I torture you

2.8K 228 30
                                    

Trois petits coup se firent entendre dans sa chambre seulement éclairé par sa petite lampe de chevet près de son lit. Charlie redressa la tête vers la fenêtre et se met à sourire en voyant Nolan lui faire signe. Il se leva rapidement et lui ouvrit avant de reculer pour le laisser passer. Le tatoué s'engouffra à l'intérieur de la pièce avant de refermer la fenêtre. Il enleva son sweatshirt et le posa en vrac sur le bureau. Il prit le visage du plus petit en coupe et l'embrassa lentement et longuement. Comme des assoiffés, ils savourèrent cette proximité étroite et au combien attendu. Nolan se sépara du propriétaire des yeux verts et lui demanda :

- Comment a été ta journée beau gosse ?

- Ennuyante et la tienne ?

- Elle prend un tournant que j'aprécie, dit Nolan en embrassant une fois de plus les lèvres de son petit ami.

Charlie ria et prit la main du plus grand pour les emmener tout les deux vers son lit ou ils s'allongèrent, l'un contre l'autre. Charlie retrassaient les contour et détails des tatouages visibles de son amoureux en souriant. Le samedi était toujours banal, ils ne se voyaient que le soir à défaut de pouvoir se voir au lycée. Leur relations était officielle depuis maintenant un mois les traces invisible qu'avait laissé Tim sur la peau et les lèvres de Charlie étaient désormais anéanti. Retrouver l'odeur vanillé et sucrée de Nolan était pour le plus petit la chose la plus merveilleuse au monde. Ce n'est pas son petit ami, alors que Charlie était blotti contre lui carressant sa peau qui dira le contraire. Le tatoué caressant doucement les cheveux du plus petit savourant le silence. Quoique Charlie ne put s'empêcher de demander :

- Combien tu en as ? De tatouage.

- Cinq, lui répondit l'autre avec un sourire doux.

Le petit brun se leva et s'asseya sur les cuisses de Nolan.

- Celui ci est pour ?, demanda Charlie en caressant celui dans son avant bras.

- Naomie, ma petite soeur, dit-il en s'amusant réellement de la situation.

Le plus petit baissa le tee-shirt du plus grand au niveau de l'épaule gauche :

- Celui-là pour ton père, dit-il en caressant la marque du bout des doigts, arrachant un frisson à son petit ami.

- Ouais, dit Nolan en passant ses mains derrière sa tête.

Charlie souri, joueur et passa ses mains doucement en dessous du t- shirt de son tatoué favoris, lui arrachant un soupire aux yeux clos.

- Celui-ci c'est pour... Jiliane ?, demanda le brun en effleurant la peau sensible sous sa main.

- Mmm, dit Nolan. Oui c'est Ji'.

Le garçon aux yeux verts souleva un peu plus le morceau de tissu découvrant le torse musclé de Nolan presque en intégralité.

- Celui-ci pour ta mère, dit-il en caressant pour la énième fois le tatouage.

Sauf que cette fois, il embrassa doucement le ventre et le bas ventre de son petit ami qui, prit au dépourvue gémit d'un coup sans pouvoir se retenir. Charlie remonta sa langue lentement sur son torse et se redressa. Nolan se redresse également, le plus petit toujours assis sur ses cuisses. Il crocheta sa nuque et l'embrassa fougueusement, le brun répondit sans se faire prier. Le plus jeune passa ses mains en dessous du t- shirt du tatoué et le souleva comme pour le lui retirer. Mais Nolan le stoppa.

- On peut pas, dit-il en reprenant difficilement son souffle.

- Quoi ?, demanda Charlie inquiet.

- On est en couple et c'est officiel, dit Nolan essayant de trouver une excuse. Il faut qu'on prenne notre temps.

La vérité, c'est qu'il n'avait pas parlé véritablement avec Charlie de son dernier tatouage. Celui qui les représentaient tout les deux, mains dans la mains. Il devait d'abord lui parler de l'histoire, de son carnet, de ses sentiments qu'il a eue du mal à reconnaitre, de sa famille. Ils devaient parler véritablement. Alors même si c'était une torture de ne pas céder à ce corps magnifiquement sexy, il devait dire non.

- Je comprends, dit Charlie.

Et Nolan fut persuadé que non, lorsqu'il vit son regard meurtrie.

- Je te jure que chaque moment ou j'aperçois tes jolies petites fesses ou un morceau même infime de ta peau. J'ai envie de te retirer tes vêtements pour te faire des choses vraiment pas pour les moins de 18 ans, dit-il.

Charlie détourna tout de même le regard et Nolan lui attrapa doucement le menton pour lui faire tourner la tête vers lui. Yeux dans les yeux, ils se regardèrent longtemps. Avant que Nolan ne souri et s'exclama :

- Mais il y a d'autres façons de... s'amuser.

Charlie, perdu fronça les sourcils. Nolan lui prit les devant en embrassant le cou de son petit ami, descendant doucement vers les parties de peau découverte. Il bascule en avant, allongeant Charlie en dessous de son corps. Il se redressa sur les genoux surplombant le plus petit de sa hauteur avant de lui sourire et de remonter un peu son t- shirt pour découvrir la peau frisonnante de son petit ami. Il embrassa la peau laissant trainer sa langue sur certain morceaux, faisant ondulée parfois le bassins de Charlie qui soupirait d'aise. Nolan lécha le long de l'élastique du boxer du brun, tandis qu'il ressortait un peu au dessus de son pantalon de pyjama, qui gémit de façon aussi imprévisible que torride. Il laissa trainer ses doigts en dessous de ses vêtements sur ses fesses et baissa lentement les deux morceaux de tissu, effleurant chaque millimètre de peau offerte à ses mains. Il embrassa ses cuisses en jetant ce qu'il avait dans les mains à travers la pièce. Ce n'est que lorsqu'il passa sa langue sur une partie très sensible du corps de Charlie que la véritable torture commença, tandis que de longs gémissements absolument excitant sortait de la bouche du plus jeune. En rentrant chez lui, après avoir embrassé Charlie et lui avoir souhaiter une bonne nuit, Nolan eue besoin d'une douche très froide pour remettre ses idées en place bien que de repenser à ce moment de pur intimité lui redonner l'envie de prendre une douche pour se calmer. La véritable torture, c'était de pouvoir toucher Charlie et lui donner du plaisir sans que Charlie ne puisse le toucher de peur qu'il découvre son secret le plus intime. Il devait à tout pris se parler sérieusement. Alors qu'une énième fois, il se réveilla dans la nuit en sueur entendant encore la voix remplit de plaisir de son petit ami chuchoter son prénom.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant