Polygamie En Afrique (Terminée)

Chapitre 35

Salam alaykoum

Dans la peau de Hadja Safourata.

Me voilà couchée sur le lit un voile sur la tête attendant l'arrivée de mon mari. Quel ironie.

Ce dernier ne tarde pas à faire son entrée dans la pièce, la tête haute sur de lui.

_Tu vas dormir ici ?

Lui : ouais, c'est ma chambre ! Et puis on est maintenant mariés.

Maintenant que nous sommes mariés, je n'ai plus rien à perdre. Même si on arrivait à se séparer le daron ne va sûrement pas me renier car j'aurais ténu sa parole.

J'ai encore tout ce maquillage sur moi et aussi les mèches qui recouvrent ma tête. Il va qu'à même pas tenter quelque chose avec cet accoutrement que j'ai.

Lui : *enlevant le voile qui recouvre ma tête* tu me défais  ça demain t'a compris ?

_Quoi donc ?

Lui : *passant sa main dans ma chevelure artificiel* ça et aussi tout ces ongles.

_Non !

Lui : si, j'aime pas !

_*m'éloignant de lui* eh ben Ahmed, tu vas aimer parce-que c'est ça mon quotidien, en aucun cas je ne changerai surtout pour mon ''mari'' *dis-je en mimant les guillemets sur le mari*

Il commence à répliquer quand je lui tourne dos et me couche, faisant semblant de dormir.

Lui : j'imagine que t'es pas au courant mais il y'a quelques règles qu'on devra établir, tant que tu vivra sous mon toit ces choses ne seront pas Les biens venues.

Ah si je comprends bien il va me renvoyer chez les darons si je refuse de l'obeir. Bien joué Ahmed, tu viens de m'ouvrir les portes.

Qu'à même il n'avait pas d'autres choix que se coucher à côté de moi, essayant de m'enlacer par derrière.

_T'avais pas dit que t'aimais pas ma chevelure, pourquoi te colle tu à moi alors ?

Lui : parce-que t'es ma femme.

_Ah donc si je comprends...

Lui : *me coupant* tais toi bon sang et laisse toi faire.

Il m'a pas laissé dormir, il me touchait de partout à chaque fois, sauf que je j'aurais aimé que ça soit mon Abdoul et non ce gars là.

Dans la peau de Rayan

Quelques jours sont passés nous voilà déjà Dimanche et j'ai toujours pas repris le travail, en y pensant je devrais peut-être.

C'est pas qu'il n'y a personne là bas qui supervise tout. Non, si il y'a mon pote Nourdine qui gère pour moi. Je devrais peut-être demain aller jeter un coup d'œil.

Pour l'instant je me prépare à recevoir mes potes qui passeront dans les prochaines heures.
Il est 13 h, je demande à Mariam de cuisiner quelques chose pour eux.

Elle sourit. Cette dernière est isolée ces derniers temps, car je ne lui accorde aucune attention. Comment lui accorder de l'attention, je ne sais même pas pourquoi je n'arrive pas à la regarder. Dès que mes yeux se posent sur elle, ça me pousse à les tourner ailleurs.

C'est comme avec Selma avant, sauf qu'avec elle quelque chose me poussait à la fuir, alors que là, ça vient tout droit de moi.
Enfin je crois.

Ils vont passer dans l'après midi. Je demande donc à ma femme de préparer quelques chose pour eux. Ils ne passent pas souvent à la maison depuis que je suis marié, je dirais même jamais presque. Sauf qu'on se retrouve toujours dehors vous le savez ça.