Undertale - Huit ans après [Complété !]

Soirée romantique

Point de vue : Muffet

Juste en amoureux... avec Frisk, on a trouvé un petit coin tranquille au pied du mont Ebott. Presque vingt heures quand on s'installe tranquilles à l'ombre d'un arbre... Frisk nous a gentiment acheté deux-trois trucs à manger, pour compenser avec ce soir, où on a rien mangé. Trop cher partout... On a pas pris grand-chose, juste une boîte de petites tomates rondes et pas plus grosses qu'une noix et une bouteille de la définition locale du soda... un liquide horriblement sucré et absolument imbuvable de par tout le gaz dedans. J'ai plus l'habitude du soda de chez nous, un mélange plutôt simple et faisable avec ce qu'on a à la maison, c'est pour ça que c'est aussi populaire. Ça pourrait certainement plaire à Frisk, il faudra que je lui fasse découvrir... enfin bon, pour compenser ces tomates grosses comme des olives et ce jus de volcan gazeux, je suis allongée dans une herbe épaisse, à l'ombre d'un arbre, et surtout avec Frisk... c'est ça, le plus important, j'ai Frisk... il a rien dit depuis qu'on est là, et moi non plus. Trop occupée à regarder une sorte d'abricot brillant bouger dans le ciel, on dirait qu'il va tomber par terre... mais en fait, il veut juste aller se cacher derrière les arbres. C'est joli, ça...

« C'est ça le soleil ? je finis par demander doucement...

-C'est ça, me répond Frisk en souriant largement. Tu vois, c'est beau...

-Oh oui, c'est magnifique... dire que vous avez ça tous les jours.

-Je n'ai jamais fait une maladie de cette scène... mais vu que tu es là, ça change tout.

-Ah bon... tu aimes juste parce que je suis là, donc ?

-En fait, je me fous du soleil.

-Waw, merci... moi aussi, je t'aime. Tu penses qu'on restera ensemble longtemps ?

-Vu cette passion qu tu as mis dans notre câlin ce matin, certainement. Et puis, même si je ne le manifeste pas beaucoup, je suis capable d'aimer très fort aussi.

-Je vois ce que tu veux dire. Tu gardes en toi...

-Voilà.

-OK... en fait, c'est bien d'être amoureuse de toi.

-Pourquoi ?

-Parce que tu me le rends... et tu sais combien j'adore qu'on me le rende.

-C'est vrai.

-Allez, câlin...

-Tout de suite ?

-Bah oui, pas demain...

-Ça va être dur, allongés dans l'herbe.

-Tu es officiellement le roi des excuses bidon... ça fait trois depuis ce matin.

-Et encore, j'en connais plein d'autres... euh, on peut pas parce qu'on est à l'ombre ?

-Ouh là là, tu vas trop loin pour moi... on à qu'à se mettre debout, s'enlever de cette ombre, et on pourra y aller.

-Ne t'en fais pas, je rigolais juste... allez, viens. »

Frisk n'entend même pas le petit merci que je lui ai adressé... il se relève doucement, histoire de pouvoir bouger sans se rouler dans l'herbe, et il s'allonge juste à côté de moi. je me blottis contre lui sans un mot, et on est bien, comme ça. Ou pas, je sais pas, parce qu'il serre un peu fort. Mais bah... pas grave.

« T'aime bien quand ça serre, hein ?

-Ça renforce le sentiment de proximité, me répond Frisk avec un sourire.

-Mouais... et les gros câlins où on s'écrase à fond ?

-J'aime bien aussi, autant les faire que les recevoir... et puis c'est une preuve de confiance envers la personne, parce qu'être bloqué dans l'étreinte de quelqu'un est une position de soumission. L'autre peut te faire ce qu'il veut.