Never going slow, we pick up the pace

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Le dîné chez les Jones avait été beaucoup plus sain. Sans que personne ne parle de ce qui fâche. Ils avaient discutés et pas mal rit aussi. Ils avaient tous passé un agréable moment. C'était l'un de ses moments d'euphorie dans la maladie, ce moment d'extase parfait avant la chute brutale. La chute de Charlie n'avait pas encore eue lieu mais Nolan l'a guettait. Il attendait, ne changeant pourtant pas d'attitude envers son petit ami. Il remarquait cependant, comme ses amis et les psy du jeune homme, un changement chez Charlie. Et ce n'était pas une bonne chose. Il se renfermé, répondait un peu agressivement aux questions, semblait de plus en plus fatigué mais le pire était l'attente. L'attente de le voir exploser. Cette crise sera-t-elle une crise de larmes de tristesse ? De colère ? De rage ? D'angoisse ? Ils jouaient tous au loto en attendant patiemment, pourtant rien ne venait vraiment. Juste de simple changement d'attitude. Charlie se sentait tout à la fois, triste, en colère, parfois en pleine rage. Il ne savait pas même pourquoi, parfois pour peu de choses. Il ne voulait pas blesser de gens alors il freinait du mieux qu'il pouvait ses excès. Les psychiatres avaient prévenue que même avec les médicaments, les crises pouvaient arriver. Qu'il fallait juste respirer, se calmer et prendre son temps pour revenir à soi. Il voyait bien que tout le monde marchait sur des œufs avec lui. C'est une petite histoire qui mit fin aux attentes de tous et au contrôle de Charlie.

Il y avait dans son cours une fille qui même à la fac, se prenait pour la reine du monde. Elle répétait à qui voulait bien l'entendre qu'elle serait l'année prochaine l'assistante de leurs professeur le plus réputé. Celles et ceux qu'il choisissait été très talentueux mais avait également la possibilité d'assister à l'élaboration de la défense de font en comble et d'avoir de chaude recommandation pour de futur cabinet. Un rêve donc, puisqu'il ne choisissait que rarement des deuxième années et jamais de première. Cette fameuse Mary, qui avait des allures de grande dame péteuse et une voix pompeuse suraigu, léchait le cul du prof depuis le début de l'année, c'est à dire cinq mois. Il avait presque envie de pousser ses fesses du bout du pied dans les escaliers pour la faire atterrir plus facilement sur les bottes de Maître Samuels. Il arrivait à gérer sa frustration envers ce comportement. D'habitude, mais cette après-midi là avait été de trop. Ils s'étaient installé et avait étudié un cas particulier. Un cas de culpabilité, sans preuve d'innocence. Un élève avait donné une raison intéressante de le faire innocenté et Mary avait contredit ce pauvre garçon en se foutant de lui à plein nez, le traitant limite de simplet. Elle avait apporté un argument stérile, fière d'elle et avait sourit de toute ses dents parfaites. Maître Samuels avait contredit son argument et la connasse avait boudé, ensuite il avait demandé si quelqu'un dans la salle avait une solution. Il avait distribué le dossier à chacun et leur avait donné dix minutes pour trouver un seul argument. Peu avait trouvé quelques choses et tous furent contredit par le professeur, jusqu'à ce que Charlie passe. A la lecture du dossier et du témoignage de la supposé victime, il avait remarqué l'heure de l'audition qui avait sois-disant permit aux policiers d'arrêter le coupable. L'audition datait de 8 jours après l'arrestation du client alors que toute la condamnation reposé sur l'interrogatoire de cette fameuse victime pour l'arrestation. Il y avait donc falsification de document et corruption.

Impressionné, le professeur avait applaudit et félicité Charlie pour son observation. Mary avait doncbouvert sa grande bouche sous le choc de ne pas être la plu sintelligente de ce monde. Et elle avait sortit des mots blessant alors que le professeur les libérait :

- Faut bien féliciter les tarets quand ils réussissent, surtout si leur papa est du barrot.

Charlie était simplement sortit se contenant, se répétant que ce n'était rien. Que cette connasse avait déjà balancé ses problèmes psychologiques, qu'il s'en foutait, il avait prit le bus en se repassant en boucle les exercices de respirations de ses psys et c'était enfermé dans sa chambre en rentrant. Il enleva sa veste et fit les cent pas. Son père frappa à la porte puisque s'était son jour de repos et Charlie craqua. Il mit un premier coup de poing sur son bureau, puis un deuxième et un troisième avant que son père n'ouvre la porte. Il serra son fils contre lui en bloquant les bras de Charlie sur le torse du jeune homme, serrant son fils contre lui plus encore quand il se débattu. Charlie se débattis un long moment encore avant de se calmer de fermer les yeux pour reprendre contrôle sur ses pensées.

- On va t'inscrire quelques part où toutes cette colère pourra s'évacuer, lui dit son père. J'appelle Nolan ?

- Non, je ne veux pas qu'il soit déçu que j'ai perdu mon sang froid.

- Comme tu veux fils, lui répondit son père.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant