Livia Mancini et le Joker

Chapitre 8

Je finis par ouvrir lentement les yeux et je me demande si ils sont bien ouverts, car je ne vois absolument rien tout est noir.

Je voudrais me frotter les yeux, mais je me rends compte que mes mains sont attachées dans mon dos et mes pieds à ce qui pourrait ressembler à des pieds de chaise.

Résumons la situation, j'ai probablement été kidnappé par la Mafia Italienne, mais mise à part ça je suis en vie.

Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer de la situation.
D'un côté j'ai carrément réussi à obtenir des indices puisque je sais que je l'ai vu devant moi, maintenant c'est comment je vais me sortir de ce pétrin.

Je n'ai pas le temps de réfléchir qu'une lumière agressive vient d'être allumée tandis que je ferme les yeux en grimaçant.

J'entends une porte s'ouvrir, mais il est impossible d'ouvrir les yeux pour moi face à l'agressivité de la luminosité.

«C'est bon, elle a fini son dodo cendrillon » dit-il.

Tu t'es trompé de princesse connard.

«Ça fait deux jours que tu dors, ça va la chaise était confortable » dit-il alors que je finis petit à petit par ouvrir les yeux apercevant à voir une masse noire devant moi.

Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit qu'une claque vient se projeter sur ma joue, si bien que je tombe sur mon bras alors que je lâche un cri, j'avais oublié mon bras blessé.

«Elle est vivante » dit-il alors que j'entends des rires au fond.

Je grimace à cause de mon bras quand je sens des mains me relever la chaise et moi.

«Tu as mal mon ange ? » dit-il en me chopant par le menton pour me tourner ma tête vers lui et pour la première fois de ma vie, je vois le Joker.

Un grand homme, brun, des cheveux légèrement long et bouclés, des yeux noisette, une barbe de quelques jours, mais surtout je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi jeune, la trentaine je dirais.

Ma seule réponse est mon cracha qui lui atterri en pleine figure.

Les rires derrière se sont stoppés tandis qu'il vient s'essuyer en ne me quittant pas des yeux et j'en fais de même.

«Patron tu ve.. »dit l'un alors que ce dernier lève la main pour faire taire son larbin.

Je quitte son regard pour passer sur les hommes au fond qui me regardent avec un sourire en coin et d'autre ne montre aucune émotion.

«Qui es-tu ? » j'entends alors que le Joker passe derrière moi alors que je ne réponds pas.

«J'ai dit qu... oh mais voyez-vous ça » dit-il en me tirant les cheveux, mais il a simplement tiré sur ma perruque qui se retrouve dans sa main.

«C'est dommage » dit-il «J'ai toujours préféré les blondes, t'as pas une sœur par hasard » dit-il alors que ses larbins sont en train de rire et lui aussi.

«ESPÈCE DE FILS DE PUTE » dis-je en colère en essayant de me détachant alors qu'il ose parler de ma sœur.

Ça seule réponse fut son pistolet posé sur mon front alors que je ne décolère pas tandis qu'il me fixe.

«Généralement à ce stade là, les personnes sont soit en train de pleurer et de me supplier ou alors de pisser dans leur froc » dit-il «Et toi tu oses soutenir mon regard » dit-il.

«Alors je me répète une seconde fois qui es-tu ? » dit-il.

Voyant mon silence, il tire une balle au plafond avant de reposer son flingue sur ma tempe.

«La prochaine elle est pour toi si tu ne me réponds pas » dit-il.

«Sophia » dis-je.

«Sophia ? »dit-il.

«Sophia » dis-je sûre de moi.

«Et elle a un nom la petite Sophia » dit-il amusé.

«Dela » dis-je alors que je vois sourire.

«Bah tu vois quand tu veux » dit-il en rangeant son arme, tout en sortant quelque chose de sa poche.

«Dela Sophia, née à Florence le 7 août 1996» dit-il alors que je vois qu'il a récupéré la carte d'identité «Au moins tu ne m'inventes pas un nom tout droit sortie de nulle part » dit-il alors que je rigole intérieurement.

«Eh dis-moi ma jolie, n'as-tu pas un lien de parenté avec notre cher Matteo Dela ? » dit-il «Il paraît qu'une jeune femme, plutôt jolie lui a rendu visite il y a quelques j... » dit-il alors que je le coupe.

«C'est mon oncle » dis-je.

«Ton oncle ? » dit-il «Et bien je te plains ma pauvre fille, cependant maintenant que tu es là et que ton oncle est là-bas, tu vas payer à sa place » me dit-il alors que la panique s'empare de moi tandis que je fais mon maximum pour la cacher.

«Ça veut dire quoi ça ? » dis-je.

«Ton oncle, nous a comment dirais-je trahi il y a bien longtemps » dit-il «Et je pense sincèrement que c'est pour ça qu'il est dans une putain de prison hautement sécurisée, alors tu vas payer ses dettes à sa place, parce que qui ose s'attaquer au Joker, en paiera fortement les conséquences » dit-il.

«Ne crois-tu pas qu'il y a déjà eu assez de conséquences dans cette boîte de nuit » dis-je en essayant de me détacher.

«Oh, simplement des dommages collatéraux il me semble » dit-il en souriant alors que je le regarde estomaqué.

Cet homme est-il le diable ?

«Ta petite gueule et ton jolie petit corps vont m'aider pour certaines choses » dit-il.

«JAMAIS » dis-je.

«Oh, mais je ne te laisse pas le choix » dit-il «Bienvenue en enfer petit ange» dit-il alors qu'ils sortent tous de la pièce.

«RELÂCHEZ-MOI »dis-je alors qu'il sort en dernier et me lance un regard amusé.

«À bientôt » dit-il alors que la porte est verrouillée et que la lumière s'éteint et je me retrouve complètement dans le noir.

«À L'AIDE » je crie de toutes mes forces en me débattant sur ma chaise, mais le seul résultat que j'obtiens c'est que je me retrouve au sol appuyé sur ma blessure.

«Pitié » dis-je dans un souffle avant de lâcher mes premières larmes à l'abri des regards.

Voilà le chapitre 8, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)