Undertale - Huit ans après [Complété !]

Violence

Après avoir adressé un dernier au revoir à Alphys et Gaster, Frisk et Chara repartirent. Il était neuf heures et demie lorsqu'ils parvinrent à l'entrée des Chutes. Une chaleur inhabituelle y régnait, ce qui rendait l'atmosphère plutôt agréable. Le chemin vers Couveneige était clairement indiqué, traçant une route asses sinueuse, mais passant très près d'une large rivière de cette eau turquoise qui ornait le lieu. La rivière s'élargissait bientôt, pour donner place à un grand lac, à l'eau luminescente et bordé d'une épaisse forêt d'arbres lumineux.

« C'est encore plus beau qu'à l'aller, dit doucement Frisk. Y a-t-il beaucoup de gens qui vivent dans cette région ?

-Pas grand-monde, répondit Chara. À part Undyne, personne que je connaisse.

-D'accord... sommes-nous encore loin des Ruines ?

-Mais quel flemmard tu fais, Frisk. On vient juste de partir.

-C'est toi qui es surexcitée... j'arrive à peine à te suivre.

-Nan, c'est toi qui es lent.

-Arrête... disons que tu es plus rapide que la moyenne, et moi plus lent.

-Nan, c'est toi qui traînasses. Presque autant qu'Asriel.

-Voilà un point commun de plus que j'ai avec lui...

-Par contre, compte pas sur moi pour que je te prenne sur mon dos. Asriel adorait, il disait que on ressemblait à une tortue, mais qui va vite.

-Quelle drôle d'idée. Quel âge avait-il lorsque vous êtes morts ?

-Dix-sept ans, presque dix-huit. Et il se comportait comme quelqu'un qui a quatre fois moins.

-Ça devait être difficile.

-Nan, pas trop. La preuve, je survis bien avec toi dans mes pattes.

-Mais !

-Je rigole, ça va. Si tu veux me tuer, soupire un bon coup, et tu verras que ça partira tout seul. De toute façon, je crois que t'as oublié ton couteau chez Alphys.

-Je ne l'ai pas oublié, je l'ai laissé... c'était volontaire.

-Tu flippes vraiment à ce point ?

-Tu ne peux pas imaginer à quel point je suis terrifié d'avoir ce morceau de métal sur moi. Je déteste tout ce qui se rapporte à la violence, à un point qui ferait passer n'importe quel pacifiste pour un tueur en série.

-Ah bon ? Je savais que t'aimais pas la violence, mais pas à ce point-là...

-Rien que la mention du terme "violence" me fait frissonner... dans mon ancien collège, tout le monde me traitait d'extra-terrestre, ou de choses de ce type, parce que j'étais le seul à ne pas aimer les jeux de tir et autres bêtises impliquant des armes. Même mon père se demandait comment je faisais, lui qui était contre toute forme de violence.

-Ah... t'as pas de chance. Moi, je suis du type à me jeter dans toutes les bastons que je croise, du moment que j'ai l'occasion de taper un peu. J'aimais pas les veux vidéo où faut tuer des gens, parce que je trouvais ça pas assez réaliste.

-Oh... dis, tu as déjà tué quelqu'un ?

-Euh... si je te répondais la vérité, tu me prendrais pour une folle...

-Oui ?

-Je... non. Jamais.

-Tu as une façon de me dire non qui me laisse imaginer des choses...je te jure que si tu es sincère, je ne te prendrais pas pour une folle. »