Undertale - Huit ans après [Complété !]

Direction la Capitale

Point de vue : Neutre

Ce matin-là régnait une puissante tempête de neige à Couveneige. Pas grand-monde n'avait osé sortir, à part une personne : Frisk. Chara et Toriel devraient suivre pas très loin, mais visiblement, elles n'étaient pas encore là... Frisk, lui, savait à peu près où il allait. Il se rendait à la Capitale, et ce fut en arrivant à Couveneige qu'il vit dans le lointain trois personnes qu'il connaissait très bien : les deux premières étaient Sans et Papyrus, mais la troisième était... Océane ?Ils semblaient aller vers les Chutes, en discutant joyeusement. Mais moins vite que Frisk, ce qui fit que celui-ci put vite les rejoindre. Et ce fut en arrivant près d'eux que Sans se retourna, en souriant largement :

« Salut mec, dit-il en souriant... les gars, regardez qui est là.

-Mais c'est notre grand ami Frisk, s'écria Papyrus en se retournant. Comment vas-tu, Frisk ?

-Je vais bien, répondit Frisk en souriant... et vous ?

-Undyne et le Roi ont finalement accepté ma requête... je suis officiellement partie intégrante de la Garde Royale !

-Tant mieux pour toi... et toi Océ, tout va bien ?

-Ça va, répondit Océane en souriant. Et les filles, ça se passe bien ?

-Euh... de quoi tu parles ?

-Fais pas l'innocent, je le sais.

-Elle parle de quoi exactement ? demanda Sans...

-De rien, répondit Frisk. Elle rigole, c'est tout. Je n'ai pas encore retrouvé de fille, depuis ma séparation...

-Quelle séparation ?

-Chara et lui ont laissé tomber, dit Océane. Elle me l'a dit, hier...

-J'étais pas au courant. Et toi mec, t'allais où au départ ?

-À la Capitale, répondit Frisk...

-Tombe bien, nous aussi. Mr le King veut parler à ton ex, alors on l'accompagne pour qu'elle se sente pas seule.

-Moi, c'est Alphys qui voulait me parler...

-Chacun ses trucs à faire. Et ta deuxième ex ?

-Chara ?

-Mouais, elle est pas venue ?

-Elle va arriver...

-OK. Au passage, t'as une nana qui te cherche...

-Qui ça ?

-J'sais pas qui c'est... elle est habillée grave de chez grave pas normal, elle est violette et toute maigre comme une phalange.

-Je sais qui c'est...

-La seule nana que je connaisse qui correspond à ta description est habillée normal, dit Océane. Qu'est-ce qu'elle a de si étrange ?

-Elle te ressemble presque, reprit Sans. Elle a une jupe trois fois plus longue que la tienne, et une chemise blanche... et déjà que t'es bizarre.

-La seule tenue que je lui connaissais était une robe rose ?

-Je l'ai emmenée voir la mode de la Surface, dit Frisk. Et elle a accroché.

-Vous avez une mode super bizarre, dit Sans. Bon, elle m'a dit qu'elle t'attendait pas loin de l'entrée des Chutes...

-Je vais aller la rejoindre, alors. Merci de l'information... »

Sur ce, Sans se retourna à nouveau, avant de s'éloigner. Papyrus le suivait, et au moment de repartir, Océane se retourna une dernière fois, avant de dire à Frisk :

« Traîne pas trop avec elle, hein. Chara va te détruire !

-Elle le sait, répondit Frisk pendant qu'Océane s'éloignait. »

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Comme Sans l'avait dit, Muffet était à l'entrée des Chutes... assise sur une pierre, contemplant silencieusement l'eau en face d'elle. Elle ne frissonna même pas en sentant quelque chose lui agripper doucement l'épaule, sourit seulement lorsqu'elle se sentit délicatement enlacée par-derrière.

« Tu me gênes, dit-elle en souriant... allez, lâche-moi.

-C'est Sans qui m'a dit que tu étais là, dit Frisk. Tu voulais me parler ?

-Euh... nan, pourquoi ?

-Parce qu'il m'a dit que tu m'attendais...

-Euh, pas spécialement. Nan, on a passé la nuit ensemble à roupiller dans l'herbe sous les étoiles, je te laisse un peu maintenant... mais si tu veux, on parlera un peu ce soir.

-Parler de quoi ?

-De ce que tu veux, c'est à toi de décider. J'ai jamais été trop collante avec qui que ce soit, mais si tu veux me voir, je ne refuserai pas. Mais si tu me demandes jamais de venir, on se verra pas souvent.

-Ne t'en fais pas, je le suis beaucoup... mais bon, j'avoue que rester avec d'autres gens c'est bien aussi.

-Eh oui... bon euh, ça t'ennuie si j'y vais ? Je crois que je vais retourner chez mes parents, aujourd'hui.

-Comme tu voudras... mais on se reverra ?

-J'habite à la Capitale, à même pas cent mètres du Château. Au pire, on s'attend sur les marches du Château, et ça suffit.

-Ah bon... et tes parents, qu'est-ce qu'ils vont dire à notre sujet ?

-Je leur ai envoyé un message, hier soir. Ils ont dit qu'ils laissent passer.

-C'est bien... et ta sœur ?

-Ah, ma sœur... sachant qu'elle déteste à mort les Humains, tu devrais éviter de la croiser. Elle a à peine deux ans de plus que toi, mais elle te dépasse de quinze centimètres... et elle doit faire la moitié plus que ton poids, tout en muscles.

-Eh bien, je ne viendrai pas chez toi. Nous nous en tiendrons à venir ici, ou au Château...

-Moui... après, si tu veux, je pourrai te la présenter un de ces jours. Mais vite fait, avant qu'elle n'ait le temps de te taper.

-Elle est vraiment si méchante ?

-Depuis toujours, elle déteste tout ce qui est Humain... même Chara, elle ne l'aimait pas. Elle avait neuf ans quand la princesse est morte, et déjà, elle la sentait pas.

-Quelle méchanceté... mais bah, nous verrons bien. Par contre, si elle s'en prend à moi, tu fais quoi ?

-Euh, aucune idée... mais elle ne s'en prendra pas à toi, normalement.

-Normalement... tu as ces façons de parler qui me font presque peur.

-Ça ira, hein... j'essaierai de la raisonner, ou alors je te laisserai te barrer.

-Comme tu veux, tant qu'il n'y a pas de violence.

-Y a des fois où tu vas en avoir besoin, tu sais... même si tu es un grand pacifiste, il y a des conflits que tu ne pourras jamais résoudre avec un discours. Bon, si tu tues ma sœur, je vais te taper, mais si tu la tues pas, je serai gentille.

-Je ne la tuerai pas...!! C'est méchant de tuer, encore plus la sœur de ma petite amie ! Aussi cruelle soit-elle.

-Eh bien, enfin un qui est gentil. Bon, c'est pas tout ça, mais je vais te laisser...

-Pourquoi ?

-Parce que tu marches trop lent pour moi... on va arriver demain à ce rythme.

-Fais comme tu veux... moi, j'ai mon temps.

-Moi pas... alors on se laisse ici, et à demain peut-être.

-À demain sûrement, tu veux dire !

-Sûrement, oui... allez, à plus. »