Chapitre 47 - Une étoile nommée Tornade

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EZEQUIEL

- Putain Rio ...

Mon râle de plaisir se perd dans l'atmosphère torride du loft. La tête rejetée en arrière, ses mains sur mon torse me maintiennent contre le matelas, ses hanches ondulent avec force sur ma queue.

Elle baisse la tête et plonge son regard dans le mien, un sourire taquin étire ses lèvres en continuant son rythme lascif qui me rend fou.

- Ton corps est fait pour le mien Ez...

Mes mains sur ses hanches remontent vers sa poitrine percée que je cajole du bout des doigts, attisant la flamme dans ses iris chauds.

Ses cheveux chatouillent mes cuisses quand elle rejette à nouveau la tête en arrière avec un gémissement de plaisir tout droit sorti des enfers de ma libido. Mes muscles sont contractés, la transpiration perle sur nos peaux et ses ongles s'enfoncent dans mon épiderme quand je la sens se contracter à son tour.

Mon rythme cardiaque est à son paroxysme et je ressens ce besoin de son corps contre le mien. Je me redresse, enserre sa nuque d'une main et attrape sa hanche de l'autre.

Nos souffles emmêlés sont brûlants, nos lèvres se cherchent avec un sourire et quand je l'incite à accélérer le rythme en prenant possession de cette bouche tentante, j'explose en même temps qu'elle dans un souffle qui porte son nom et avale le sien.

Sa poitrine contre mon torse, je sens les battements de son cœur faire écho aux miens, sur le même rythme, la même mélodie. Mes doigts parcourent sa peau quand ses hanches s'immobilisent et que son front se pose sur le mien.

Et je souris comme un con.

Comme un homme fou d'une femme infernale qui apaise ma douleur, mon âme et mon esprit depuis une semaine grâce à sa présence, ses sourires, ses rires, ses caresses. Grâce à son tempérament brûlant, son humour mordant, son bordel qu'elle laisse traîner et me donne envie de la jeter par le balcon.

Par les rêves qu'elle crée à chaque fois que je m'endors en la serrant dans mes bras.

Mes lèvres trouvent les siennes et je lui donne dans ce baiser tout ce que je n'arrive pas à formuler à voix haute.

Une main dans mes cheveux, l'autre sur ma nuque, elle fait preuve de douceur, de tendresse sans même en avoir conscience.

Elle soigne chacune de mes cicatrices.

J'attrape son menton et dépose un baiser sur son nez.

- Tu as faim ?

Un sourire radieux sur le visage, elle continue de me caresser les cheveux me faisant frissonner de plaisir.

- Vu comment tu m'as épuisé, je frôle le cannibalisme en pensée. Je commencerai par ta queue évidemment.

Je mords sa mâchoire avant de la renverser sur le matelas et dépose sur son corps torride un sillon de baisers en me retirant en douceur.

Son rire résonne quand je mordille la peau de ses flancs et je me redresse en attrapant un jogging que j'enfile pour nourrir son appétit insatiable.

Aujourd'hui c'est un jour particulier, je fais mine de ne rien savoir en me dirigeant vers la cuisine pendant qu'elle enfile un de mes tee-shirt pour me rejoindre.

J'ai passé mon temps avec elle cette semaine, Victor m'a foutu la paix en comprenant rapidement que j'avais besoin de temps qu'il me l'accorde ou non.

Je prépare la pâte à pancakes en cachant mon sourire parfaitement conscient de sa présence dans mon dos sans même avoir besoin de la regarder. Comme si mon âme s'étirait vers elle sans arrêt jusqu'à toucher la sienne, et j'aime cette sensation que ça m'apporte.

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