Le lendemain, Alors que les adolescents étaient encore occupés à nettoyer l'un des salons, Quelqu'un sonna à la porte, entraînant le réveil de madame Black qui se mit à crier des injures.
Molly laissa donc ses gants sur un fauteuil et pris la direction de la porte.
Dans le salon, ils entendirent très clairement les voix depuis l'entrée et Harry, reconnaissant cette voix, retira immédiatement ses gants et parti les rejoindre.
S'était son père et Hermione qui venaient d'arriver, il avait l'impression de ne plus les avoir vu depuis une éternité, pourtant cela ne faisait que quelques semaines. Il accéléra alors ses pas jusqu'à son père et le serra contre lui et Ron en faisait de même avec Hermione.
- Tu vas bien Harry ? Demanda Severus en s'écartant.
De nature pudique, il fut un temps où le maître des potions auraient sans une seconde d'hésitation repoussé n'importe quelle étreinte. Mais quand il serrait son fils contre lui, un sentiment protecteur l'envahissait dans chaque cellule de son corps, et il pourrait bien s'y habituer.
- Ça va, mais cette maison est encore plus salle que le grenier des Dursley ! On va en avoir pour des années.
- Pourquoi n'utilisez vous pas tout simplement des sorts de nettoyage ? Questionna la jeune fille.
- Le problème c'est qu'ils pourraient réagir avec un objet de magie noire dissimulé n'importe où.
- Et vu la réputation des Blacks, je comfirme qu'on a intérêt à faire gaffe, intervint Draco qui venait saluer son parrain.
Quand celui ci remarqua l'accoutrement du blond, avec ses magnifiques gants et son tablier, un sourire ironique apparu sur son visage.
- C'est un complot contre moi, dit l'adolescent pour s'expliquer. Les Gryffondors veulent ma peau. Mais comme je le disais à Weasley : un Malfoy reste classe en toutes circonstances.
Cette phrase fut prononcé avec beaucoup moins d'assurance qu'à son habitude. Car, on ne pouvait pas se voiler la face : la classe était partit en voyage lorsqu'il avait enfilé ce tablier multicolore.
- Je peux te parler un peu plus loin Draco ? Demanda Severus.
Ils partirent donc tous deux dans la cuisine afin d'être seul.
- Je suis fière de toi, déclara Severus d'emblée.
Draco se sentit tout drôle en entendant ce dernier passage : son père ne lui avait jamais dit ça. Mais son père . . . essayerait sûrement de le tuer la prochaine fois qu'ils se croiseraient.
Mais en tout cas, jamais son parrain ne lui avait parlé avec autant de sincérité, laissant voir ses sentiments aussi clairement que l'on voyait les tâches de rousseurs sur le visage de Weasley. Il ne put retenir un sourire, quelque peu gêné par le compliment.
- Je voulais te dire que si tu avais besoin de quelques choses, tu pouvais utiliser mon compte de Grigotts pour faire des commendes par hiboux.
Ce n'était pas une déclaration d'amour,et ce n'était pas une explosion de sentiments se dévoilant sans aucune pudeur non plus, mais après tout jamais un Serpentard ne laissait son masque tomber. Et pour Draco qui avait toujours été entouré de serpent, il avait été aisé de lire entre les lignes et de comprendre les non dits. Severus se souciait vraiment de lui et voulait l'aider, et c'est cela qui comptait.
- Merci
- Et ce serait légitime que je te dise également que . . . Tu peux compter sur moi, peu importe l'heure ou le jour.
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La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)
FanfictionAlors que le monde s'effondre, il y a des choses qui ne changent pas. L'été avant sa troisième année, Harry doit ranger le grenier du 4, Privet Drive. Il tombe alors sur quelque chose d'innatendu : pourquoi y a t'il une photo de sa mère et de Snape...