Chapitre 5

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Me voilà paraît de ma perruque, ma robe, un gilet ainsi que de mes chaussures prête à entrer entre les murs de la prison prêtre à rendre visite à Matteo Dela sous une fausse identité.

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Plutôt pratique de faire partie de la police, durant cette semaine j'ai réfléchi à comment duper tout le monde et je me suis crée une fausse carte d'identité, ainsi qu'un faux fichier judiciaire sur une demoiselle nommé Sophia Dela, me faire passe...

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Plutôt pratique de faire partie de la police, durant cette semaine j'ai réfléchi à comment duper tout le monde et je me suis crée une fausse carte d'identité, ainsi qu'un faux fichier judiciaire sur une demoiselle nommé Sophia Dela, me faire passer pour la nièce du patron de la boîte, ça c'est du génie.

J'arrive dans l'enceinte de la prison, je passe d'abord sous un portique de détection que je passe avec succès.

«Arrêtez-vous et écartez vos membres » s'exclame une femme aussi aimable qu'une porte de prison, on note l'ironie.

Je me stoppe et elle se met à me tapoter de partout pour vérifier que je ne cache rien.
Une fois qu'elle n'a vu que je n'avais rien, elle se met derrière son ordinateur et me demande ma carte d'identité.

«Qui souhaitez-vous voir ? » dit-elle.

«Matteo Dela » dis-je.

«Il ne peut recevoir que sa famille, pas une.. » dit-elle en me regardant de haut en bas alors que je la coupe.

«Je suis sa nièce » dis-je faussement «Regardez sur ma carte d'identité vous verrez qu'on porte le même nom et que c'est assez scandaleux encore aujourd'hui de juger quelqu'un pour sa tenue » dit-elle alors qu'elle devient gênée.

Et voilà comment accéder à toutes vos demandes, mettez vos interlocuteurs dans l'embarras face à une vraie vérité.

«Tenez » dit-elle en me rendant ma carte «Une personne va venir vous chercher».

«Je vous remercie » dis-je alors qu'un homme arrive et me fait signe de le suivre.

Il n'y a pas à dire l'ambiance qui règne ici est glaçante.

Les portes avec un pass pour y accéder se succèdent et je constate qu'effectivement le prisonnier est vraiment en sécurité ici.

«Veuillez entrer et vous asseoir, vous n'avez pas le droit de vous levez, de toucher ou d'enlacer cet homme » dit-il «Si il y a le moindre soucis appuyé sur ce bouton » dit-il en me montrant un bouton au coin de la table «Vous avez le droit à vingt minutes pas plus » dit-il en fermant la porte derrière lui alors que je me retrouve seule dans une petite pièce grise.

J'enlève mon gilet afin d'abuser de tout mes atouts et je regrette amèrement la chaleur de la pièce doit être d'environ 10 degrés.

Un bruit de serrure automatique se fait entendre et voilà que Matteo Dela fait son entrée en me regardant interrogé.

Il s'assoit et me fixe.

«Vous n'êtes pas ma nièce » dit-il.

«Non je ne le suis pas » dis-je en souriant.

«Vous me voulez quoi ? » dit-il en regardant mon décolleté.

«Je ne sais pas comment dire ça » dis-je en enroulant une mèche autour de mon doigt.

Jouer une bimbo sans cervelle, sera à cocher dans la liste des choses que j'ai faite.

«Dis-moi tout ma belle » dit-il dans un sourire sale.

«En fait, j'ai comment dire.. un fantasme » dis-je d'une voix horrible qui le fait sourire.

«Continue » dit-il.

«J'aimerais me taper le chef de la Mafia » dis-je alors qu'il perd son sourire «Et il n'y a que vous aujourd'hui qui sache réellement qui il est » dis-je.

«Si j'étais toi je ne m'approcherais pas de ce type » dit-il.

«J'en ai vraiment envie » dis-je en me mordant la langue «Vous ne savez pas où je peux le trouver ».

«Non, c'est un homme qui bouge partout » dit-il.

«Je suis sûr que vous savez où il a l'habitude d'aller » dis-je en m'accoudant sur la table ce qui dévoile encore plus ma poitrine qu'il vient reluquer, sale porc.

«Qu'est-ce que j'y gagne moi » dit-il.

«Ce que tu veux » dis-je dans un regard mielleux.

«Ce que je veux » dit-il dans un rire mauvais.

«Tout ce que tu veux » dis-je.

«Tu passes sous le bureau » dit-il.

«Je sais que je ne suis pas très intelligente, mais j'aimerai d'abord réaliser mon souhait et ensuite je reviendrai vers toi si tu ne m'as pas menti » dis-je.

«Qui me prouve que tu reviendra » dit-il.

«Il faudra bien que je revienne chercher ça » dis-je en attrapant un string que j'avais caché dans mon gilet que je fais semblant d'enlever alors que je le jette à ses pieds.

Il le regarde, l'attrape et sourit.

«Alors ? » dis-je «Est-ce que grâce à toi je pourrais réaliser mon fantasme et je pourrais réaliser le tien ? » dis-je dans un sourire charmant.

«Il a un night club sous un faux nom de patron appelé le Zambie à Brindisi, c'est assez loin de là » dit-il.

«Peu importe si tes informations sont vraies alors je reviendrai vers toi » dis-je en remettant mon gilet sous ses yeux de pervers.

Je me lève, me dirige de ma plus belle démarche vers la porte et frappe contre la vitre.

«À bientôt tonton » dis-je alors qu'il me regarde de haut en bas en mordant ses lèvres.

La porte s'ouvre et je sors rapidement.

«Tout s'est bien passé » me demande le gardien de prison.

«Parfaitement » dis-je sournoisement.

Nous repassons les vingtaines de portes et je sors rapidement en soufflant, ce que les hommes peuvent être faibles.

D'accord, le Zambie a Brindisi,  j'espère que se bâtard ne m'a pas menti.
Dans tout les cas, ça me fera une sortie loin de Florence, mais j'aimerais surtout que ça soit vrai.

Je prends le bus qui vient d'apparaître pour rentrer chez moi et une fois assise dedans, je vais sur une compagnie aérienne pour réserver le prochain vol pour le sud de l'Italie.

Une fois chez moi, j'enlève tout et je pars sous la douche enlever tout ses regards sur moi dégueulasse.

J'enfile un jogging et un t-shirt large et j'achète un billet qui me fait partir demain à 5h30 du matin.

Voila le chapitre 5, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Livia Mancini et le Joker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant