Chapitre 70

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Est-ce normal de ne pas trouver le sommeil après une journée comme celle-ci où j'ai appris pas mal d'anecdotes sur ma mère et j'ai parlé de ma sœur à son véritable père qui est un homme charmant, c'était sûr que je n'arriverais pas à dormir.

C'est pourquoi je suis installé dehors dans un plaid à fixer le ciel, comme si je l'ai fixé elles.

Après avoir passé toute mon après-midi à parler d'elles avec Lorenzo.
Nous nous sommes tous retrouves dans une des salles pour manger ensemble comme on le fait tout les soirs, enfin pour ceux et celles qui souhaitent rester à nos côtés avant de se retrouver le lendemain au petit matin pour continuer à monter le plan.

Plus je discutais avec Lorenzo et plus je voyais Guilia en lui et j'étais heureuse de pouvoir la retrouver en quelque sorte.

J'entends la porte-fenêtre du salon s'ouvrir et se refermer alors que je le sens venir à mes côtés.

«J'étais persuadé de te trouver ici et non dans ta chambre » dit-il.

«J'arrive pas à trouver le sommeil » dis-je.

«Moi non plus » dit-il.

«Pourquoi? » dis-je.

«Parce que je sais qu'au fond de moi la meilleure personne a envoyer, c'est toi » dit-il.

«Je ne ferai rien de stupide » dis-je.

«Je le sais, seulement eux on ne sait pas » dit-il.

«Je ne serai pas toute seule, vous serez là avec moi et puis je suis sa fille » dis-je en baissant ma tête.

«Tu es loin d'être sa fille » dit-il «Tu ne lui ressembles pas ».

«Encore heureux » dis-je dans un rictus.

Le silence s'installe et nous fixons tout les deux le ciel, comme si nous étions à la recherche de réponse.

«On part quand ? » dis-je.

«On va attendre le retour de Miranda et Almaro en espérant qu'ils n'attaquent pas avant » dit-il.

«Une semaine alors » dis-je.

«Oui, une semaine » dit-il.

«J'ai hâte que tout ça se termine » dis-je alors que du coin de l'œil je le vois baisser la tête.

«Moi aussi » dit-il finalement «Je pourrais enfin passer à autre chose ».

«Tout le monde pourra passer à autre chose » dis-je en posant ma tête sur son épaule tandis qu'il passe son bras dans mon dos.

«Tu vas repartir sur Florence après ? » dit-il alors que pour seule réponse je lui accorde mon silence.

Pourquoi ? Parce que la vérité c'est que je ne sais pas, je suis totalement perdu.

«Je vois » dit-il alors que je grimace, mais ne dit rien.

Je ne sais pas de quoi demain est fait et je ne préfère pas faire des promesses ou dire des choses que je ne ferai peut-être pas.

«Tu me manques Livia » dit-il alors que je redresse ma tête vers lui.

«Je suis là » dis-je.

«Oui, mais comme j'aimerai » dit-il alors qu'il se lève en me laissant toute seule «Bonne nuit ».

«Bonne nuit » dis-je troublé en le regardant rentrer dans la maison.

«Quelle conne » me dis-je à moi-même en me frottant le visage.

Je reste encore dix minutes à me prendre la tête avec moi-même et je finis par rentrer au chaud.

Je bois en verre d'eau en passant par la cuisine et je finis par longer le couloir pour rentrer dans la chambre, puis je me glisse dans le lit.

Je me tourne et je tombe face à son regard et je lui souris.
Je m'approche de lui et il vient se mettre sur le dos pour que je m'installe sur lui, la tête dans son cou.

Je pose ma main sur son torse-nu et il vient la récupérer en croisant nos doigts alors qu'il embrasse mon front.

Et c'est comme ça que nous avons fini par trouver le sommeil tout les deux.

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«Alors lui je vais lui taper la tête contre sa putain de pétasse et ses seins en silicones » dit Giorgia en arrivant en colère dans le salon alors que j'étais en train de lire.

Je la regarde en fronçant les sourcils alors qu'elle se pose dans le fauteuil et je la vois bouillir.

«Enzo je présume » dis-je alors que je la vois regarder en direction de dehors alors qu'elle ne voit rien en sachant que la nuit est tombée.

«Il était là avec une petite pétasse et nanani et nanana » dit-elle alors que je rigole «Pourquoi tu rigoles».

«Oh rien, mise à part le fait que tu es littéralement amoureuse de lui » dis-je en me replongeant dans ma lecture.

«QUOI» dit-elle «Certainement pas, je ne suis pas amoureuse d'un trou du cul pareil ».

«Oui bien sûr » dis-je en levant les yeux au ciel «Ça se voit sur ton visage ».

«Oui comme toi avec Alessandro » dit-elle.

«Ouhh» dis-je en secouant la tête alors que je la vois sourire et je lui balance un coussin en pleine tête.

«J'ai bien envie d'aller me vider la tête » dit-elle «J'en ai ras le bol de le voir avec cette fille là depuis des jours » dit-elle en basculant sa tête en arrière.

«On va en boîte ! » dit-elle.

«Oh non » dis-je.

«Oh si Livia » dit-elle «Parce qu'on a besoin de se changer les idées à force d'entendre parler de pyramides, moi j'ai besoin de coucher avec un autre mec que l'autre bouffon et tout bah, je sais pas te libérer l'esprit le temps d'une soirée » dit-elle.

«Et les gars... » dis-je alors qu'elle me coupe.

«Les gars sont en réunion jusqu'à pas d'heure pour le ravitaillement des armes » dit-elle «Ça t'intéresse ? » dit-elle alors que je secoue la tête.

«Bien alors tu comptes jouer à la grand-mère en continuant ton bouquin ou à faire la fêtarde avec ta précieuse amie ? » dit-elle en jouant avec ses sourcils.

«C'est bon t'as gagné » dis-je.

«Yes » dit-elle en criant victoire.

«Allez vient on va se changer » dis-je en prenant la direction de la chambre.

Voilà le chapitre 70, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)

Livia Mancini et le Joker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant