Charlie avait ruminé sa colère. A croire que personne ne changeait vraiment. Il avait recommencé, il l'avait refait. Il avait été voir ailleurs en écrasant tout sur son passage. Parce qu'après tout il était Nolan Cooper et personne n'enfermai Nolan Cooper, pas même lui. Ça ne durait qu'un temps et il se lassait vite. Trop vite. C'était la goutte de trop, celle qui faisait déborder son mal-être, sa méfiance et sa colère contre Nolan. C'était ce qui avait tout détruit, il n'y aurait plus de pardon, plus de rabibochage, plus d'excuse plate, ou de « je t'aime » à sens unique. Plus rien ne pouvait compter, surtout si ça sortait de la bouche de la salope qu'il était. Parce que oui, il s'était voilait la face, il avait fermait les yeux et nié en bloque mais, Nolan l'était. Il s'était tapé la moitié du lycée, les affichant dans les couloirs comme des trophées de chasse bien mérité. Il les regardait se languir de lui quand il disait non. Il aimait être admiré, être désiré et avoir un panel de choix permanent. Mais plus son couple avec Charlie prenait de l'âge plus ce panel se raccourcissait. Les « choix » le fuyaient parce qu'ils avaient des principes, enfin pour certains. On ne se tape pas le mec d'un autre quand on est bien éduqué ou pas un connard. Il n'avait pas pleuré. Il avait patienté dans le noir sans répondre au vibrement presque infinie de son téléphone, plein de justification qui s'approchait du néant et des déclarations d'amour plate et sans goût. Charlie était célibataire pour de bon, il y avait d'autre gay sur Terre. D'autre rencontre, d'autre moment où son cœur aimera, d'autre moment de jalousie, d'autre moment de peine ou de joie. La vie ne s'arrêta pas à un seul pauvre gars au lycée qui n'a pas été foutu d'être quelqu'un de bien. Jamais il ne serait venue à l'esprit de Charlie que la rumeur avait démarré de la pire des commères/fouine/idiote démoniaque du lycée, qu'était Mindy.
Elle était ce qu'il se faisait de pire dans les être humain lambda, en dessous des tueurs en série entendons nous bien! Pourtant, aveuglé par cette nouvelle idée, Charlie n'avait pas pensé une seule seconde à l'incohérence pur et simple de toute cette histoire. Au fait que Nolan ne sortait jamais sans lui, qu'il passait son temps à recevoir des notifications Instagram du compte de Nolan sur lesquelles il cliquait constamment pour découvrir des photos de lui et sa petite sœur, que depuis qu'ils étaient ensemble jamais il n'avait vue des photos de soirée ou de personne qui aurait pu être de futur conquête, pas une seule fois. Il avait juste eue la confirmation de ses doutes infondés et n'avait pas cherché plus d'information, ce contentant du peu pour faire des conclusion. Réduisant le cœur de Nolan en petits morceaux. Qui d'ailleurs, dans la pénombre de sa chambre déserte se laissait aller à pleurer à chaude larmes sans savoir s'arrêter. Sans vouloir s'arrêter non plus à vrai dire. Il avait l'impression qu'on le noyait sous des milliers et des milliers de tonnes de sable, s'était lourd et suffoquant et plus il essayait de se débattre pour remonter plus il s'enlisait. Plus il appelait Charlie, plus il se confrontait à son silence assourdissant, ajoutant au poids de son mal-être de s'être fait larguer sans un mot, plus il appelé encore et se justifier de trucs qui ne lui avait même pas effleuré l'esprit et qui, il l'avait espéré, ferai réagir Charlie, sans succès et plus son mal-être empirait. C'était le problème avec les erreurs, elles nous poursuivent et restent, tapies dans l'ombre dans l'esprit de son entourage et lorsque quelqu'un à le malheur de le rappelé à une personne, cela devient une obsession. L'obsession est insidieuse et dangereuse, elle est simple au début comme une habitude un peu abrutissante et puis notre cerveau l'associe à un souvenir, à une envie, un désir ardent et l'habitude un peu idiote devient l'obsession enivrante qui tourne au cauchemar.
Cette obsession t'oblige à l'associé à des sentiments forts, comme la peur, l'amour difforme, la passion ou même l'angoisse. La peur est sûrement le pire des états de l'obsession parce qu'elle n'arrive pas d'un coup en s'imposant comme des lourdauds en soirée. Non, elle arrive avec progression sans que personne ne s'en aperçoive vraiment, on en rigole au départ parce que c'était idiot d'avoir peur pour ceci ou pour cela, puis un jour, le poids de cette peur est si lourde que les actes qui en découle devienne irréparable. Comme le fait d'avoir été à droite et à gauche comme un type sans attache, d'avoir eue des conquêtes sans jamais avoir le courage de s'avouer que c'était pour cacher son mal-être. D'avoir obtenu la chance de se racheter, d'avoir fait les choses bien, comme il faut, sans fausses notes avec patience. Et de voir tout anéantie par une fille pathétique, qui s'épanche sur la fausse vie des autres parce que la sienne est trop pathétique pour être raconté à ses pathétique copines qui s'empresseront d'aller balancer « le super truc super top secret » à leurs autres pathétique copine pour que leurs propres pathétique petites vies soit moins pathétique à raconter. Les pleures de Nolan redoublèrent, ses filles en auraient des choses à dire sur son petit cœur brisé qui l'engloutissait tout entier dans la glace.
Bonjour tous le monde, un nouveau chapitre en ligne. J'essaye de prendre un peu d'avance en ce moment. Je voulais vous laisser un petit mot pour vous remercier de lire cette fiction et d'y laisser des commentaires, j'essaye de répondre à tout le monde, si ce n'est pas le cas, ditent le moi et j'y remédie le plus vite possible. Ensuite j'aimerai précisé que j'attend que la fiction soit terminé totalement pour la corriger entièrement et améliorer peut-être certaines scènes ou tournures de phrases. Je tenais aussi à vous remercier pour les plus de 20k de vues et les presque 2k de votes. C'est énorme pour moi, de me dire que cette histoire est aussi appréciés.
J'espère que le chapitre vous a plut. Je reviens bientôt. Des bisous !!!!!!
VOUS LISEZ
Sucker for pain
RomanceCharlie aime Nolan. Nolan aime Charlie. Mais à sa façon. "Tu m'aimes, affirma Nolan avec son satané sourire en coin. - Et je me déteste que ce soit le cas, lui répondit Charlie dos à lui partant pour de bon." C'est deux garçons qui s'aiment, si vo...