Je tire la chasse d'eau et je viens me nettoyer la bouche.
Je passe un coup d'eau sur mon visage ainsi que dans ma nuque et je me regarde à travers le miroir.Ok, ce n'est pas le moment d'être malade, alors toi mon petit bébé tu vas arrêter ça tout de suite.
À peine ai-je pensé ses mots que je retourne vider mon estomac dans les toilettes alors que des coups contre la porte se font entendre.
«Livia ça va ? » s'exclame Miranda.
«Oui oui » dis-je en soufflant.
«Je peux entrer ? » dit-elle.
«Oui » dis-je en posant mes fesses au sol alors que la porte s'ouvre sur mon amie déjà habillée de sa robe vert olive.
«Stressé ? » dit-elle souriante.
«Non, pas le moindre du monde, je n'ai juste pas supporté l'odeur de votre café » dis-je alors que je la vois me fixer alors que je ferme les yeux en souriant.
«Tu es... » dit-elle alors que je la coupe.
«Oui» dis-je en ouvrant mes yeux sur elle alors qu'elle a les larmes aux yeux.
«Oh bordel » dit-elle en venant vers moi pour me prendre dans ses bras.
«Ne dis rien pour le moment, il n'est même pas au courant » dis-je.
«Promis promis » dit-elle souriante «Il est d'aller se préparer, ça va aller ? ».
«Oui ça va mieux » dis-je en me relevant.
Nous sortons de la salle de bain et je me dirige vers le salon ou toutes les femmes sont présentes.
Alessandro m'a laissé la maison pour me préparer alors que lui et les gars sont dans l'une des salles au fond du jardin.
Notre mariage va se dérouler dehors, de même que pour la soirée les températures du mois de juin sont favorable à une très belle cérémonie et réception.
«Allez hop tu t'assois et tu nous laisses gérer » s'exclame Girogia alors que je n'ai pas le choix de m'asseoir sur une chaise et je les laisse me regarder.
«Quelque chose de s.. » dis-je coupé.
«De simple on sait » dit Giorgia en me souriant.
«Tu vas être magnifique dans n'importe quel cas » s'exclame Rosa «Mon frère est chanceux » dit-elle alors que nous rions.
«Cheveux détachés ou attachés ? » demande Girogia.
«Attaché » dis-je.
«C'est parti » dit-elle en prenant une brosse.
Quarante-cinq minutes plus tard, me voilà avec un chignon sur la tête accompagné de petites fleurs tandis que Miranda s'applique à me faire un maquillage sophistiqué, mais naturelle.
«Et voilà » dit-elle alors qu'elle applique les dernières touches de gloss.
«Tu es déjà splendide » dit Tam.
«Merci » dis-je déjà très émue.
«Il est de passer la robe » s'exclame Francia alors que je me lève.
Elles m'aident à enfiler ma robe et à la fermer rapidement, mon ventre n'a absolument pas grossi pour le moment et je le remercie pour ça.
Miranda vient m'aider à passer le top en dentelle sans abîmer ma coiffure ni le maquillage.
Je viens ensuite boucler mes chaussures et j'attrape mon bouquet de bruyères et de roses blanches et me voilà prête.
«De quoi j'ai l'air ? » dis-je.
«D'une ravissante jeune femme » s'exclame Tam.
Elle vient me prendre la main et m'emmène devant le grand miroir dans l'entrée du salon et quand je me vois, je ne peux pas retenir mes larmes.
«Ah non non, pas de larmes Livia, pense au maquillage » dit Miranda alors que je viens exploser de rire.
«Je suis jolie» dis-je.
«Tu es même merveilleuse » s'exclame Francia alors que je lui souris.
«Bon allez vient là » s'exclame Miranda en séchant ses larmes de joie alors qu'elle tient un mouchoir pour effacer le noir sous mes yeux.
Après une petite retouche rapide, Giorgia nous annonce qu'il est temps et un bon stress s'empare de moi.
«Tu es prête ? » demande Rosa.
«Oui » dis-je sur de moi-même.
Nous sortons par la porte du salon donnant rapidement sur le jardin ou nous attendent Lorenzo et Enzo.
«Wouah » dit ce dernier en me prenant la main pour me faire tourner sur moi-même «Il va halluciner » dit-il.
«Merci » dis-je en riant.
«Tu es magnifique »dit Lorenzo alors que je le remercie tandis que je suis émue en voyant son regard fier.
«On va aller s'installer nous » s'exclame tout le monde sauf, Enzo, Miranda et Giorgia qui m'accompagnent devant l'autel.
Ils sont tous en train de partir pour aller s'installer de l'autre côté quand je m'avance vers eux.
«Lorenzo ? » dis-je alors que ce dernier se retourne «Est-ce que.. est-ce que tu veux bien m'emmener ? » dis-je les larmes aux yeux ne voulant pas recevoir une réponse négative.
Je soupire de soulagement quand je le vois me sourire alors qu'une larme sur sa joue coule.
«Avec grand plaisir » dit-il en me regardant avant d'embrasser la joue de sa femme qui elle part de l'autre côté du jardin pour aller s'asseoir comme le reste des invités.
Il vient vers moi et embrasse mon front.
«Tu n'es peut-être pas ma fille de sang Livia » dit-il en posant sa main sur ma joue «Mais je te considère comme telle, et je suis honoré de savoir que j'ai deux filles » dit-il alors que je viens pleurer tandis que je saute à son cou.
«Oh non, j'ai déjà retouché une fois son maquillage » s'exclame Miranda alors que je souris dans le cou de Lorenzo.
«Merci » dis-je en relevant ma tête vers lui tandis qu'il efface mes larmes.
«Ça ne se voit pas trop » dit-il en riant alors que nous rions tous sauf Miranda.
«Il a raison ça ne se voit pas » dit Enzo qui se prend une tape dans la tête de la part de Giorgia.
Miranda part chercher de quoi retoucher mon maquillage alors que je lui dis que ce n'est pas nécessaire, parce que je vais certainement repleurer, mais comme elle le dit je dois être parfaite lors de mon arrivé.
Elle arrange tout rapidement et vient passer son bras autour de celui d'Enzo.
«Deux femmes rien que pour moi, la chance » dit ce dernier tout content alors que j'entends Lorenzo rire.
«Allez en avant champion, je dois emmener ma fille à l'autel » dit ce dernier alors que je me tourne vers lui et lui souris.
La musique démarre et nous prenons tous la direction de l'autel spécialement construit dans notre jardin.
Voilà le chapitre 89, j'espère qu'il vous a plu ?
J'attends vos retours avec impatience :)
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Livia Mancini et le Joker
Mystery / ThrillerLivia est entrée dans la police après le meurtre de sa sœur sous ses yeux assassinée par le patron de la Mafia Italienne surnommé le Joker à cause de son masque de clown. Elle vient de passer quatre ans de sa vie à chercher celui qu'on ne trouve pa...