La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

1. le carton

Quand les yeux d'Harry s'ouvrirent, il fut tout d'abord surpris de se retrouver dans la seconde chambre de Dudley, jusqu'à ce qu'il se souvienne qu'il était revenu de Poudlard depuis une semaine déjà. Malheureusement. Il avait encore du male à s'habituer à son retour chez les Dursley après cette deuxième année mouvementée.

Il regarda quelques secondes par la fenêtre, où le soleil était en train de se lever, puis il enfila un vieu jeans de Dudley et boutonna une chemise un peu délavée, mais peu déchirée par rapport à certaine.

- Va préparer le déjeuner, lui dit sa tante Pétunia d'une voix sèche en le voyant descendre les escaliers.

Alors Harry partit dans la cuisine et effectua ses tâches matinales : faire cuire les œufs et le bacon, mettre la table, faire infuser le thé de Tante Pétunia, préparer le bol de céréales de Dudley, . . .

Quand tout fut prêt, et que les Dursley déjeunaient, Harry en profita pour manger une tranche de bacon qu'il avait gardé dans la cuisine.

- Tu vas ranger le grenier aujourd'hui, ça t'occupera, lui annonça l'oncle Vernon alors que le brun débarrassait les assiettes. On ne peu même plus faire un pas là haut sans s'étouffer avec toute cette poussière. Et dépêche toi un peu de me resservir, y en a qui travaille ici !

Harry évita donc le croche pied que lui fit son cousin et obéit à son oncle, sans dire un mot.

C'est ainsi qu'il se retrouva dans le grenier, une heure plus tard, une lampe torche à la main pour éclairer l'espace sombre.

L'Oncle Vernon avait dit vrai : on ne pouvait pas faire un pas sans être bloqué par un carton posé sur le sol poussiéreux.
Si seulement il avait le droit d'utiliser sa baguette, un simple recurvite aurait pu lui épargner des heures de travail. Mais au moins, Dudley ne viendrait jamais l'embêter ici - encore aurait-il fallut qu'il soit assez léger pour monter sur la vieille échelle - donc il était tranquille.

Prenant son courage à deux mains, Harry ouvrit donc le premier carton, emplis de vieux livres et escalada les autres pour atteindre l'armoire contre le mur du fond.

Il procéda ainsi durant quelques temps : il triait le contenu des cartons puis il rangeait ou jetait dans un sac poubelle suivant ce qu'il trouvait.

Le douzième carton qu'il prit dans ses mains était plus petit que les autres, pourtant il était presque entièrement recouvert de scotch. Harry s'aida donc des ciseaux pour l'ouvrir, sa lampe torche coincée entre ses dents pour l'éclairer.

Quand le carton s'ouvrit enfin, Harry en fut tellement surpris qu'il en laissa tomber la lampe torche : si les autres cartons ne contenaient que de vieux objets sans intérêts ou bon à jeter, celui là semblait être le plus beau des trésors.

Sur le haut du carton se trouvait un petit écriteau en bois ou était gravé d'une écriture enfantine :" chambre de Lily''.

Harry ne connaissait qu'une seule Lily, et si ce carton venait de sa tante, alors ces affaires ne pouvaient être qu'à elle, sa mère.

Avec une excitation non dissimulée, il souleva la pancarte, la lampe torche dans la main. Le fond du carton ne comprenait pas énormément de chose : un carnet noir, quelques photos et des dessins d'enfants.

Harry s'assit en tailleur le sol poussiéreux, oubliant complétement la tâche à laquelle il était assigné, et coinça la lampe torche entre ses jambes avant de se saisir en premier lieu du carnet. Malheureusement, celui-ci était fermé par un cadenas alors le brun le déposa près de lui et passa aux photos.

La première sur le haut de la pile représentait deux petites filles d'une dizaine d'années, l'une était blonde et avait un long coup et Harry l'a reconnu comme étant sa tante Pétunia. La seconde fille, quand à elle, était rousse et avait de doux yeux verts qui ressortaient particulierement sur la photo. Sa mère était si jolie.

La seconde photo devait être une photo de famille car plusieurs adultes entouraient les deux petites filles de la photos précédentes. Harry regarda au dos et y trouva une inscription : '' la famille Evans ''

Plusieurs autres photos représentaient les deux sœurs et leur parents mais parmi ces photos de famille, Harry trouva une photo de sa mère, toujours aussi jeune, allongé dans l'herbe à côté d'un petit garçon. C'était la première fois qu'il apparaissait sur les photos et il n'avait aucun trait de ressemblance avec quiconque chez les Evans, il n'était donc pas un cousin ou un membre de sa famille. Pourtant, Harry avait l'étrange impression de l'avoir déjà vu quelques part avec ses cheveux noirs et son nez crochu.

Peu être était-il un ami de Lily ?

Le brun tourna la photo, espérant y trouver une information, et il ne fut pas déçu.

" Lily et Severus "

Harry connaissait bien une personne ayant ce même prénom, mais après tout, il devait bien exister d'autre Severus sur cette terre que son maître des potions ?

Il regarda de nouveau la photo et se focalisa plus spécialement sur le petit garçon : il ne devait pas être plus âgé que sa mère et avait des vêtements sombres, tout comme ses yeux et ses cheveux. Mais malgré son allure ténébreuse, un joyeux sourire plein d'innocence brillait sur son visage.

Jamais la terreur des cachots ne pourrait sourire comme cela, se dit Harry. L'homme était si froid et sarcastique.

Le Gryffondor passa donc aux photos suivantes. Parmi les nombreux portraits de famille, et photos de sa mère, le jeune garçon refit son apparition quelques fois, perturbant Harry de plus en plus.

Ce nez, ces cheveux, ce tint cireux : toutes ces caractéristiques lui semblaient si familière, pourtant il n'arrivait pas à trouver à qui il pouvait bien ressembler.

Alors qu'Harry fixait le jeune homme, comme si la réponse allait apparaître sous son nez, la tête chevaline de la tante Pétunia passa par la trappe qui menait au grenier.

- Garçon ! Dépêches toi un peu, on dirait que tu n'as rien fait pendant trois heures. Viens mettre la table, Vernon va bientôt rentrer pour sa pause.

Le brun remercia la noirceur qui raignait dans la pièce, ayant empêchée sa tante de voir ce qui l'avait tant occupé ces dernières heures. Il reposa donc rapidement toutes les photos dans le carton où il les avait trouvé et descendit pour aller aider sa tante.

Tout le reste de la journée, il ne cessa de penser à ce carton qui renfermait tant de souvenirs de sa défunte mère. Désormais il n'avait qu'une envie, pouvoir retourner dans ce grenier et récupérer ce carton dans sa chambre. Malheureusement il allait devoir attendre encore un peu.

Surtout avec la tante Marge qui devait arriver le lendemain, comme le lui avait annoncé son oncle il y a quelques jours.