L'été, la glace et le feu : Premier Contact

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Nolan n'avait aucune idée de se qu'était la sensualité avant de rencontrer Charlie. Il ne savait pas qu'un corps pouvait être aussi attirant rien quand bougeant simplement comme au quotidien. Il ne savait pas non plus qu'une simple odeur pouvait le rendre maladroit ou distrait. Pourtant, Charlie cochait toutes les cases et bien plus encore. Il était comme toutes ses stars qui l'avait attiré, il était beau, il avait du charme et un sourire à faire craquer n'importe qui. Il n'était pas timide mais pas non plus extraverti, il aimait simplement qu'on le laisse tranquille ce que leur collègue Amanda n'avait pas compris. Elle tournait autour de Charlie en espérant le séduire et lui faire faire l'inventaire à sa place. Ce qui finit par arriver parce que Charlie avait beaucoup de mal à ne pas être gentil et serviable ou simplement à dire non. Alors naturellement, Nolan avait dit à Tony qu'il donnerait un coup de main à son coéquipier. Sans aucune arrière pensée, ou beaucoup trop pour les rassembler. Et il en était là, à 20h après la fermeture de la boutique. À viser sa casquette, visière derrière attrapant la fiche de comptages attendant Charlie qui refermait le rideau mécanique. En arrivant Charlie souffla en s'asseyant une minute, la journée avait été particulièrement intense avec plusieurs groupe de jeunes vacanciers. Il n'avait pas pu s'asseoir et vraiment souffler tous les deux. Amanda traînant la patte à chaque client, il avait du assurer alors que Tony sermonait la jeune fille et lui donnait le dernier avertissement avant de la virer. Et aussi méchant que cela puisse être Nolan espérait que ce soit pour un futur très proche.
Lui était debout comptant déjà les boîtes de paillettes de sucre, il savait que s'il s'asseyait il ne se relèverait plus et puis il voulait que Charlie puisse aller se coucher rapidement. Il n'aimait pas vraiment le voir fatigué ou triste ou tout autres sentiments négatif. Il aimait voir se sourire qui faisait briller ses yeux avec passion au point que Nolan en perde le file de ses pensées en l'admirant.

- Ne fais pas tout tout seul, lui dit timidement le brun. Ce serait injuste que tu sois le seul à bosser.

- Je nous avance un peu, si je m'assoie je vais dormir là.

Charlie se mit alors à rire en se relevant. Et Nolan pouvait jurer que c'était la plus belle chose qu'il est entendu au monde. Il fut tellement distrait qu'il ne vit pas avant de la sentir, la main de Charlie sur la sienne lui prenant le bloc note des mains pour le feuilleter. Il ne regrettait pas d'avoir dit à Tony qu'il aiderait le brun mais il aurait sincèrement du dire non. Avec la fatigue, il avait un peu plus de mal à se concentrer sur autres choses que Charlie et les sensations qu'il lui faisait éprouver. Comme ce long frisson de pur plaisir qui provenait de ses mains et qui avait tout de suite électrisée tout son corps. Ce n'était qu'une seconde, un simple effleurement mais ça avait eue le don de déclencher un phénomène encore inédit et complètement ahurissant pour ce jeune homme qui avait toujours froid de l'intérieur. Ses reins venaient de s'enflammer d'un coup d'un seul, lui faisant perdre le file de son souffle et le contrôle de sa peau qui frissonnait de plaisir une fois encore. C'était bien différent de tout le reste, de tout les béguins qu'il avait pu avoir pour des personnes réelle, célébrités, proche ou fictive. Jamais il n'avait eue autant envie de sentir de nouveau des mains descendre sur sa peau avec une lenteur scandaleuse et ses mains ne pouvaient être que celle de Charlie.

Il se racla la gorge avec pression monstre le coeur au bord des lèvres, la peau frissonnante et la gêne d'imaginer le jeune homme à ses côtés entrain de le toucher... Intimement. Ou de se toucher intimement. Bordel, il devait arrêter ça, penser à des choses moins excitante. Une brouette, un avion de ligne, un car, des poulets en plastique...

Sans croiser le regard de Charlie, il changea de rayon d'action, lui tournant le dos comptant lentement pour ne pas être tenté de me regarder, lui et son corps svelte de façon indécente. Mais cela tomba à l'eau lorsque de sa voix sexy à se damner, Charlie lui demanda combien il avait :

- 8, répondit-il d'une voix roque et peu assurée.

Charlie avançait, son corps s'approchait et dieu seul savait à quel point Nolan luttait pour ne pas se retourner et de jeter sur lui avec passion pour embrasser les lèvres qu'il était entrain de mordiller en réfléchissant.

- Et 12 de poudre ! On est bon on va pouvoir rentrer je rêve d'une douche et de dormir mille ans, sourit Charlie et alors que Nolan faisait le geste de s'avançait pour enfin agripper sa nuque, la porte du local employé s'ouvrit sur des rires et quatre personnes qui apparemment ne se gênait pas. Énervé plus qu'incrédule, Nolan s'exclama avec colère :

- Putain mais qu'est-ce que tu fou là ?

Amanda était entouré de trois de ses amis et elle était à la fois blasé et prise de panique, un mélange assez spécial bien que le premier sentiments ne soit que de façade.

- Le dite pas à Tony !, les supplia-t-elle.

La mâchoire crispée, bien qu'il ne savait pas exactement si s'était parce qu'elle voulait clairement Tony ou si parce qu'elle l'avait interrompu (un mélange sûrement), il aboya presque :

- Tu t'fou d'ma gueule ? J'vais me gênait. Non mais sérieux ! On va où ? Tu branles rien de tes journées, on prend tes heures de boulot à ta place et là tu viens te servir avec tes potes comme dans une mini soirée et t'espère que j'appelle pas le patron ?! T'as plutôt de la chance que j'appelle pas les flics pauvre meuf !

Amanda se renfrogna en colère. Elle semblait avoir avant de lui sauter au coup pour l'étrangler. Il appela le patron, les surveillant du coin de l'œil et une fois arrivé, il les remercia, les insista à s'en aller alors que la police se garé. Il reprit les clés d'Amanda alors que Nolan se stoppait net dans le couloir des vestiaires. Est-ce un désir brûlant qu'il venait de voir dans les yeux de Charlie lorsqu'il venait de quitter la pièce ? Ce regard avait coulé sur lui, lui tenant chaud et au supplice. Bordel, alors il n'était pas seul à avoir désespérément envie de le toucher ?

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant