Chapitre 44

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Cinq jours viennent de passer depuis notre fameuse soirée à la piscine et cinq jours où nous passons notre temps ensemble à presque agir comme ce que font les personnes en couple, mais dès que je me retrouve seule, mes pensées divagues parfois vers Guilia.

Des baisers dans mon cou ne me tirent pas vraiment de mon sommeil, mais je me retourne vers l'auteur qui me sourit.

«Bonjour » dis-je.

«Bonjour » dit-il en déposant un baiser sur mon front.

«Toujours rien ? » dis-je.

«Non » dit-il en soufflant alors que je viens passer ma main dans ses bouclettes alors qu'il attrape ma main pour y déposer un baiser dessus.

Ma technique n'a pas marché, la taupe est vraiment discrète.

«T'as jamais pensé que ça pouvait être quelqu'un de plus... proche » dis-je alors qu'il se redresse.

«Comment ça ? » dit-il.

«Une personne en qui tu as entièrement confiance, comme les gars, Miranda ou même Tam » dis-je.

«Ne raconte pas n'importe quoi, ils sont ma famille » dit-il alors que je me redresse à mon tour.

«Je sais, mais des fois on ne sait pas quoi se cache derrière les personnes » dis-je.

Très marrant ça Livia, toi tu es la reine du mensonge.

«C'est impossible » dit-il en se retournant vers moi «On est soudé et on a partagé les mêmes peines, les mêmes joies, on est frères et sœurs » dit-il.

«Nous aussi on est frère et sœur ?» dis-je sournoisement.

«Rah ne raconte pas n'importe quoi » dit-il en se calant dans mon cou alors que je le sens sentir mon odeur tandis que je passe ma main dans ses cheveux si beaux.

«On finira par trouver » dis-je.

«Je l'espère » dit-il en relevant la tête vers moi pour embrasser mes lèvres.

«Même pas en rêve » dis-je alors que l'haleine du matin est terrible pour tous.

Je me lève et j'enfile une robe de chambre tout en sortant de la chambre bien vite rejoint par Alessandro.

Il vient préparer le café alors que j'ouvre la porte donnant sur l'arrière du jardin et la terrasse.

J'emmène ce qu'il fait dehors pour un petit-déjeuner sous le doux soleil matinal.

Une fois tout préparé, nous venons nous asseoir pour profiter d'une belle journée en perspective.

Je viens préparer mes tartines que je viens plonger dans mon café pour qu'elles atterrissent tout droit dans ma bouche.

Quand je relève ma tête, je vois Alessandro me regarder en souriant.

«Quoi ? » dis-je en finissant ma bouchée.

«Tu me fais penser à ma mère » dit-il.

«Généralement quand un homme dit ça, ce n'est pas terrible » dis-je alors qu'il rigole.

«Elle adorait manger dehors le matin sous le soleil » dit-il.

«En même temps, comment ne pas profiter de ce beau temps quand on a un jardin pareil » dis-je.

«Tu vivais dans un appartement ? » dit-il.

«Oui et techniquement j'y vis encore » dis-je.

«Est-ce que ta vie d'avant te manque ? » me dit-il alors qu'il me laisse sur le cul.

Livia Mancini et le Joker Où les histoires vivent. Découvrez maintenant