Chapitre 63

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Des bruits de pas dans le couloir me sortent de mon sommeil qui était plus que léger.

Je sais qu'il s'agit d'Alessandro puisque ça fait deux nuits que je l'entends quitter sa chambre pour faire je ne sais quoi.

Je décide de me lever et d'ouvrir la porte discrètement pour le voir quitter le couloir et se rendant vers la cuisine.

Je sors de la chambre et je me mets à le suivre discrètement.
Une fois dans la cuisine, je le vois dehors en pleine nuit se dirigeant vers une partir du jardin que je n'ai jamais exploré.

«Mais qu'est-ce qu'il fou » dis-je à moi-même.

Je sors par la porte de la cuisine et je prends la même direction que lui et directement je regrette de ne pas avoir mis de chausson et de gilet, mon débardeur et mon short ne correspondent pas trop à la saison, mais je n'ai que mes affaires d'été ici.

Je descends les petites marches pour arriver vers une cabane au loin alors que je le vois entrer dedans.

«Qu'est-ce que tu caches» dis-je alors que je me dirige rapidement vers cette dernière pour espérer gagner un peu de chaleur.

Une fois dedans je comprends de quoi il s'agit quand j'entends des chaînes et des cris plus bas.

Je descends les escaliers et je tombe sur une cellule ouverte avec Alessandro et Angelo enchaîné par les mains.

«Ah je comprends mieux » dis-je en rentrant dans la cellule alors que les deux hommes tournent leur tête vers moi.

«Je peux savoir ce que tu fiches ici ? » dit-il.

«Je te retourne la question » dis-je en lui souriant.

«Coucou Angelo » dis-je en me mettant en face de lui «T'es pas en bon état, c'est drôle les rôles s'échangent » dis-je.

«Et toi tu parles plus que quand tu étais attachée comme une putain » dit-il.

«Peut-être, mais aujourd'hui c'est toi la putain » dis-je.

«Je savais pas qu'on était sous les tropiques » s'exclame l'autre.

«Moi non plus, mais vois-tu le Joker j'ai pas vraiment de pyjama adapté à la saison » dis-je «Bon alors revenons au principal, où est mon cher et tendre père » dis-je.

«Oh il y a de l'eau dans le gaz » s'exclame Angelo en nous regardant à tour de rôle «Le joker » dit-il en riant.

«Bon je n'ai pas toute la nuit » dis-je en croisant mes bras, pour montrer mon impatience, mais aussi pour me réchauffer.

Je sens quelque chose se poser sur mes épaules, mais je finis par enlever son gilet en lui redonnant en lui souriant.

«Bien je t'écoute » dis-je à Angelo qui me sourit.

«Tu veux savoir quoi » dit-il.

«Angelo » dis-je en tapotant sa joue «Gallo, ou est-il ».

«Je sais pas » dit-il.

«Alors ça tu vois ce n'est pas une réponse » dis-je.

«Ça fait presque 5 jours que ton petit copain vient me poser cette question » dit-il «Je ne sais pas ».

«Moi par contre je sais deux choses » dis-je «La première c'est que tu mens et la seconde c'est que tu n'es pas assez blessé » dis-je en attrapant un couteau que je viens agiter sous ses yeux.

«Repose ça Livia » s'exclame l'autre à mes côtés alors que je ne l'écoute pas.

«Alors que dirais-tu si je te coupais je sais pas moi ? Un doigt, trop classique. Une oreille ? Non trop connu. Oh mais j'ai trouvé, ça » dis-je en pointant ses bijoux de famille alors que je le vois perdre son sourire.

«C'est dingue à quel point vous êtes attachés à ça » dis-je «Bon alors tu ne sais toujours pas où il se trouve » dis-je.

«Non » dit-il.

«D'accord » dis-je en mettant mon bras en arrière pour lui planter le couteau.

«Non attend» dit-il alors que je me stoppe avant le massacre.

«Oui ? » dis-je.

«Il parlait d'une maison en Égypte, près du Caire et je jure que je n'en sais pas plus » dit-il.

«Forcément » s'exclame le Joker «Il a fuit chez l'un de ses alliés, Asar Hassan, chef du cartel égyptien » dit-il.

«Ça tombe bien, j'ai toujours rêvé d'aller en Égypte » dis-je en lançant le couteau sur la table pour sortir de la pièce.

Je sors rapidement de la cabane et je rejoins au plus vite la maison pour être au chaud.

Je viens récupérer un plaid dans le salon pour me diriger vers la cuisine et me faire couler un thé.

«Tu ne penses quand même pas y aller » s'exclame une voix derrière moi.

«Pourquoi pas » dis-je «Tout le monde rêvé de voir les pyramides non ? » dis-je.

«Livia je parle sérieusement là » dit-il alors que je me retourne vers lui.

«Moi aussi » dis-je.

«Ses hommes sont très dangereux, beaucoup plus que nous » fit-il.

«Oh allez quoi ? Ce sont des loups non parce qu'entre nous vous vous êtes des agneaux » dis-je en récupérant mon breuvage.

«Livia bordel, ce n'est pas un jeu » dit-il.

«Je sais, mais je crois que tu oublies un peu vite qui je suis le Joker » dis-je.

«Arrête de m'appeler comme ça » dit-il en me jetant un regard noir.

«Je suis flic, agent de la DEA, je suis formé pour ces choses là » dis-je.

«Et la torture aussi» dit-il plein de sarcasme «Tu es plutôt doué ».

«Oh non, ça j'imagine que c'est un truc de famille, les chiens ne font pas des chats » dis-je.

«Arrête d'être comme ça » dit-il en approchant de moi alors que je l'arrête tout de suite.

«Je suis comme ça parce que je veux rentrer chez moi » dis-je.

«Tu crois sincèrement que je vais laisser ça se produire» dit-il.

«Tu n'auras pas le choix » dis-je «C'est soit ça ou soit je diffuse ton portrait-robot à mes collègues et tu pourras dire adieu à ta précieuse petite vie et welcome la prison » dis-je en quittant la pièce.

Je vide ma tasse, la pose sur un meuble et je repars me coucher.

Voilà le chapitre 63, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Livia Mancini et le Joker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant