Sucker for pain

Eating peanut butter and jelly fishes on toast

Rentrer enfin chez lui, la douche de Charlie fut froide. Sa mère était rentrée plus tôt de son voyage et son père, qui s'était occupé de tout les papiers d'Université, s'était aperçu de son absence dans sa chambre après sa punition. Il avait passé un sale quart d'heure où il s'était encore plus rendu compte de la merde qu'il avait foutu dans sa vie. Il en avait mal aux tripes que sa mère soit si confuse et son père si en colère alors que d'habitude s'était l'inverse. Il avait mal agit, depuis trop longtemps et réparer les pots cassés allait être horrible. Il était privée de tout, même sortir de sa chambre pour le moment et il le mérité. Enfin il pensait le mériter. Il avait fichu tout en l'air sans rien dire. Juste pour une rumeur conne et grotesque. Bien sur que Nolan n'allait pas le tromper. Lui par contre ne s'était pas gênée. Et c'était pour quoi ? Pour ce prouver qu'il pouvait être libre ? Pour prouver que lui aussi pouvait s'en foutre ? Mais il n'était pas comme ça. Il ne s'en foutait pas. Il se sentait dégueulasse, sale et horrible. Il avait envie de pleurer mais rien ne venait. Une fois son père calmé et sa punition achevé, ce futbcomme si un barrage s'était rompu dans son corps et il se précipita au toilette pour vomir le contenue inexistant de son estomac sous les yeux presque triste de ses parents. C'est assis à côté de la cuvette que pour la première fois depuis toute cette histoire, il se mit à pleurer. Des larmes esseulés qui devinrent bientôt de violent sanglot. Il sentit un corps le prendre dans ses bras et s'y accrocha comme à une bouée de sauvetage. Sans pour autant se réchauffer. Il avait tellement froid.

Nolan avait mal. Très mal. Pourtant, il se refusa de pleurer. Plus jamais. Il n'avait pas regarder son téléphone de la journée. Il faisait nuit maintenant et l'absence de Charlie était plus pesante que jamais. Il avait envie de le serrer contre lui. De lui dire que tout pouvait s'arranger, qu'il pouvait faire comme cet été là. L'été où quelqu'un était devenue réellement important dans sa vie. Être ensemble tout simplement, le sentir contre lui. Être entouré de son odeur. Mais Charlie en avait décidé autrement. Il avait décidé de lui dire que plus rien ne pouvait redevenir comme avant, qu'il n'était plus rien pour lui et qu'il avait trouvé mieux. Tim, Tim avait eue Charlie et sans même faire de gros effort, sûrement parce qu'il était bien mieux que se que Nolan ne serait jamais. Sûrement parce qu'il était fait pour Charlie, bien plus que lui. Il devait passer à autre chose, ça allait être dur, presque insurmontable mais il devait le faire pour son propre bien. Il se laissa arrêter de penser pour dormir. Mais sa nuit fut tourmenté par les image d'un baisé dont il n'avait pas pu changer le dénouement.

Charlie avait finie par se calmer. Avec beaucoup de mal et de temps. Il n'avait pas parlé, s'était contenté de se lever et de rincer sa bouche au lavabo. Ses parents n'avaient posé aucune question pour le moment et il les en remercié parce qu'il devait se doucher avant. Pour se sentir moins impur, moins immonde. Il avait pris deux douches finalement. Il s'était savonné jusqu'au sang sur cette partie de sa peau, là où il se souvenait que les mains de Tim s'était accroché. Il s'était séché et habillé sans se regarder avant de tourner son visage vers le miroir et d'enfiler un bonnet, les larmes aux yeux. Les cheveux cours étaient pour oublier la présence de Nolan dans sa tête et maintenant, il regrettait. Il regrettait tant de choses. Il se dirigea vers la cuisine parce qu'il savait que sa mère le forcerait à manger. Il avait maigrie parce qu'il préférait boire, c'était mieux pour oublier. Il mit la table en silence sous les yeux de ses parents et s'asseya devant l'assiette que le plat soit prêt. Sa mère le servit et ils mangèrent dans le calme. Enfin dans un simulacre de calme puisque ses pensées et sa vie étaient loin d'être paisible. Son père posa les couvert dans son assiette encore à moitié pleine et osa enfin lui demander :

- Tu peux nous dire ce qu'il t'arrive en ce moment ?

Charlie posa ses couvert à son tour. Il n'avait pas touché à la nourriture. Il regarda la table perdu et dit :

- Je pensais que... Je pensais que je pouvais être quelqu'un d'autre pour prouver au lycée que je n'étais pas seulement la personne naïve et faible qu'ils pensaient que j'étais mais je leurs ai prouvé totalement le contraire. J'ai fait des choix désastreux en essayant d'être quelqu'un de cool et qu'on voulait comme ami. J'en ai tout perdu. Je suis désolé de vous avoir fait ça, je voulais être libre et me sentir bien mais je me sens sale et con et... je ... plus personne ne veut m'adresser la parole parce que je les ai tous déçu ou trahi. J'ai trompé mon propre petit ami parce que j'ai écouté des gens qui ne voulaient que mon malheur.

- Tout va s'arranger mon ange, lui intima sa mère. Rien n'est jamais définitivement perdu.

Il avait l'impression de bouffer des méduses sur du beurre de cacahuète sur des toast à la merde. Il pensait sincèrement que rien ne pouvait faire en sorte que Nolan lui pardonne ça.