So we put the world on our shoulders

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Le brun lâcha la main de Charlie et aggripa la veste de James dans ses poings, le plaquant contre les casiers d'en face.

- Parle une fois de plus de mes potes ou de mon copain dans ses termes et je te promet qu'on réglera ça à l'ancienne.

- Ton copain ?, ria la blonde. Sérieux ?

- C'était pas clair la première fois qu'il l'a dit ?, s'exclama Charlie moqueur. Tu veux qu'on le répéte avec des mots plus simple ?

Tout le monde fut surprit de cet éclat de voix et le concerné comprenait pourquoi. C'était rare pour lui de dire quelques choses à quelqu'un qui lui faisait une remarque. Il était discret et timide mais voir Nolan le défendre devant tout le monde alors que tous semble être contre eux lui avait donné du courage. Nolan lâcha James et ria en disant :

- Hey...euh... je sais plus ton nom... la blonde, vous pouvez, toi et tes potes vous barrez pour que l'on puisse être tranquille.

La blonde outré répliqua :

- Je m'appelle Sarah et je te signale qu'on a couché ensemble il y a 1 mois.

- Ça doit être une excuse pour retenir ton prénom Sélia ?, dit Nolan moqueur.

- C'est Sarah, s'exclama-t-elle indigné. En général, on sait avec qui on couche.

- Si ça te fait plaisir Sabrina, ria t-il en glissant ses bras autour de Charlie.

- Sarah, cria la blonde.

- Qui est Sarah ?, demanda Jiliane, à Hannah faisant mine d'être discrète.

La blonde grogna est partie en claquant des talons vers la sortie, les autres la suivant sans vraiment trop savoir quoi faire d'autres. Jiliane se mit alors à rire, suivit de près par Hannah.

- Le coup du prénom était vraiment marrant, dit Sam.

- Surtout que ça fait plus de 4 mois que je ne t'ai vue avec personne, dit Jily en regardant Nolan qui avait posé son menton sur le haut du crâne de son petit ami.

- Ouais, confirma-t-il.

- Ça veut dire qu'elle t'a confondue avec quelqu'un ?, demanda Hannah.

- Non, elle s'ait inventé une vie, dit Charlie.

Il était bizarrement beaucoup plus à l'aise quand c'était Nolan qui le touchait plutôt que Tim. Nolan avait toujours chaud et même s'il n'aimait pas trop être collé, il savait quand Charlie avait besoin qu'on lui montre qu'il était important par des gestes. Alors il faisait un effort. Les regards continuaient de couler sur eux comme de la mélasse noir et gluante. Ils se faisaient juger parce que Nolan avait une réputation et que personne ne connaissait réellement Charlie. Ils essayaient tant bien que mal de faire fit de ses yeux scrutateur qui s'improvisaient juges de la situation et qui, Charlie en était sûr, prendraient également la responsabilité du bourreau. Ce ne fut pas manqué lorsqu'à l'heure du déjeuné, les murmures de la cantine changèrent perceptiblement quand ils y pénétrèrent. Ils entendirent par ci par là, de nouvelle version de l'altercation du matin même. Une déformation du rendez-vous de Charlie et Tim. Paraitrait-il que Charlie l'aurait presque supplier de coucher avec lui. Nolan souffla plusieurs fois mais sa main, emprosonnait dans celle de Charlie en dessous de la table l'empêchait de bouger pour aller leur casser les dents. Le brun regardait tout le monde de ses yeux meurtrier, dispairssant les murmures ou les stoppant net. Tim en profita dans l'après midi, pour ajouter son grain de sel. Charlie avait simplement embrassé Nolan sur la joue pour le calmer un peu et lui faire retrouver le sourire, le châtain n'avait pas apprécié l'humiliation de ne pas avoir gagné le petit, timide et fragile Charlie alors il avait provoqué Nolan en racontant comment il avait embrassé le plus jeune, comment il l'avait touché. Le tatoué avait juste rit, contre toute attente :

- Quoi ?, s'énerva le châtain.

- Tu fais juste pitié, lui dit Nolan en soupirant avec un sourire.

- Pardon ?, cria presque Tim.

- Tu as très bien compris, lui dit le tatoué. Tu n'es qu'un petit mec jaloux et frustré.

Nolan se leva alors que tout le monde regardait l'altercation :

- C'est pas que ça vous regarde mais oui je sors avec un gars. C'est surprenant pour tout le monde même pour lui mais c'est le cas. Le premier autre gars que j'entends faire une remarque là dessus, je lui botte le cul !

Il se rasseya et demanda :

- On parlait de quoi déjà... Ah oui le cours de math qui va commencer. C'est compliqué en ce moment les cours qu'il donne.

Jiliane fit comme si de rien était et les autres firent de même. Le tatoué glissa sa main dans celle du brun la carressant de son pousse. Qu'ils aillent tous se faire foutre. Ils pouvaient tout les deux porter le poids de leurs jugements. Du moment qu'ils étaient tout les deux.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant