8. de vieux souvenirs

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- Merde, dit Ron qui fut le premier à réagir.

- Ronald ! Le gronda Hermione

Mais elle fut coupé par un cri inhumain sortant du fond de la gorge du professeur Lupin, alors qu'une la lune montait peu à peu dans le ciel.

Sirius se précipita dans sa direction et le corps frêle parcemé de tremblements tomba dans ses bras sans cesser de crié de douleurs.

Ses épaules commençaient à se développer, et des poils recouvrirent le corps vêtu de vêtements désormais en lambeaux.

- Vite, sortez les enfants ! Cria Sirius en prenant le corps de Remus dans ses bras.

Voir la transformation fut comme un électrochoc pour Severus. Ne réfléchissant pas une seconde de plus, il empoigna Hermione et Harry par le bras et fit léviter derrière lui Ron et sa jambe sûrement cassé.

Il traîna les trois adolescents loin de la cabane hurlante, qui hurlait de nouveau après des années de silence, laissa derrière eu un loup et un chien.

Tous quatres se mirent donc à courir dans la nuit noir, guidée par la lumière du château.

Mais alors qu'ils approchaient des grandes portes, l'air devint trop froid pour ce mois de juin tandis que l'angoisse et le malheur emplissaient l'air.

Ce que personne n'avait pas prévu, c'est que les détraqueurs, appelés par de forts sentiments, se retrouvèrent bientôt face à eux.

D'un même mouvement, Harry et Severus pointèrent leur baguette vers les créatures et prononcèrent l'incantation d'une voix forte :

- EXPECTO PATRONUM !!!

Deux biches d'une luminosité aveuglante sortirent des baguettes alors que Ron tombait dans les bras d'Hermione, le maître des potions ne pouvant plus exécuter le sortilège de lévitation.

En voyant les deux patronus identiques, Harry se tourna vers son professeur de potions, éclairé par la douce brume lumineuse.

Il avait sur son visage une expression de concentration extrême, accentuant ses traits disgracieux tandis que derrière lui, sa longue cape noire volait, se mouvant avec grâce.

A ce moment, Harry l'admira. Il était totalement perdu vis à vis de cette histoire de paternité, ne connaissait rien de son passé sombre et n'avait jamais apprécié les cours donnés par l'homme. Mais en le voyant ainsi, combattants les détraqueurs, il fut fasciné par sa puissance et son charisme. Il fut sur d'une chose : il pourrait lui confier sa vie sans peur.

Quelques secondes plus tard les détraqueurs finirent par s'éloigner, repousser grâce aux deux puissants patronus

Mais Harry était maintenant épuisé. Alors après un dernier regard vers Snape, le jeune Gryffondor sentit toute force le quitter et il tomber dans l'inconscient.

. . .

Les premiers rayons du soleil traversèrent les fenêtres de l'infirmerie de Poudlard, venant s'écraser en partie sur le visage du maître des potions. Mais il n'en avait que faire, car si ses yeux étaient fixés sur cet enfant qui lui ressemblait tant, son esprit était bien loin.

Au départ des détraqueurs, il avait ramener les deux grands blessés à l'infirmerie avec l'aide de Miss Granger. Puis elle et le rouquin avait fini par s'endormir, épuisé par leur péripéties de la soirée.

Et depuis lors, il était assis là, devant le lit d'Harry Potter qui n'était plus vraiment un Potter et qui ne l'avait jamais vraiment été. . .

Mais le jeune professeur ne savait pas s'il attendait son réveil avec impatiente ou non. À vrai dire, la nouvelle de sa paternité lui était tombé dessus comme un ras de marré et avait déclanché le retour de souvenirs pour lesquels il aurait tout donné dans l'espoir de les oublier.

Mais il ne pouvait pas les abandonner, ce serait apporter une certaine paix avec son esprit qui ne la méritait pas.

Il se souvenait de l'arrivé de Lily comme si s'était hier. . .

Il était mangemort depuis quelques temps et cherchait toujours à faire ses preuves, à prouver sa loyauté au près du maître.

Et celui-ci avait trouvé le moyen parfait de le tester, quand ses mangemorts lui avaient ramenés une jeune né-moldus de l'ordre du Phoenix.

Lord Voldemort l'avait interrogé lui même, mais voyant qu'elle n'était qu'un soldat qui obéissaient aux ordres de Dumbledore sans réfléchir, et que donc il n'y en avait rien à tirer, il avait eu une idée.

Le lendemain, il avait convoqué des fidèles pour organiser une nouvelle attaque, puis à la fin de la réunion, il avait demandé aux plus jeunes mangemorts de rester.

Ainsi, il ne restait plus que Severus, Lucius, McNair et Nott.

- Mes chers enfants, les avait appelé le Lord d'une voix calme. Depuis votre arrivée vous avez su me montrer votre dévouement et votre courage, et pour vous en féliciter, j'ai un présent à vous offrir.

Le sourire qu'il offrir aux jeunes adultes était loin d'être charmeur et leur donna à tous la chair de poule.

- Rendez vous aux cachots du deuxième sous-sol, et essayez de ne pas trop l'abîmer.

Les mangemort suivirent donc les paroles de leur maîtres, fière de s'être montré digne de lui. Severus quand lui restait silencieux, à l'arrière, et n'affichait qu'un visage neutre alors qu'il suivait ses camarades vers la direction indiqué.

Quand ils arrivèrent devant les cachots en questions, une odeur de sang agressa leur narines mais ils continuèrent à avancer en de pinçant le nez. Lucius alluma alors sa baguette afin de voir plus clairement la forme posé contre le mur de la cellule.

- Evans ?!

- Oh genial, cette salle sang de bourbe, dit McNair.

- Tu vas pouvoir te venger Sev !

Le concerné ne fit aucun commentaire sur la manière dont l'avait appelé le mangemort, et s'approcha du corps inerte, croyant à une mauvaise blague.

Mais non, s'était bien elle, avec ses longs cheveux roux, ses tâches de rousseurs et ses yeux verts. Et ce sang qui coullait de ses lèvres, de ses mains, de sa tête. . .

-Lily ? chuchotât-il pour ne pas être entendu des autres.

- Sev. . . Severus, répondit-elle d'une voix rauque d'avoir déjà bien trop crié, aide moi . . .

le mangemort le savait : jamais il ne pourrais resister à son appel à l'aide, il ne pouvait pas la laisser, la blaisser, la tuer.

Alors il ferait tout pour la sauver.

- Hey Snape ! Écarte toi, c'est aussi notre cadeaux ! S'écria Nott. Endoloris.

Et sans que Severus n'ai pu faire un mouvement, la jeune femme se tordit de douleur, hurlant de sa voix cassé. A coté de lui, Lucius malfoy ne le lâchait pas du regard.

Il serait donc obligé de ruser pour la sauver. . .

-Severus, mon enfant, que c'est il passé ?

Albus Dumbledore venait de passer la porte de l'infirmerie, et s'approchait du professeur Snape, le sortant de ses pensées. Mais il ne répondit pas au plus vieux, se contentant de regarder le jeune homme allongé entre les draps blancs. Ne voyait-il pas ? Dumbledore ne voyait-il pas ce qu'il s'était passé ? Ce qui avait été révélés ? Non, bien-sûr que non, il ne connaissait pas la secret. Pourtant, alors qu'il se perdait dans la contemplation du corps inerte du jeune Gryffondor, la vérité lui sembla si évidente, si flagrante, si inévitable.

C'est alors que Lupin entra à son tour dans la pièce, vêtu en tout et pour tout de son caleçon, le corps parcemés de coupure plus ou moins ancienne.

Mme Pomfresh accouru vers lui et l'aida à s'allonger sur le lit le plus proche, voisin de celui où dormait encore Hermione.

Au moment où sa tête toucha le cousin, ses dernières forces s'envolèrent, annulant par la même le sortilège qui maintenait Croutard, ou plutôt Peter Pettigrow, prisonnier dans sa cage.

( Alors vous en pensez quoi pour l'instant ? La suite arrive demain, je l'ai presque fini. Et vous pourrez lire le réveil de nos Gryffondors ! )

La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant