No pain, no gain

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Nolan avait décidait d'accompagner son petit ami dans la ferme ou il passait tous ses dimanches. Il se disait qu'il pourrait peut-être mieux comprendre pourquoi donc Charlie s'était tellement... sculpté. Il n'avait pas vraiment les mots. Il savait être le plus musclé mais Charlie commençait à sérieusement le rattraper et à lui donner péniblement chaud lorsqu'il soulever simplement son t-shirt pour simplement frotter l'écran de son téléphone ou ses nouvelles lunettes de lectures, ce qu'il faisait dans un geste presque automatique, il n'avait pas d'abdos mais maintenant qu'il mangeait correctement il avait reprit du poids et musclés ses bras autant que son torse grâce à ses heures de travail ici. A la ferme. Alors aujourd'hui, le plus vieux l'accompagnait pour la journée. Ils déplacèrent les bottes de foins, se qui épuisa réellement le plus grand. Alors que le brun, lui, n'avait la respiration que légèrement plus rapide. Ils nourrirent les animaux, transportant des sauts très peu léger. Là aussi Charlie ne semblait pas embarrassé par l'effort, ils firent les besognes habituelles sans que Nolan ne quitte son jolie travailleur des yeux une seule fois. A la fin de la journée, alors que le soleil déclinait à l'horizon, ils rejoignirent la voiture du plus âgé.

- Je vais être courbaturé pour au moins trois jours, dit le brun.

- On s'en remet, rit Charlie.

- Je vois ça mini Rocky, fit remarquer Nolan.

- Exagère pas, dit Charlie alors que Nolan avait démarré. Je suis juste habitué maintenant c'est pour ça.

- Tu te muscle mon amour, lui avoua alors Nolan.

- N'importe quoi, répliqua Charlie, rouge. J'ai toujours le corps d'une crevette.

- Sans rire ou me mentir, insista le plus grand. Depuis quand tu n'as pas croisé ton reflet dans un miroir ?

- Un certain temps, l'informa alors Charlie à contre cœur.

- Ceci explique cela, marmonna le grand avec un sourire.

- C'est à dire ?, réclama Charlie qui ne comprenait pas.

- Que tu ne remarque pas que tes bras son devenue beaucoup plus imposant et que les muscles de ton torse se développent.

- Je l'aurai remarqué, dit le plus petit.

- Pas si tu ne regarde pas ton reflet bébé, affirma Nolan.

Charlie se mit à rougir violemment. Comme à chaque fois qu'il lui donnait un surnom ridicule mais si plaisant à entendre sortir de ses lèvres.

- Il y a pourtant des choses qui ne change jamais, sourit tendrement le plus âgé. Tu rougis toujours quand je te donne un surnom ou que je te complimente.

Charlie regarda son profil concentré sur la route, il avait la peau encore bronzé de cet été, un peu luisante à cause de l'effort. Sa musculature à lui l'avait toujours rendu dingue mais le pire, c'était sa tendresse que pendant un moment il était sur d'être le seul à voir, elle ressortait dans ses sourires quand il lui parlait ou le regardait simplement.

- Tu peux t'arrêter sur le parking de l'ancien Drive-in, demanda Charlie.

- Euh oui, lui affirma Nolan avant de s'exécuter et de couper le moteur de la voiture. Ça ne va pas ?

Charlie prit son visage en coupe et l'embrassa avec amour avant de se tourner de nouveau droit devant lui. Déstabilisé, Nolan ne sut pas vraiment quoi faire. Il attendit, regardant Charlie en essayant d'oublier la sensation que lui avait fait ressentir ce baisé.

- Cha ?, l'appela-t-il alors en caressant sa joue.

- J'ai envie de toi, lui répondit Charlie.

Nolan se mit alors à rire, avant de retirer son t-shirt.

- On va vraiment confirmer ma déclaration de l'année dernière. On va faire l'amour dans ma voiture.

Charlie ne se le fit pas dire deux fois.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant