Chapitre 88

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Salam alaykoum

Dans la peau de Maïmouna

À midi, je suis allée chercher les enfants à l'école. À mon retour j'ai rejoint Biba dans la cuisine qui était entrain de préparer le déjeuner.

Je la regarde de la tête aux pieds, et opte pour une mine effrayante et terrifiante ne faisant point ressortir autre sentiment que celui de la colère et tout ce qui rime avec fureur sur mon visage.
Je l'appelle d'un ton qui fait flipper.

_Habibatou !!!

Elle lève les yeux et croise mon visage rempli de colère.

_Ta cousine Leïla était un membre de notre famille, jamais elle n'est allée à la rencontre de nos dires. Mais toi, le comportement que tu adopté me déplaît beaucoup.
As-tu au moins demandé à Leïla comment il fallait gérer cette maison ? Qui et qui il faut écouter ?

Elle : je ne vous suis pas ma tante, excusez-moi soyez plus clair s'il vous plaît !

_J'ai discuté avec une fille bien plus âgée que toi, majeure et elle saura être bien plus responsable que toi tu ne l'as jamais été, et que tu ne le sera jamais. Tu es virée !

Elle arrête ce qu'elle faisait et s'abaisse à mes pieds.

Elle : *me tient les pieds* non non madame ! Ma tante s'il vous plaît ne me virez pas.
Dites-moi ce qui ne vous plaît pas dans mes actes, comportement et dires, je changerai je vous promet. Mais ne me renvoyer pas. Mes petites sœurs comptent toute sur moi, nous sommes orphelines des deux parents *laisse couler ses larmes* s'il vous plaît !

Exactement ce que je vous voulais.

_Tu ne le sais peut-être pas, mais dans cette maison je suis la seule autorisé à renvoyer qui que ce soit, après Rayan bien entendu. Ou ma tante aussi mais certainement pas les deux autres. Alors si l'une d'elles te fais une quelle conque menace pour me désobéir, ne prend pas l'intéressé au sérieux, dis moi le coup monté et ne crains surtout rien. Tant que je ne donne pas mon accord, tu ne seras pas renvoyée.

Elle : oui madame !

Je doute fort qu'il me reste encore ce droit après la pagaille que Safourata a semé entre Rayan et moi, je sais juste que je lui faire croire ça pour parvenir à mes fins.

_Maintenant dis moi, quand je te commissionnais et que tu durais est-ce vraiment Selma qui te retenait ou Safourata qui te disais de me dire que c'est ta tante Selma qui te retenait ?

Elle : c'est tante Safourata qui m'avait donné de l'argent pour accuser Selma.
Si j'ai bien compris, je crois qu'elle essayait de semer le désaccord entre vous et tante Selma pour des raisons qui m'échappent.

_Merci ! Elle t'avais donné combien ?

Elle : 200 milles.

_Je te donne 100 milles pour te remercier de ta franchise, et 200 milles si tu dis toute la vérité de ta propre bouche à Selma. Ainsi que tout coup monté que tu as observé.

Elle : vous n'êtes pas sérieuse ma tante !!?

J'ouvre mon sac et compte les cent milles pour lui remettre.

_C'est le merci !
Dis la vérité à Selma et tu auras 200 milles, et si cela fait effet, tu auras 200 milles en plus. Ce qui te fera 500 milles.
Mais je te promets rien, c'est Seulement si cela la fait réagir, si non tu devra te contenter de ce que tu as.

Elle : merci beaucoup ma tante, je vous remercie infiniment.

_Fais ce que je te demande, dénonce quand tu vois un mal se préparer et tu bénéficiera souvent de moi.

Polygamie En Afrique (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant