La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)

39. sentence

Un quart d'heure plus tard, les juges annoncèrent la reprise du procès, ainsi après de dernières embrassades, tous le monde dû retourner à sa place.

- Après un long débat, nous avons pu nous mettre d'accord, annonça Fudge depuis son siège. Au vu du passif de ces accusés le veritaserum est un élément essentiel dans l'enquête, nous sommes dont contraints de reporter le procès jusqu'à ce que le potionniste officiel du ministère puisse nous procurer une potion utilisable qui sera auparavent validée par des experts. Auror, ramener les accusés.

Le son du marteau qui frappa le bois pour annoncer la sentence, sonna aussi fort qu'une explosion dans les oreilles d'Harry.

Tout cela n'était pas encore fini : il ne pourrait pas rentrer chez lui avec Sirius ce soir et Severus et lui retournez dans les cachots du ministère pour un temps indéterminé.

A côté de lui, Remus fulminait et s'il avait été un personnage de bande dessinée, de la fumée lui serait sorti par le nez pour exprimer sa collère.

Alors, il ne perdit pas un instant de plus, et malgré l'interdiction du ministère de transplaner hors des zones de transplanage, il pris la main d'Harry et disparus.

Quand ils arrivèrent sur le perron de la porte, le lycanthrope entraîna l'adolescent à l'intérieur, et verrouilla la porte avec de puissant sort.

- Va dans le salon, j'arrive, dit-il brusquement.

Inquiet, l'adolescent aurait voulu l'aider, mais la colère qui avait pris possession de Remus fut quelques peu effrayante pour lui. Alors il obéit sagement, sans pouvoir s'empêcher de s'inquiéter pour son tuteur.

Remus lui, parti s'enfermer dans la cuisine et laissa sa rage le consumer : le vase, les assiettes, les verres; tous finirent au sol, brisé en miles morceaux alors que le lycanthrope hurlait de rage, de désespoir, de tristesse, de colère. Et quand il n'eu plus rien à porter de main, il se précipita vers le buffet et s'attaqua au couvert qu'il envoya s'écraser contre le mur, un à un, telles des fléchettes. 

Tant de sentiments le traversaient en même temps, comme un tsunami venu le détruire, mais la vague fini par passer, et il tomba à genou au sol, entre les morceaux de vaisselles cassées. Des bous de verres déchirèrent son pantalon et rentrèrent dans sa peau, mais il s'en rendit à peine compte tellement sa souffrance intérieur était grande. Alors hurla, pleura, mais les cris qui sortaient de sa gorge semblaient plus être ceux d'un loup blaissé, hurlant à l'aide. Mais aucun autre loup ne viendrait l'aider, ni aucun chien noir. 

Il était seul. 

Désespérément seul. 

Une fois de plus. 

Il s'était sentit tellement impuissant en voyant Sirius être conduit de nouveau vers ces sombres cellules. Et alors il avait compris : ce n'était pas contre Dumbledore qu'il était en colère, mais contre lui même, lui qui n'arrivait pas à sauver celui qu'il aime, lui qui n'arrivait pas à protéger le fils de son meilleur ami, lui l'incapable, le chômeur, le solitaire, la créature de la nuit, le monstre.

Un loup solitaire, voilà ce qu'il était. Et il aurait du rester seul, se dit-il. Ainsi, personne ne risquerait d'être blaissé, et surtout pas par sa faute. 

Il repensa à Harry, cet enfant si fort, si courageux, et pourtant si fragile à la fois, seul, assis dans le salon et surement apeuré par son comportement. Jamais il ne pourrait prendre soin de lui comme il le méritait, jamais il ne serait à la hauteur. 

Alors, lentement, Rémus essuya ses larmes, et se releva. Il lança plusieurs coups de baguettes pour remettre un peu d'ordre dans la tempête qu'il avait créé, et fit disparaitre le sang qui maculait ses vêtements.