Chapitre 22

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Salam Alaykoum

Dans la peau de Selma

Tout va mal, tout a basculé Rayan a changé, Mariam a détourné son attention vers elle, elle l'a ensorcelé, si seulement je pouvais rompre ce sort.
Avec mon amour que j'éprouve en vers lui je pourrai rompre ce sort, mais son esprit est tellement embrouillé qu'il ne veut plus me voir.

À cette heure mon chauffeur dort sûrement, je ne peux donc pas raccompagner mes amis. J'installe Moussa et Salma dans ma chambre, l'un sur le canapé l'autre sur le lit.
Aïcha et moi on occupe une des chambres de libre, et les deux personnes que je ai le plus en ce moment occupent la derrière chambre de libre. Cette maison a  5  chambres, mais tellement grandes chacune qu'on pourrait avoir 2 lits et qu'il y reste de l'espace où circuler aisément.

Je voulais qu'il me répudie, et c'est toujours le cas.
Mais comment faire s'il refuse, il me prends même pas au sérieux.

Dans la peau de Rayan

Le matin, je me réveille, avec une sensation un peu lourde dans mon cœur, je ne sais pas ce que je fais ici, j'étais censé rester avec Selma mais que faire si elle même ne veut pas de moi. Rien du tout.

Avec tout ce qui s'est passé hier j'ai envie de rester à la maison et ne surtout pas aller à l'usine, mais y'a des travaux là bas que je dois forcément effectuer.

Je regarde l'heure, il est 07:04
Je secoue Mariam, elle se remue un peu avant de me dire de la laisser dormir tranquille.

_Si tu veux bosser, bouge ta race ou alors reste là à dormir moi je m'en vais.

Elle : hummm j'arrive.

_*me lève* c'est pas la peine de faire le petit dèje tu es déjà en retard !

Même me baignez dans ma baignoire j'ai peur de capter à nouveau ce truc qui provoque les picots.
Je vais dans une des bain  libre prendre mon bain ensuite m'habiller, je vais dans la chambre de Selma, quand j'ouvre la porte je la vois couchée sur le canapé entrain de dormir, son frère sur le lit dormant aussi. Je m'approche plus voir si elle n'est pas malade d'habitude elle ne dort jamais jusqu'à cette heure.
Vous vous dites certainement pourquoi je me souci d'elle après ce qu'elle m'a fait hier, je suis toujours fâché mais mon cœur lui reste intact, je ne peux pas partir et l'ignorer ainsi.

J'avais pour intention lui caresser la tête et poser le dos de ma main sur son front pour détecter une certaine fièvre au cas où.
Quand je m'accroupis à son niveau, je remarque ses tresses, ce ne sont pas les même que la nuit dernière.
En temps normale j'aurais conclut qu'elle s'est faite de nouvelles tresses, mais je me rappelle que Salma était là hier, elle n'est donc pas repartie.

Je me lève directe, si c'est Salma, alors où est ma femme ? Elle ne s'est pas enfuie j'espère !

Je cherche pour voir où elle est, c'est ainsi que je vois Aïcha assise sur un fauteuil au salon je lâche un ouf, elle a pas du partir et les laisser qu'à même seuls ici.

Je vais dans la salle à manger où je la vois placer les couverts. Je souris en la voyant avec cet air mignon qu'elle a.
N'empêche que mon sourire disparaît en me remémorant des événements de la veille.

_Selma ?

Elle : *me regarde du coin de l'œil*...

_Salam !

Elle : salam !

On ne résiste jamais à un Salam qu'on soit fâché, en colère, ou autre chose..

_À propos d'hier...

Elle : le petit déjeuner est prêt !

_N'abuse même pas de ma patience.

Elle : Rayan, je t'ai demandé le divorce, tu me la pas accordé alors s'il te plaît ne me chauffe pas encore les nerfs.

_Tu n'est qu'une pauvre gamine tu croix que je vais te prendre au sérieux !

Elle : cette même gamine a su te dire oui pour la vie si je me trompe pas, elle te demande aussi le divorce !

_Oui pour la vie n'a qu'une signification, je vais pas te laisser à seulement quelques mois de mariage, ça fait même pas 4 mois qu'on est marié.

Elle : bon appétit *partant*

Je sais bien qu'elle ne pense pas réellement ce qu'elle dit, pas vous ?
Je vais tout de même pas la laisser partir chez ses parents en si peu de temps. Je prends le petit dèje et m'en vais bosser.

Je m'assure bien d'envoyer un agent de la santé inspecter ma maison j'appelle aussi un menuisier pour régler mon lit. 

À 16 h, je fini tout travaux et rentre chez moi. J'ai pas arrêté de penser à Selma toute la journée, la petite j'en ai assez de la faire souffrir, pourtant je me retient aussi d'aller la voir.
Si je n'arrête pas de suite cette comédie, je risque de la perdre.

Je vais dormir avec elle aujourd'hui qu'elle ne se sente pas seule.

Quand j'arrive chez moi, je gare la voiture et entre à l'intérieur. Je vais directe me changer et direction la salle à manger. J'ai trop faim en ce moment, je n'ai rien pu avaler de la journée, mon cœur, c'est comme s'il ne faisait plus partir de mon corps.

‘viens me servir ’ c'est si tout va bien entre nous,  n'a t-elle pas raison en disant que j'ai des mains ? Bah on va voir ça, si je vais hésiter à me servir avec cette faim qui me ronge l'estomac.

Quand je fini, je vais inspecter presque toute la maison à la recherche de Selma que je ne trouve nulle part. Encore une fois, la peur s'accapare de moi croyant qu'elle a fuit.

Non mais il faut que ça s'arrête ce truc.

_SELMA ? *après une minute* SELMA ?

De là où j'suis arrêté, je la vois sortir de la salle de bain.

Elle : oui ?

_Tu es là toute seule avec la porte grandement ouverte, si quelqu'un entre et vole des choses tu fera quoi ?

Elle : merci, de ne t'inquieter que pour tes meubles, merci de ne surtout pas t'inquieter que quelqu'un vienne me faire du mal.
Et au cas où tu l'aurait oublié, la maison est sécurisée par ce cher gardien qui ne laissera entrer personne sans autorisation. *dit-elle avant de partir*

Elle passe à côté de moi pour rejoindre sa chambre quand j'attrape son poignet.

_C'est quoi toute cette haine ?

Elle : elle est issu de ton ignorance *libère sa main* Rayan pour l'amour de Dieu laisse moi partir chez mes parents !

_Tu semble oublier être mon épouse ?

Elle : oui, à force de m'ignorer tout le temps et me laisser seule j'ai oublié être l'épouse de qui que ce soit.
Je ne te sers à rien, pour tout et n'importe quoi c'est Mariam, tu ne dors qu'avec elle. Et quand me vient le besoin d'être comblée tu me repousse comme un vulgaire déchet...

_Encore cette histoire ?

Elle : oui encore cette histoire, la façon dont tu as exprimé ton désagrément M. Rayan, aucune femme n'aimerait cela.

_Je dors avec toi aujourd'hui ça te va ?

Elle : *me foudroie du regard* répète !

_Je...

Elle : *me coupe* je n'en ai rien à foutre.

_Selma, tu vois la façon dont tu me parle ? Ne me force pas à te montrer qui je suis réellement, je peux être très violent tu ne peux même pas imaginer.

Elle : j'en ai toujours été sûr !
Eh bien tu sais Rayan, comment je qualifie les hommes violent avec leur épouses ? Des lâches ! *s'en allant pour de bon*

Elle ne fait qu'empirer les choses.

Polygamie En Afrique (Terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant