- Mais enfin Dumbledore, c'est insensé ! S'écriait Fudge depuis un bon quart d'heure. Je ne peux pas retirer tous les détraqueurs qui sont à la poursuite de Black ! Ils rassurent la population.
- Non Cornelius, la population est effrayé, beaucoup n'ose même plus sortire de chez eux et très peu savent se défendre contre eux.
- Bon d'accord, mais imaginons que je suive votre idée : que les détraqueurs retournent à Azkaban et que j'offre à Black un procès. Il va en profiter pour s'enfuir ! Jamais il ne se rendra au ministère, c'est un mangemort !
- Tous les prisonniers d'Azkaban, du simple voleur de boursouflés au plus psychopathe des mangemorts ont eu un procès. Sauf Sirius Black. Et je crois que nous avons fait une erreur, tous le monde à le droit de se défendre, plaidait Dumbledore. Et puis cela fait presque un an maintenant que les détraqueurs rôdent sans résultat. Changer de méthode serait peu être bénéfique.
- Je ne sais pas, on devrait y réfléchir. . .
- Je suis sûr que nous allons trouver un terrain d'entente, continua le directeur en souriant. D'ailleurs, Cornélius, comment se porte votre femme ?
- Oh . . . Eu très bien . . . B-bon, pour l'affaire Black, d'accord, on va essayer ça. Oui oui vous avez raison ! Nous devons changer de méthode. Allons voir Pius au département des auror pour mettre tous ça en place. . .
Dumbledore laissa voir un sourire à travers sa barbe alors qu'il sortait du bureau du premier ministre accompagné de celui-ci.
Il n'était pas très fière de ses penchants pour la manipulation, mais quand on avait affaire à la politique, il ne fallait pas avoir de scrupules. Voilà pourquoi il avait toujours refusé le poste de premier ministre.
. . .
Après quelques heures de repos à l'infirmerie, Remus décida de sortir du lit et de rendre une visite au maître des potions.
Il toqua donc à la porte d'entrée de ses appartements, mais personne ne lui répondit. Peu être était-il dans sa salle de classe, mais là non plus il ne le trouva pas.
Ne voulant pas courir derrière lui dans tout le château, et se fatiguer plus qu'il ne l'était déjà, Remus parti donc dans son bureau où il gardait précieusement la carte du maraudeur qu'il avait confisqué à Harry il y a quelques temps.
Ce soir là, il l'avait retrouvé dans un couloir, après l'heure du couvre feu, en train de se faire réprimander par le maître des potions.
Ceci serait-il arrivé si la vérité avait éclaté bien avant ?
Mais les choses étaient ainsi, et ils allaient tous devoir s'adapter. Mais en attendant, il devait avoir une discussion sérieuse avec son collègue.
- Je jure solennellement que mes intentions sont mauvaises.
La carte du château commença alors à se déssiner, laissant aussi apparaître des centaines de petits points.
Remus pointa donc sa baguette sur l'aigle du logo de Poudlard, dessiné tout à gauche de la carte, et parla tout contre sa baguette.
- Montre moi Severus Snape
Un point situé dans les appartements du professeur en question se mit alors à clignoter, et Remus sourit, toujours aussi fière de son invention dont il connaissait tous les secrets.
Il referma donc la carte, la mit dans sa poche et fit de nouveau le chemin jusqu'aux appartement de Severus. Mais comme précédemment, celui ci ne répondit pas aux coups portés. Au bout d'une dizaine de minutes, Remus commença à s'inquiète : même si Severus ne voulais pas lui parler, il aurait au moins pu le lui dire. Et puis, même s'ils n'étaient pas de très bon ami, il lui ouvrait toujours sa porte d'habitude.
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La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)
FanfictionAlors que le monde s'effondre, il y a des choses qui ne changent pas. L'été avant sa troisième année, Harry doit ranger le grenier du 4, Privet Drive. Il tombe alors sur quelque chose d'innatendu : pourquoi y a t'il une photo de sa mère et de Snape...