, ni ma chambre, ni celle de mon mari. Où alors ?

Bonne question à laquelle j'exige une réponse au plus vite.

Alors que je questionnais, je vois à côté de moi un homme. Oui vous avez compris quand je dis homme, ce n'est pas mon mari.

Je sursaute et me lève du lit.
Les pieds posés par terre, je me rends compte que je suis en sous-vêtements. La goutte d'eau qui fait déborder le vase.

L'homme se remue, en ce moment, je me rendis compte qu'il ne dormait pas. Il me regarde amusé de la situation et rit.

_Qu qui es-tu ?

Lui : ton amant.

Je prends vite le drap et enveloppe mon corps avec.
Je suis dans un cauchemar c'est sûr.

_Comment se fait-il que je sois ici, où sommes-nous et toi qui es tu ? Qu'est-ce que tu me veux. Comment je suis arrivée là !
Putain je vais devenir folle à force de ne pas avoir de réponse.

Lui : je suis ton amant et tu es dans ma chambre.

_Je suis morte c'est ça ?
Bordel pourquoi tu ne fais que répéter la même chose ?
Je suis foutue !

Lui : en effet !

Il se lève aussi en sous-vêtements et me tend un texte.

Lui : lis-le à haute voix !

_Fichu mec, si tu crois que tu vas me donner des ordres, tu te fourre le doigt dans l'œil.

Lui : *m'étrangle le coup* si tu ne lis pas tout de suite ce fichu texte, tu va connaître ma véritable identité avec tous les mauvais caractères que je comporte et tu ne pourras jamais rentrer chez toi.
Alors soit gentille petite et obéi *me colle le papier à la figure*

Tout mon corps s'est mis à trembler. Les mains tremblantes, je pris le papier et lis ce qui est marqué à voix haute.

_Depuis le premier jour où je t'ai vu, j'ai su que tu étais l'homme de ma vie, mon amour, ma joie de vivre. Dès le premier instant, mon cœur ta choisi, il s'est manifesté à sa manière. Des battements, oui des battements.
Ces battements qui raisonnaient dans mon corps à chaque fois que je te voyais. Ton humour joyeuse et contagieuse qui prenait possession de moi à chaque fois que j'étais en ta compagnie. Ces moments magnifiques que j'ai passé avec toi depuis notre première rencontre. Quand j'y repense, je souris, je me demande comment aurait été ma vie si je ne t'avais pas rencontré. Sans doute ennuyeuse. Être une femme désirée parmi deux autres par un seul homme, c'est une perte de temps alors qu'avec toi, c'est juste toi et moi. Oui je t'aime Hamid, je t'aime je te le dis haut et fort je suis amoureuse de toi, je t'aime comme une folle dingue.

L'homme : je t'aime aussi Maïmouna. Ma Mayi chérie, ma Mouna d'amour, Maïmouna mon bijoux. Je t'aime aussi comme un fou.

Sous les menaces de cet homme, j'ai lu le contenu de ce papier sans vraiment savoir de quoi il s'agit tellement j'étais prétrifiée par la peur. Mais lui, quand il se prononça, j'eu une petite idée sur ce que je venais de lire. Un coup monté, un grave coup monté.

Sans que je ne puisse demander d'explications, il me force à enfiler de nouveaux vêtements et me bande les yeux tout en m'attachant les mains aussi

_S'il te plaît laisse moi partir, je t'en supplie.

Polygamie En Afrique (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant