So I don't fear shit but tomorrow

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Jiliane l'avait emmené chez les Collins et était resté le lendemain matin. Surtout pour discuter. Il s'était mis au travaille tout de suite et elle avait essayait, sans succès. Alors elle avait simplement laissé tomber, elle s'était assise et l'avait regardé faire en lui demandant.

- C'est ton acte de pénitence ?

- En quelques sorte, ça me fait du bien, dit-il. J'ai l'impression de ne pas faire que de la merde.

- Ah ouais, tant que ça, s'exclama-t-elle.

- Qu'est-ce que tu veux dire par là ?

- Que tu t'en veux à ce point là, dit-elle.

Il hocha la tête déplaçant les ballots de paille sans s'arrêter. Elle en avait presque mal au cœur de le voir se démener à travailler aussi dur parce qu'il s'en voulait.

- Il t'aime, dit-elle.

- Je sais, dit-il. Et je l'aime aussi. Il me manque et je voudrais être avec lui plutôt que de déplacer c'est fichu truc super lourd mais il veut sûrement plus de moi et je m'en veux tellement que je suis là alors... On peut pas changer ce que l'ont a fait ok ?

- On va lui dire, dit-elle alors. On va lui dire parce que, de un, il mérite de le savoir. De deux, il a besoin de le savoir.

- Oui je vais aller vers lui et je vais lui dire « Hey Nolan ! J'ai couché avec Tim le connard, mais c'est pas de ma faute, j'étais bourré et il s'est servie de moi pour te faire de la peine. »

- Dit comme ça non, confirma-t-elle.

- Comment veux-tu que je lui avoue que je l'ai trahi ?, s'exclama Charlie.

- On va trouver, dit Jiliane.

Elle le regarda alors faire ses aller,et ses retours. Il avait beaucoup maigrie, lui qui n'était déjà pas bien épais de base faisait peur à voir. Il était pâle alors qu'il travaillait sous le soleil toute la journée ou presque, et ses cernes étaient presque noir, preuve qu'il dormait peu voir pas du tout. Il lui faisait réellement de la peine. Dieu seul savait quand il arrêterait de s'en faire baver. Il allait être totalement anéantie quand il serait que Nolan partait pour l'Université un peu plus tôt. Elle avait promit de ne rien dire pour qu'aucune personne ne vienne le harceler chez lui pour « fêter son départ ».

- Il faut qu'on lui dise avant la fin de la semaine, dit-elle.

- J'y arriverais pas Jily, dit-il en s'arrêtant de nourrir les bêtes.

- Bien-sûr que si, s'exclama-t-elle. Tu vas porter tes couilles et dire à mon meilleur ami que tu as couché avec un connard mais qu'il t'avais embobiné et que tu regrette. Sinon je t'y force à coup de pied au cul.

- D'accord, dit-il simplement. En espérant que sa réponse ne sera pas de m'en mettre une. Quoique je le mériterais.

- Alors maintenant c'est bon, dit Jily en colère. Tu t'es auto-flagellé assez longtemps, maintenant tu vas agir comme un bonhomme et te reprendre. Déjà tu vas reprendre des vitamines, ensuite tu vas dormir convenablement , même si pour ça tu dois prendre des somnifère et ensuite tu vas t'habiller avec autres choses que des putains de jogging.

Il hocha la tête et promit. Il continua de nourrir les bêted et ensuite nettoya les enclos. Jiliane toujours à ses côtés, à croire qu'elle n'avait rien de mieux à faire que de le regarder. Il allait encore penser à quel point il était con mais se reprit en pensant à sa promesse. Il avait promit de se reprendre et d'arrêter de penser du mal de lui.

- Je suis quand même contente que tu aille un peu mieux, dit-elle sur la route du retour. Tu es quelqu'un de bien, c'est juste que tu as fait des conneries d'adolescent.

Il craignait demain et sa discussion avec Nolan mais se sentait déjà plus fort que le matin même.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant