Take my hand through the flames

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De Nolan :
Je te propose une sortie, rien que toi et moi, pour que tu arrêtes de me snober ?

Charlie soupira.

À Nolan :
Non.

De Nolan :
S'il te plaît, en plus je sais que tu en meurs d'envie de cette soirée.

De Nolan :
On pourrait aller au parc et regarder le lac en parlant du pourquoi tu piques ta crise ?

Quel abruti ! Ce n'était pas une crise bordel. Il commençait à devenir lourd. Charlie avait du mal à ne pas penser à lui et lui envoyer lui-même des messages. C'était pire quand c'était le plus vieux qui prenait l'initiative.

À Nolan :
Lâche moi 'Lan sérieux. Ce n'est pas comme ci, j'étais une partie super importe de ta vie.

Plus aucune réponse. Ce pensant enfin seul, le plus jeune se leva de sa chaise de bureau et se laissa tomber sur son lit pour de bon près à aller dormir, n'ayant rien d'autre à faire.

De Nolan :
Tu penses pas à moi là ? À la sensation de mes lèvres sur ta peau ? À ma main qui glisse dans tes cheveux pendant que tu soupires ? À celle qui descend plus bas, toujours plus bas et qui te fait gémir ?

De Nolan :
Tu ne veux toujours pas me voir ?

De Nolan :
Tu es tenace cette fois !

De Nolan :
Bébé ?

De Nolan :
Tu ne regardes même plus ce que je t'envoie ? Tu me fais mal au coeur.

À Nolan :
Je peux difficilement te faire mal à ce que tu n'as pas.

La réponse ne vint pas. Même après plus de 30 minutes alors Charlie abandonna se laissant aller doucement au sommeil. On frappa deux coups sur sa fenêtre et il soupira. Il n'avait finalement pas lâché l'affaire. Nolan était là, ses naturels cheveux en bataille et son sourire en coin qui lui faisait signe d'ouvrir. Le plus jeune hésita. Hésita vraiment à le laisser dehors pourtant, il n'en eue pas la force. Le brun passa alors une jambe chez lui, puis l'autre.

- Heureusement que ta chambre est au rez-de-chaussée, dit-il en enlevant son pull pendant que Charlie fermait la fenêtre. Tes parents dorment, j'ai vérifié avant de frapper.

Charlie ne pipa aucun mot une fois de plus. Le plus vieux soupira.

- Arrête de faire la tête, s'exclama-t-il. Ce serait dommage de faire des rides à une si jolie bouille.

Charlie l'ignora faisant mine de travailler sur son cours d'Histoire. Nolan s'allongea alors sur son lit et fouilla sur sa table de nuit. Il n'y avait que son téléphone et des BD.

- Es-tu le genre de mec qui utilise une date de rencontre comme mot de passe ?, lui demanda-t-il.

- Le mot de passe, c'est ma date d'anniversaire, mais comme tu te soucies de moi comme de ta première couche, marmonna Charlie sans finir sa phrase.

- Ah ouais à ce point-là, ria Nolan. Parce que j'ai embrassé un pauvre gars ce matin ?

Charlie ni tenant plus s'exclama :

- Parce que tu embrasses un pauvre gars ou une pauvre fille tous les matins. Et quand ce n'est pas le matin, c'est en soirée ou quand tu te fais chier. Il est là, le problème Nolan. Je sais qu'à cet instant, tu es là parce que tu t'emmerdes et qu'on est mardi donc il n'y a pas de soirée, mais ne me demande pas d'être agréable, parce qu'on sort plus ensemble. Si on l'a fait un jour d'ailleurs.

Sucker for painOù les histoires vivent. Découvrez maintenant