Sucker for pain

I torture you

Ils prirent la route vers 18h se dispersent sur le parking. Charlie et Nolan se dirigèrent vers la voiture du dernier. La décapotable avait son toit imperméable noir. Ils montèrent en silence et le plus grand démarra pour ramener le plus petit. Le brun concentré sur la route, sentait le regard bouillonnant du plus petit sur lui, retrassant les courbes et les angles de son visage avant de descendre sur sa nuque, ses épaules ses bras et son torse. Il ne pouvait pas tourner la tête pour le regarder aussi et Charlie le savait. Il sentait son épiderme bruler là où le plus petit le frôlait du regard, passant et repassant sur certaines zones qu'il aimait. Comme ses épaules sa mâchoire.

Nolan ouvrit la fenêtre, il avait trop chaud, sa peau devenait presque incandescente. Il laissa l'air entrer mais ça ne changea pas grand chose. Charlie le brûlait. Dans tous les sens du terme. Au feu rouge de la rue principale, Nolan enleva sa veste, se retrouvant en t- shirt. Il commençait à cuir, qu'avait donc Charlie pour le regarder, l'analyser de cette façon ? Et lui qu'avait-il donc àla réagir ainsi alors que ce n'était que le regard de Charlie ? Lui et ses yeux verts qui envoyaient des éclairs aux groupes de Tim et qui faisaient frissonner Nolan. Il sursauts presque en sentant les doigts de son petit ami caresser sa peau avec douceur de la main jusqu'au biceps. Il avait plus chaud encore si s'eue été possible. Il se fit violence pour respirer normalement.

Il était 18h05 et il n'avait plus grands choses à parcourir pour ramener Charlie. Les doigts de celui-ci se posèrent sur sa mâchoire avec délicatesse et douceur. Retrassant ses ligne jusqu'à sa nuque. La chaleur et le bien être fut si intense que le plus grand fur à deux doigts de fermer les yeux pour savourer la sensation. Il se fit violence pour garder les yeux grands ouverts. Avant de se garer devant la maison de son amoureux. Il n'y avait personne, son père étant reparti au bureau et sa mère parti en voyage pour le travail. Charlie détacha sa ceinture. Mais au lieu d'embrasser Nolan sur la joue et partir comme à chaque fois, il embrassa délicatement son cou, puis sa mâchoire. Avant de simplement sortir de la voiture et de lui dire :

- À demain beau gosse !

La douche froide fut indispensable. Et particulièrement salvatrice. Charlie l'avait ensorcelé avec ses yeux et avait totalement mit son corps sous combustion. Le plus petit le torturait avec un malin plaisir en plus de cela, le laissant seul en voiture alors que son âme et son corps ne réclamaient que lui. Et le plus excitant là dedans, c'est que cette torture était vivifiante.