Undertale - Huit ans après [Complété !]

Une matinée chez Toriel

Chara fut réveillée par une petite voix derrière elle, qu'elle n'arriva pas à reconnaître immédiatement. En ouvrant les yeux, elle remarqua que la lumière était allumée. En se retournant, elle vit Frisk derrière elle, déjà habillé, un large sourire aux lèvres.

« Bien dormi, Chara ?

-Attends, deux secs. il est quelle heure, là ?

-Déjà tard, ça fait deux heures que je suis levé.

-Oh, je savais pas... c'est pas croyable ce que j'ai pu m'endormir vite. J'ai cru qu'il était minuit, et que tu t'étais réveillé pour me couper en rondelles.

-Ne dis pas n'importe quoi, Chara... il ne m'est rien arrivé de regrettable cette nuit, et j'en suis très content.

-Tant mieux pour ta tête... maman aussi est réveillée ?

-C'est elle qui est venue me réveiller.

-Et pourquoi elle est pas venue me réveiller, à moi ?

-Elle a essayé, mais tu ronflais plus fort qu'un moteur de camion.

-Euh, un moteur de quoi ???

-Vous n'avez pas ça ici ?

-Rien qui me rappelle ce nom.

-Alors laisse tomber... souviens-toi juste que tu ronflais beaucoup.

-Bah c'est pas possible... mes ronflements m'auraient réveillée toute seule.

-C'est bien probable, répondit Frisk en riant doucement. Mais ça ne s'est pas produit.

-Je vois ça... tu veux bien sortir le temps que je m'habille, s'il te plaît ?

-Dépêche-toi, alors. Il ne reste bientôt plus de gâteau. »

Au simple mot de gâteau, Chara sourit doucement. Elle fit un petit signe à Frisk de sortir, ce qu'il fit. Une minute s'écoula, et Chara reparut, habillée à la va-vite, les cheveux en désordre, ce qui fit éclater Frisk de rire.

« Ne t'inquiète pas, il reste du gâteau. On t'en a laissé une part, ne te presse pas.

-Pourquoi tu me dis ça, andouille ?

-Parce que ça se voit que tu t'es dépêchée de t'habiller. Tu es mal coiffée, et tu as mis ton pull à l'envers. »

En remarquant son erreur, Chara rougit doucement. Elle retourna s'enfermer dans la chambre, et ressortit quinze secondes plus tard, le pull dans le bon sens, une petite brosse dans une main, les cheveux dans l'autre.

« Alors, c'est mieux ?

-Parfait, répondit Frisk. Tu as besoin d'aide pour te coiffer ?

-Pas sûr que t'arriveras à tirer quoi qu'ce soit de mes tifs. J'en ai trop et ils sont rebelles à mort, j'y passe dix minutes tous les matins.

-Je peux toujours essayer, si tu veux.

-Bon, OK. Bonne chance. »

Chara tendit sa brosse à Frisk, qui l'observa un instant. C'était une petite brosse rouge foncé, dont la couleur rappelait le sang d'une façon surprenante. Un bout de papier quadrillé coloré en noir et représentant un étrange motif blanc, composé d'un cercle ailé au-dessus de trois triangles, était scotché au dos de la brosse, d'une façon assez maladroite montrant que c'était Chara qui l'avait collé.

« Elle est belle, ta brosse.

-C'est maman qui me l'a acheté, répondit Chara en souriant. Je l'ai eue pour mes quatorze ans.