Polygamie En Afrique (Terminée)

Chapitre 54

Salam alaykoum

Dans la peau de Maïmouna

Je me réveille après une nuit très agitée, toujours dans les bras de Rayan qui me cajole encore, il ne  dort pas.

Je me redresse à être face à lui, il me regarde à la recherche de je ne sais quoi sur mon visage. Un sentiment peut-être !

_Salam alaykoum !

Lui : alaykoum Salam !

Je baisse le regard, il pose sa main sur ma joue qu'il caresse.

Lui : comment tu te sens ?

_Je vais mieux !

Je me suis beaucoup agitée la nuit, la douleur m'empêchait de dormir trop longtemps.

Lui : tu peux te lever ?

_Je verrais ça plus tard. Tu peux m'appeler ta tante ? Je n'ai pas eu des nouvelles de mon bébé depuis la journée. Je sais pas s'il pleure, s'il n'est pas malade.

Lui : ok ! Attends que je cherche mon téléphone.

Il se lève pour la salle de bain, me faisant dos. Avec un simple boxer. Je le mate bien comme il me regarde pas.
Quand il revient je baisse les yeux.

Lui : arrête je sais que tu me regardais. Ne fait pas la sainte !

_Je te regardais pas ! Pourquoi regarder ta face derrière quand celle de devant est plus jolie.

Depuis hier je suis un peu plus différente quand il est question de gênance.

Lui : merci pour le compliment, et arrête de mentir.
Tiens !

Je prends le téléphone et appelle maman.

Conversation téléphonique

Maman : Salam alaykoum mon fils.

_Alaukoum Salam maman, c'est moi !

Elle : ah d'accord, comment ça va ?

_Tout va bien, et vous tous, comment vous portez-vous ?

Elle : tout le monde va bien.

_Majid, il pleure pas trop, il va bien ?

Elle : il va bien ne t'inquiètes pas.
Où est tu, plutôt où êtes vous ? Vous étiez censé être là à la maison.

_Rayan ne voulait pas !
On est à l'hôtel !

Maman : vous avez gâché les règles. Même si vous deviez dormir dans la rue, il était sensé y avoir le tissu blanc avec vous. Comment je fais moi maintenant. Passe moi ton idiot de mari !

_*lui tends le phone* elle veut te parler.

Il le prend et discute avec elle.

Lui : ne vous en faites pas ma tante, elle nous a tous honoré.
Et puis le drap est blanchâtre, vous pouvez venir le chercher.

Il raccroche après quelques phrases de plus et me fait face.

Lui : elle va venir avec quelques vêtements de rechange.

_On reste combien de temps ici ?

Lui : aussi longtemps que tu le voudras, j'avais opté pour quelques, mais si ça te conviens pas on pourrait rentrer aujourd'hui même.

_Non restons quelques jours.

Lui : ok !
Viens on va se lave en attendant !

_Ensemble ?