Chapitre 39

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Salam alaykoum

J'ai passé une très dure nuit, je n'ai pas fermé l'œil d'une seconde. C'est ne n'est pas non plus ma mère que je peux appeler pour me rassurer.

C'est à 6 h quand la clarté commence un peu à apparaître que je peu me rendormir. N'empêche que je me fais réveiller par des mains qui me secouent, j'ouvre les yeux et vois Rayan habillé prêt à sortir.

Lui : tu as passé la nuit ici, pourquoi ? Tout va bien ?

_À ton avis *remettant la couverture sur moi*

Il s'assoit à côté de moi juste au niveau de mes pieds, je les décalent pour qu'ils ne soient pas en contact avec lui. Il voit bien mon manège.

Lui : *faisant ressortir mon visage* c'est à propos du cauchemar ?

_... *évitant son regard*

Lui : je pensais que c'était encore un de tes manèges pour attirer mon  attention et ma tendresse.

_Même si c'était le cas tu n'étais pas censé me repousser ainsi, je suis pas venue te supplier de m'épouser figure toi.

Il essaie de toucher je ne sais quelle partie de mon visage, sauf que je projette sa main avec la mienne pour qu'elle ne m'atteigne pas.

_Vas t'en Rayan je n'en ai plus besoin.

Il se lève et part à ses occupations.
La seule chose qui fait que je reste encore dans cette maison est le bébé que je porte en moi. Son bébé qui fait que je reste encore avec lui malgré tout ce qu'il me fait traverser.
Je me suis décidée, après mon accouchement je demande le divorce j'en ai mar.
Mais avant, je décide de rendre son argent à cette Charlatane qu'elle arrête de hanter mes rêves.

Je me lève arrange bien le divan et pars prendre une douche, je fais ma toilette, me brosse les dents, m'habille et sors la voiture pour d'abord aller petit déjeuner.
Ensuite je vais chez cette sorcière. Chez elle est très éloigné de la ville. Je roule 1h 30 pour enfin apercevoir le chemin qui mène vers sa maison.

C'est moi ou chez elle est devenu un peu plus distant pour moi.
Je roule une bonne trentaine de minutes sans apercevoir son bâtiment. Je commence alors à demander. La personne que j'arrête pour lui poser des questions me dit ne jamais avoir entendu parler d'elle. La deuxième aussi, idem pour la troisième, quatrième, cinquième et sixième.

Utiliser le GPS fut ma dernière option. Je le sorti dans ce cas, et oui je m'étais un peu éloigné, je me rapproche. Toujours rien, pas de sentier pour me montrer le chemin que j'ai l'habitude de prendre.
C'est alors là que la peur commence à m'envahir, une peur pareille que celle de la veille.
Aurai-je rendu visite à quelqu'un qui n'a jamais existé pour faire du sale boulot ? Non pas possible, ce n'est pas possible.
Elle s'est caché c'est sûr.

Je me mets alors à trembler comme une feuille.
Je veux quitter cet endroit à tout prix. Dans quoi je me suis fourrée merde.
J'appuie sur l'accélérateur pour échapper à ce lieu maudit avec les mains tremblantes.

Je me demande pourquoi cela tombe sur moi, quand sans pouvoir m'en apercevoir je me vois percuter un homme avec la voiture virant à toute allure, l'homme se retrouve propulsé de l'autre côté.

Oh non pas ça, je fais quoi, je cour, je le sauve, je fais quoi ?

Il y avait du monde, énormément de monde. Qui s'approchent de moi quand je gare la voiture dès que je descends, des hommes m'attrapent.

D'entre eux : on va te tabasser à mort.

_Non, pas ça, j'ai pas fait exprès. Emmenons le à l'hôpital.

Polygamie En Afrique (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant