34. sains et saufs

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Quand il sentit ses pieds de nouveaux sur le sol, Harry souffla enfin, mais garda les yeux fermés.
Autour, il y avait tellement de bruits, de mouvements, alors que lui se sentit éteint, mort, comme le corps de Cédric qu'il serrait avec désespoir.

Le corps de Cédric qui ne bougeait plus. Ne bougerait plus jamais.

Alors, la seule chose qu'il pu faire, c'est hurler. Crier. Laisser son désespoir l'envahir.

. . .

La panique avait commencé à gagner la foule, quand enfin, quatre corps apparurent devant l'entrée du labyrinthe.

Il n'en fallu pas plus à Hermione, Ron et Remus pour se précipiter vers eux. Mais ils marquèrent un temps d'arrêt, face à l'horreur de la scène situé juste devant eux : Snape avait toujours ses vêtements de mangemorts et quelques écorchures, tout comme Sirius. Ils semblaient tous deux dévasté.

- NONNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!NONNNNNNNN!!!!  HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA!!!!

Les cris qu'Harry poussait auraient pu réveiller les morts, et toutes les créatures les plus sombres, rien qu'avec la détresse qu'on sentait dans sa voix.

Ce fut Hermione qui remarqua la première que le corps qu'Harry tenait ne bougeait plus, alors elle se précipita vers lui.

- Harry !

Celui-ci releva la tête vers elle, et elle ne pu s'empêcher de lâcher un cri d'horreur.

Il n'était pas seulement défiguré par ses pleurs, mais aussi par la grande déchirure qui semblait couper son visage en deux à la diagonale. Il y avait aussi un mélange de sang séché et mouillé par les larmes, la boue, la crasse,. . .

Jamais la jeune fille n'oublierai cette image.

Harry avait relevé la tête vers elle, mais ne disait rien, pouvait-il seulement encore parler après l'horreur qu'il avait du traverser ?

- Severus, Harry, Sirius ! S'écria Dumbledore en se précipitant vers eux à son tour. Que c'est il passé ?

Mais il n'eu aucune réponse, alors que monsieur Diggori le bousculait pour passer devant, avant de s'effondrer à côté d'Harry, près du corps de Cédric.

Et les cris du père se joinrent à ceux du Survivant.

- Mais enfin Dumbledore que se passe t'il ? Demanda Cornelis Fudge en s'avançant vers eux. Il sembla alors remarquer un détail dans cette scène macabre. Aurore, arrêtez le !

Il pointa du doigt Severus, en tenu de mangemorts.

Quatre hommes sortirent alors de la foule, baguette levé.

Harry lui, n'avait pas réagi jusqu'alors, totalement perdu, dépassé par les évènements. Mais en voyant ces hommes s'approcher de son père, ce fut comme un électrochoc qui le ramena à la réalité : il lâcha le corps de Cédric et se jette sur celui de son père

Il le serra alors de toute ses forces, pleurant à chaud de larmes. Harry se sentait tellement male, son corps lui semblait en miette, détruit, épuisé, et son cœur n'était pas en meilleure état. Comment pouvait-il faire face à tout ça ? Comment pouvait-il encore être en vie. . . Ils étaient passé si près de la mort, tous les trois, et la mort avait frappé. Cédric . . . À qui il tenait la main il y a encore une heure ! Il revi alors son corps tomber, au dessus du sien. Et ses parents ! Ils lui avaient parlé ! Et Voldemort ! Il était revenu ! Ils s'étaient battu ! Et ses parents qui étaient revenu aussi ! Et Cédric . . .

Plus rien n'avait de sens, ses pensées et ses souvenirs se mélangeaient, s'embrouillaient, se battaient les unes contre les autres. Et lui était juste perdu, seul, désespéré. Alors il serra un peu plus le corps de son père contre lui, essayant d'y trouver un brin de réconfort et de calme.

- P-. . . Papa . . .

Ce n'était qu'un murmure que seul Severus pu entendre, alors qu'il lui rendait son étreinte.

Mais des bras vinrent le tirer par les épaules.

- Papa . . . Papa . . . Me laisse pas . . . Papa . . .

- Vous êtes en états d'arrestation, alors rend toi sans faire d'histoire sale mangemort, déclara un des aurors.

- Non attendez ! S'écria Dumbledore en s'interposant. Je suis sûr qu'il y a une explication.

- C'est un mangemort suspecté d'avoir enlevé des élèves. Et l'un d'eux est morts. Les fais sont sous vos yeux.

Au delà de la panique, Fudge semblait ressentir un certain plaisir face à la situation : il allait arrêter un mangemort et ainsi faire remonter sa côte de popularité en baisse.

Mais Sirius, alors dans les bras de Remus, se releva et d'une voix forte, annonça la terrible vérité :

- Voldemort . . . Voldemort est revenu.

La foule se figea, partagé entre l'horreur et l'incrédulité : s'était impossible, Azkaban avait du le rendre fou, se mirent à penser un bon nombre de personne.

- Profitez en pour arrêter monsieur Black, annonça le ministre de la magie, pour complicité. Et hop, d'une incantation deux sorts ! ( ref : expression " d'une pierre deux coups" )

-  Fudge, attendez.

Mais sans même écouter les protestations de Dumbledore, les aurors prirent Severus et Sirius et les emmenèrent au loin, sans laisser le temps à Remus et Harry de réagir.

Ainsi, le Gryffondor resta au sol, et n'ayant plus personne à qui s'accrocher, il se roule en boule sur lui même.

- Harry, venez avec moi, ça va aller.

S'était le professeur McGonagall qui venait de s'adresser à lui, d'une voix calme et apaisante. Elle posa alors la main sur son épaule, essayant de le faire réagir, mais en vain.

- Monsieur Weasley, venez m'aider s'il vous plaît. Le spectacle a assez duré, il faut l'emmener au château.

Ron mis quelque secondes à se ressaisir puis se rapprocha de son meilleur ami.

- Harry. . . Tu-tu peux te relever ?

Mais l'adolescent ne semblait même pas avoir entendu son ami l'appeller. Alors celui ci se baissa à sa hauteur, et le pris dans ses bras, comme on prend un enfant.

Harry ne pu que s'accrocher à la personne qui le soulevait, se laissant porter loin de tout ça.

. . .

C'est dans les sous sols du ministère, près du quartier de aurors, que se trouvaient les cellules pour les prisonniers en attentes d'un procès.

Severus la connaissait bien celle là, lui qui y avait fait un petit séjour après la première guerre alors que Dumbledore ne l'avait pas encore innocenté.
Mais là, c'est à deux qu'ils devaient partager la cellule, aussi petit que sombre, rappelant  maffreusement celle d'Azkaban à l'ancien évadé.

Cela faisait plus de douze heures maintenant que Severus et Sirius étaient là, prisonnier dans les sous sol du ministère. Personne n'était venu les voir, personne n'était venu leur donner à manger, personne n'était venu les sauver. Ils ne savaient pas non plus comment Harry allait, comment les choses s'étaient passées depuis leur retour, ni même ce que faisait Voldemort.

- Tu sais ce qui est le pire dans tous ça Black ? Déclara le maître des potions d'une voix sombre. C'est que tu me dois un streap-tease.

La constellation de la Lyre ( HP Fanfic)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant